Le cinéma de 2018 : Spécial Top 10 !

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Le retour de Wes Anderson à l'animation en stop-motion se montre entièrement gagnant. L'île aux chiens est aussi bien une comédie à l'humour pince-sans-rire génial qu'une satire à multiple sens savamment pensé, esthétiquement bluffant, parfaitement interprété par son casting et ou aux influences minutieusement dilué. Le phénomène de 2018 à voir !

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Une tranche de vie qui brille par le naturel de ses dialogues et de ses acteurs ainsi que la très agréable sensation qu'il laisse après le visionnage. Si il n'est pas dénué de longueur, sa communauté de personnages dépeint par Abdellatif Kechiche nous inspire une énorme empathie tant par la nostalgie d'une époque révolu que par leur caractère et la vision extérieur d'Amin. Un grand film que je n'attendais pourtant pas spécialement.

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La claque visuelle animé de l'année 2018 ! Ce nouveau film Spider-Man en animation rend pleinement ses lettres de noblesse à l'homme araignée et à son histoire universelle sans que l'humour ou le drame ne se marchent dessus, combinant à la fois le traitement intime de Miles Morales ainsi que des autres Spdier-Man et le divertissement renversant de spectacle.

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Mélangeant très finement le conte et le portrait réel de l'Afghanistan, Parvana confirme la belle volonté de Cartoon Saloon à vouloir proposer des films d'animation voulant parler à tout les publics sans tomber dans l'infantilisation ou le tire-larme facile. Somptueusement animé, à l'héroïne parfaitement exploitée et louant admirablement la persévérance de Parvana et sa lutte.

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Annihilation a beau montrer certaines fautes de goûts évidentes et ne pas être irréprochable sur nombre de détail, Alex Garland a tout le mérite de livrer un film de science-fiction expérimental auditive et visuel qui garde sa volonté de ne jamais donner de réponse précise sur la nature des phénomènes auxquels sont confrontés les personnages. Ajoutez à cela une atmosphère pesante terriblement maîtrisé et un excellent casting.

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Gaspar Noé revient en nous entraînant dans une longue soirée qui vire de plus en plus au cauchemar proche de l'irréel. Porté par une direction d'acteur irréprochable, une plastique qui n'appartient qu'à son auteur tout comme sa narration et trouvant une pertinence entre chorégraphie visuelle et technique ne lâchant jamais notre intention, malgré un dernier quart d'heure trop linéaire et étiré.

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Malgré sa structure scénaristique calqué sur le film original et certaines allusions tape à l'oeil, Rob Marshall renoue agilement et astucieusement avec la magie du premier film en trouvant le moyen de ne jamais tomber dans une redite putassière et en livrant un spectacle ébouriffant, entêtant, mémorable et en sachant apporter l'émotion requise pour donner une âme et du cœur à cette suite.

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De loin le plus abouti des films de la trilogie autour du Détective chinois : Tsui Hark conserve sa patte technique complètement dingue, des visuels toujours aussi ahurissant, cet aspect expérimental qui n'appartient et narre toujours aussi efficacement les aventures du détective avec son lot d'affrontement titanesque.

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Ne tombant jamais dans le piège de faire du sous-Coen ou de la fausses provocation, 3 Billboards assume jusqu'au bout sa démarche et son aspect de drame aux rires jaunes, ou oscille colère et chagrin retenue et aux personnages à la morale volontairement discutable. Une des bonnes surprises de début d'année.