Le FID 2018 à Marseille : le parcours d'un juré

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10 juillet 2018 - Théâtre Sylvain
Film d'ouverture du FID, en présence d'Isabelle Huppert, à qui l'on a décerné le prix d'honneur et qui fera l'objet d'une retro/masterclass.

Projection en plein-air au théâtre Sylvain.
L'humour absurde sert le dantesque de cette chronique cruelle et à la fois irréelle par l'aspect que donne la réalisatrice à ces espaces isolés, abandonnés où le retour à la réalité désenchantée fait jaillir leurs (et nos) peurs profondes : claustrophobie, paranoïa, folie...

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CL
11 juillet 2018 - 14H30 à l'auditorium du Mucem.

Première internationale en présence de la réalisatrice Yulya Shatun.

(En compétition internationale)

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Ce que j'ai écris à chaud : *misérabilisme outrancier *manque de dynamisme dû au peu d'intérêt qu'offre une intrigue qui tourne en rond (ce qui est l'écueil d'un film contemplatif trop peu maîtrisé) *belle photographie *habillage sonore mauvais *montage maîtrisé

Ce que j'en dis maintenant : une chronique sociale et contemplative d'un cas de misère en Biélorussie. La cinéaste Yuliya Shatun dit s'être inspirée de la vie de ses propres parents, mais je trouve qu'au fond l'histoire est désuète et irréaliste du fait de son manque de modernité (modernité qu'on retrouve beaucoup plus dans un film russe similaire par son côté social-contemplatif : Faute d'amour) mais je ne connais le visage de la réalité là-bas, alors c'est à moi-même de faire la part de réel dans ces 2 histoires.

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CL
11 juillet 2018 - 16H à l'auditorium du MUCEM.

Première mondiale, en présence de la réalisatrice Christiane Geoffroy.


(En compétition française)

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Ce que j'ai écris à chaud : chaque segment, en apparence incohérent, se répond et forme la lignée d'un documentaire captivant sur fond de question sur l'évolution des espères, notamment par l'action de l'homme. La grande richesse du film est sa diversité cinématographiques des techniques utilisés pour chaque partie différente : caméra subjective (d'un chien?) dans un champ plein de cerises tombées, contemplation élégiaque d'arbres-vie aussi imposants que délicats, attendrissement du spectateur pour un ours filmé dans son milieu de vie naturel - avec un fabuleux ralenti visuel et sonore - entretiens informatifs et instructifs qui rythment le récit)

Ce que j'en dis maintenant : exactement la même chose, à rajouter que j'aurai préféré un montage plus délicat, avec moins de rushs bruts.

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CL
11 juillet 2018 - 16H30 à l'auditorium du MUCEM.

Première mondiale en présence de la réalisatrice Véronique Aubouy.


(En compétition française)

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Ce que j'ai écris à chaud : relecture contemporaine de la madeleine de Proust. On y trouve une mélancolie douce-amère du temps qui passe trop vite et les regrets d'une vie qu'on ne peut recommencer, thèmes que j'imagine fidèles à l'oeuvre. Mais le comique des situations, la dérision des dialogues et la formidable interprétation du personnage de genre apportent par l'absurde un souffle de modernité sur l'adaptation. Côté esthétique : rien de transcendant.

Ce que j'en dis maintenant : un film qui ne m'a vraiment pas marqué. Dommage de n'avoir poussé encore plus la dérision, quitte à s'éloigner de toute crédibilité.

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HCL
12 juillet 2018 - 13H à l'auditorium du MUCEM.

Première mondiale.

(Hors-compétition)

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Élégie de la nature dans sa forme la plus simple et la plus intime. La réalisatrice filme au plus près les plantes : un rapport organique se crée entre l'image et le spectateur qui peut s'il est attentif entendre respirer la forêt et pourrait presque toucher et briser le 3ème mur. En voyant ces images, j'ai beaucoup penser à la manier dont Rolf De Heer filme la nature dans 10 canoës... et à celle de Kalatoz dans Soy Cuba (les plans de Cannes à sucre au plus près) La touffeur asphyxiante de certains passages est renforcée par le côté expérimental du montage. La narration est passionnante, avec un grain de voix dont la poésie des mots s'évanouit dans le tumulte de la forêt qui défile devant nos yeux.

Ce que j'en dis maintenant : un chef-d'oeuvre du documentaire contemplatif.

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CL
12 juillet 2018 - 13H à l'auditorium du MUCEM.

Première mondiale en présence de J-B Perret.

(Compétition française)

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HCL
12 juillet 2018 - 16H30 à la villa méditerranée.

Première mondiale en présence d'Eric Baudelaire.

(Compétition française).

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CL
12 juillet 2018 - 16H30 à la villa méditerranée.

Première mondiale en présence du réal, Anton Bialas.

(Compétition française)

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12 juillet 2018 - 20H15 au cinéma Les Variétés.

Première mondiale en présence de Paul Heintz.

(Compétition française)

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CL
12 juillet 2018 - 20H15 au cinéma Les Variétés.

Première internationale en présence de Miles Lagoze.

(Compétition internationale)

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13 juillet 2018 - 12H15 vieille Charité (cinéma le miroir)

A l'occasion de la rétro Huppert.

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CL
13 juillet 2018 - 18H30 villa Méditerranée.

Première mondiale

(En compétition internationale)

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CL
13 juillet 2018 - 21H30 aux Variétés.

Première mondiale

(En compétition internationale)

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HCL
13 juillet 2018 - 21H30 aux Variétés.

Première mondiale.

(En compétition internationale)

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CL
14 juillet 2018 - 12H45 au MUCEM

Première mondiale.

(En compétition internationale)

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CL
14 juillet 2018 - 14H45 aux Variétés.

Première mondiale.

(En compétition française)

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CL
14 juillet 2018 - 16H30 villa Méditerranée.

Première mondiale

(En compétition française)

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CL
14 juillet 2018 - 19H00 aux Variétés.

Première mondiale.

(En compétition internationale)

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CL
15 juillet 2018 - 12H45 aux Variétés.

Première mondiale.

(En compétition internationale)

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16 juillet 2018- villa Méditerranée.
Film de clôture du FID.

A travers la figure christique et populaire du footballeur - tout aussi naïf (en naquit toute la tendresse du perso) et influençable que la vague supportrice , "Diamantino" évoque le danger d'un nationalisme grandissant et extrémiste en Europe.