Cover Le film de la semaine

Le film de la semaine

Le film de la semaine, c'est une recommandation que je fais sur mon blog (http://kulturkonfitur.fr/fds/) chaque semaine, accompagnée d'un présentation rapide.

Comme je modifie de manière hebdomadaire, cette liste permet d'archiver les métrages dont j'ai causé pour les retardataires ou ...

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Liste de

9 films

créee il y a environ 7 ans · modifiée il y a environ 7 ans

Paris, Texas
8

Paris, Texas (1984)

2 h 25 min. Sortie : 19 septembre 1984 (France). Drame, Road movie

Film de Wim Wenders

Flavien M a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Cette semaine je vous recommande Paris, Texas, parce que c'est de ce film que vient l'image illustrant cette rubrique et que commencer par un chef-d'oeuvre, quoi de mieux ? Film réalisé par Wim Wenders, sorti en 1984 et titulaire d'une palme d'or unanime la même année, il s'ouvre sur Travis (Harry Dean Stanton), affublé d'une casquette et marchant dans le désert texan. Les notes de guitare inoubliable de Ry Cooder l'accompagnent dans son errance, tout comme la magnifique photographie de Robby Müller, habituel collaborateur de Wenders mais aussi, plus tard, de Jim Jarmusch.

Le film se déroule en trois parties, la seconde étant sans doute la moins marquante mais néanmoins indispensable aux deux qui l'entourent. La dernière partie, face à face faussé entre Travis et Jane (inoubliable Nastassja Kinski) est l'un des moments de cinéma qui m'a le plus marqué. Il est long mais d'une telle intensité qu'il est, avec le tout début du film, ce que j'en ai retenu le plus au premier visionnage, et fait partie de ces séquences qui restent à jamais dans votre esprit. Film-vagabond, sur la perte, la recherche de soi et d'autrui, Wenders signe un film où la forme, bien présente, ne vient jamais masquer l'émotion ni perturber une narration fine et pleine de douceur.

Very Bad Cops
5.8

Very Bad Cops (2010)

The Other Guys

1 h 47 min. Sortie : 27 octobre 2010 (France). Action, Comédie, Policier

Film de Adam McKay

Flavien M a mis 6/10.

Annotation :

Cette semaine je vous recommande Very Bad Cops, nommé ainsi fans la lignée des Very bad qu'on se tape depuis Very Bad Trip alors qu'ils n'ont pas grand chose à voir entre eux. The Other Guys (titre anglais) est un film d'Adam McKlay, qui avait entre autres réalisé le remarqué Frangins malgré eux et a depuis sorti The Big Short. Le film commence de manière tonitruante et on saisit rapidement le sentiment général d'humour absurde et assumé qui va habiter le tout, notamment grâce à une scène inoubliable avec Samuel L. Jackson & Dwayne Johnson. Je vous laisserai la découvrir, mais elle le marqueur de non-retour où l'on comprend que rien n'arrêtera McKay dans sa quête de l'humour décérébré.

Will Ferrell et Mark Wahlberg y incarnent deux flics moqués par les autres qui se retrouvent propulsés sur le devant de la scène dans une enquête financière qui devient plus grosse que ce qu'il semblait au premier abord. Près de deux heures, c'est long pour une comédie jusqu'auboutiste, et pourtant McKay gère très bien le rythme, entre gags et scènes d'action parodiques mais maîtrisées, bande-son à la dynamite et duo qui fonctionne très bien.

Jamais le film ne se prend au sérieux, sauf dans l'excellent générique de fin, bien plus cynique et très à propos. Pas un chef d-oeuvre, loin de là, les longueurs sont présentes et tout ne fonctionne pas, mais une excellente surprise et des moments mémorables.

Dead Man
7.5

Dead Man (1995)

2 h 01 min. Sortie : 3 janvier 1996 (France). Aventure, Drame, Fantastique

Film de Jim Jarmusch

Flavien M a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Cette semaine je vous recommande un film assez éloigné du précédent, même s’il a aussi une forme d’humour. La sortie récente de Paterson de Jim Jarmusch est l’occasion de reparler d’un de ses films majeurs, peut-être mon préféré du réalisateur, Dead Man.

