Le Merveilleux Stevie

Annotation :

Cet album, hommage à Ray Charles fut le premier disque de Stevie Wonder, et il n'avait que 11 ans ! Motown voulait associer son jeune poulain à la star montante, aveugle comme lui. On y découvre une voix d'enfant affirmée, au spectre très étendu et variant fortement d'une chanson à l'autre, il s'affirme directement comme un artiste à la valeur exceptionnelle.

Annotation :

Sur cet album ce sont ses talents de multi-instrumentiste que Motown décide de mette en avant, Little Stevie assurant tous les solos aux bongos, à l'harmonica ainsi qu'à la batterie, à l'orgue ou au piano et cosignant même deux titres. On découvre ainsi une musique qui, même si elle est encore fort marquée par un certain classicisme, se révèle rafraîchissante et spontanée.

Annotation :

Sur scène Little Stevie assurait le spectacle, électrisant le public, démontrant ainsi également un talent pour la scène. On le retrouve ici sur tous les plans, successivement aux bongos, à l'harmonica, à la batterie, au piano et simultanément au chant !

Annotation :

Motowm décide de lui faire interpréter des standards de la musique américaine accompagné d'un orchestre de jazz et de choristes, amenant l'ensemble sur un terrain qu'il n'avait pas encore foulé. Des chansons langoureuses et romantiques, sirupeuses à souhait, ouvrant ainsi les portes de Little Stevie sur le monde nocturne. Son surnom de "Little Stevie" sera d'ailleurs transformé en Stevie Wonder. Sa voix a effectivement commencé à muer, et l'on reste impressionné par sa maturité vocale, à 13 ans son timbre n'est même plus celui d'un jeune adolescent.

Annotation :

Un album que Stevie Wonder lui-même avouera plus tard avoir eu du mal à digérer ... Motown avait tendance à imposer ses idées, Stevie n'y adhérait pas spécialement ... le label, après avoir voulu en faire une version adolescente de Ray Charles voulait en faire un chanteur de musique d'ambiance, il devra donc leur fournir un album lounge. Malgré tout, l'ensemble n'est pas si mauvais, même si c'est plutôt kitsch et moins riche musicalement que ses albums précédents. Heureusement pour lui, le succès public ne se présenta pas.

Annotation :

Motown ne sachant plus trop quoi faire de lui, Stevie Wonder fut enfin autorisé à mettre ses talents de compositeur et de musicien-chanteur en avant et cela se sent dans le résultat de cet album. Il s'épanouit à travers tous les morceaux, allant jusqu'à composer son premier véritable tube (Up-Tight). Et même s'il ne révolutionne rien, on sent qu'il s'émancipe, peaufinant son style et affirmant son talent particulier et hors-norme.

Annotation :

Sur sa lancée il sort "Down to Earth", seulement six mois après "Up-Tight", album qui en est la parfaite continuité, prouvant ainsi la fécondité de sa créativité. On trouve ça et là des éléments qui forgeront ses futurs albums, que ce soit une façon de déclamer, ou un rythme qui nous rappelle un futur morceau ... tout est en gestation et ne demande qu'à éclore ...

Annotation :

Avec cet album, Stevie Wonder ne fait que gravir un échelon de plus dans la célébrité. Il signe un tube de plus qui donnera son titre à l'album.

Annotation :

Dans la droite ligne des traditionnels chants de Noël américains, Stevie Wonder offre à ses admirateurs des chansons empreintes d'espoir et de positivisme.

Annotation :

C'est sous le pseudonyme d'Eivets Rednow que Stevie Wonder enregistre un album instrumental d'easy listening, choisissant pour l'occasion le label Gordy Records et ne faisant pas figurer son nom sur la pochette. Il propose un disque inhabituel qui n'a jamais vraiment décollé et qui, effectivement n'est pas mémorable.

Annotation :

Avec cet album, le neuvième pour la Motown, Stevie Wonder continue de s'imposer comme chanteur, compositeur et faiseur de tubes. Le clavinet, qui deviendra un de ses instruments de prédilection fait aussi partie intégrante de l'album.

Annotation :

Se sentant de plus en plus prisonnier de son style, il parvient à convaincre son producteur Berry Gordy, fondateur de la Motown, de produire lui-même son prochain disque. Le titre qu'il lui donne est révélateur.

Annotation :

Stevie sort encore un peu plus de sa coquille et du son Motown pour créer sa propre musique, il joue la plupart des instruments, introduisant le synthétiseur de manière systématique et n'hésitant pas à utiliser du vocoder quand le besoin s'en fait sentir. Il s'éclate littéralement pour notre plus grand plaisir. Cet album marque un nouveau tournant dans sa carrière et le mènera directement à l'apogée de sa carrière.

Annotation :

Les succès de ses deux singles "Superstition" et "You're the Sunshine of my Life" vont le conforter dans ses choix artistiques.

Annotation :

Après 2 années d'attente, il parvient à convaincre Berry Gordy, de produire un double-album seul aux commandes. Il y exprime un condensé de sa vision des expériences de la vie, signant avec ce disque son aboutissement créatif tout en rencontrant un large succès public. Il est à l'apogée de sa carrière.