Dead Man, c’est un western assez unique, en noir et blanc et à l’ambiance que je n’ai jamais retrouvé dans un autre film du genre, étant plus rattachable à celle des autres films de Jarmusch. On y retrouve Robert Mitchum, John Hurt ou Iggy Pop, mais surtout Johnny Depp dans un de ses plus grands rôles, celui de William Blake, errant désabusé venu de Cleveland pour obtenir un poste qu’il n’obtient finalement pas. Commence alors quelques péripéties de départ menant à sa blessure et son vagabondage, et surtout la rencontre de Nobody (Gary Farmer), persuadé d’avoir face à lui le poète anglais.

Au-delà du scénario, c’est surtout l’atmosphère qui marque. Le noir et blanc, la photo de Robby Müller (dont j’avais déjà parlé pour Paris, Texas), la musique lancinante presque drone de Neil Young (je recommande l’écoute de la BO, c’est d’ailleurs, histoire d’être cohérent, l’ADS), dont on dit qu’elle a été improvisée face au film projeté par Jarmusch au loner… Comme pas mal de réalisations de l’américain, on pourra trouver Dead Man ennuyeux et lent, il ne dure pourtant que deux heures et ce rythme s’installe en nous comme dans un rêve un peu morbide et psychédélique, malgré son manque de couleurs.

Une vision personnelle, hallucinée et vagabonde du genre.

Under the Skin
6.3

Under the Skin (2013)

1 h 48 min. Sortie : 25 juin 2014 (France). Science-fiction, Thriller, Drame

Film de Jonathan Glazer

Flavien M a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Cette semaine je vous recommande Under the Skin, de Jonathan Glazer, sorti en 2013. Principale actrice, Scarlett Johansson y incarne une entité extraterrestre qui a pris forme humaine en Ecosse. Difficile d'en dire plus, le scénario est erratique, plein d'ellipses et assez loin d'une linéarité classique, ce qui peut rebuter.

Au-delà de cette narration, c'est l'ambiance sombre qui marque, avec des visuels marquants par certains plans difficiles à oublier. Le rythme est lent, haché, parfois bizarre, avec des longueurs, sans que cela ne soit forcément si négatif. Derrière des choix esthétiques forts, une photographie qui vogue entre une forme de réalisme et d'autres cadres bien plus "construits" (les passages où la séduction s'achève), Glazer arrive à un film très sensoriel, dans lequel le son est d'une grande importance et a bénéficié d'un travail énorme, qui rappelle parfois plus du sound design qu'une vrai bande originale.

Under the Skin, par l'introduction de l'alien d'une beauté assez "formelle", questionne l'humanité et l'humain, notamment par son manque chez l'extraterrestre (interprétation remarquable de Scarlett Johansson), qui est "sauvée" des émotions, tant positives que négatives. Ce regard détaché peut sembler trop misanthrope, il ne l'est pas toujours et évite de tomber dans la vacuité qui miserait tout sur le forme pour oublier tout propos.

Une curiosité, parfois dérangeante et malaisante, qui ne plaira pas à tout le monde, qui ennuiera certaines personnes, mais sur laquelle on peut difficilement se faire un avis sans en faire l'expérience. Et une des affiches les plus belles de ces dernières années.

Green Room
6.6

Green Room (2016)

1 h 35 min. Sortie : 27 avril 2016 (France). Thriller, Action

Film de Jeremy Saulnier

Flavien M a mis 8/10.

Annotation :

Cette semaine je vous recommande Green Room, de Jérémy Saulnier, sorti en 2016. pas loin d'un an après sa présentation au Festival de Cannes. Le réalisateur reste dans la thématique colorée après un Blue Ruin assez bien accueilli en 2013 (et que je n'ai pas vu). Le pitch est assez simpliste : concert de punk, meurtre durant celui-ci, témoins gênants à éliminer. Ceux-ci sont des artistes s'étant produit sur scène, et c'est à peu près tout. Ah si, les méchants sont vaguement skinheads, mais cette thématique n'est finalement pas tellement exploitée dans le film. La Green Room du titre, c'est là que le meurtre a eu lieu et où Pat revient chercher son téléphone oublié.

La mise en place est un peu longuette, pose l'ambiance un peu malsaine mais n'est pas forcément de bonne augure, mais tout s'emballe et prend un rythme bien plus haletant à partir de l'événement où tout bascule. Sans aller à fond la caisse sans arrêt, les moments de calme permettent de reprendre son souffle dans ce film qui devient un thriller extrêmement bien maîtrisé qui saura vous tenir en haleine. parfois violent (interdit aux moins de 12 ans), il trouve sa propre voie dans la mise en scène de la mort, à mi-chemin entre survival horror et gore plus direct, le tout dans une ambiance assez poisseuse qui frôle parfois le malaisant.

Sans jamais révolutionner le genre, Saulnier montre surtout qu'il parvient à en maîtriser les codes et le rythme pour entraîner le spectateur à sa suite sans que jamais cela ne se traduise par de faux appâts. Il trouve pile les bons moments pour renouveler l'attention, faire rebondir une intrigue pourtant presque inexistante, pour finir sur des plans apaisés, plus naturels et qui concluent admirablement cette course vers la furie.

L'Arme fatale
7

L'Arme fatale (1987)

Lethal Weapon

1 h 50 min. Sortie : 5 août 1987 (France). Action, Thriller

Film de Richard Donner

Flavien M a mis 8/10.

Annotation :

Cette semaine je vous recommande L'arme fatale, de Richard Donner, le premier de la série, sorti en 1987. Le pitch de base, c'est Roger Murtaugh (Danny Glover) qui, juste avant sa retraite, se coltine Martin Riggs (Mel Gibson) dans une affaire de drogue qui va prendre des proportions légèrement imprévues. Le film repose sur deux qualités qui en font un indispensable du genre. D'abord, bien sûr, le binôme à la complémentarité parfaite, qui est devenu depuis l'une des références en terme de duo et de "buddy movie". Mel Gibson crève l'écran (comme souvent), habité et parfaitement en phase avec son personnage, là où Danny Glover joue lui aussi de manière plus posée son rôle de pré-retraité qui n'a pas vraiment envie de partir et veut ses quelques sursauts d'héroïsme.

L'autre grosse réussite, c'est le rythme mis en scène par Richard Donner du scénario simple et aux ficelles efficaces de Shane Black, réalisateur entre autres de The Nice Guys (2016), un héritage évident (et réussi) de L'arme fatale. Comme Piège de cristal sorti un an plus tard, le film pose les bases du film d'action telles qu'elles ont souvent été reprises depuis, mais rarement égalées. Le film de McTiernan, lui aussi un jalon essentiel dans le genre, diffère par l'aspect solitaire (même si pas tout à fait) de John McClane, là où, comme dit plus haut, L'arme fatale repose aussi beaucoup sur l'alchimie entre ses deux acteurs/personnages.

Les suites, malgré le duo d'acteurs qui demeure (mais est de plus en plus en roue libre), suivent une pente descendante, avec gimmicks et moins de maîtrise du rythme. Trente ans plus tard, le film de Donner a su marquer de son empreinte le genre du film d'action et est toujours aussi agréable à regarder, avec en plus ce petit regard d'héritage qui a même poussé la FOX à faire une série, pas forcément recommandable si j'en crois ce que j'ai lu ici et là.

Memories of Murder
8.1

Memories of Murder (2003)

Salinui Chueok

2 h 10 min. Sortie : 23 juin 2004 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Bong Joon-Ho

Flavien M a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Cette semaine, ou en tout cas il y a peu, on a appris que cet été allait ressortir sur grand écran un des plus grands films coréens jamais réalisés. On a aussi appris que la dernière création de son réalisateur allait être en compétition au festival de Cannes. Ce dernier, c'est Bong Joon-ho, le film à Cannes, ce sera Okja, et celui dont je vais vous parler aujourd'hui, c'est bien sûr Memories of Murders (살인의 추억 / Salinui chueok).

Pour faire court, c'est un film policier basé sur une histoire vraie assez sordide de meurtres et viols en série dans la Corée du Sud entre 1986 et 1991, pour un résultat n'ayant permis aucune inculpation. Joyeux, hein ? Je vous parlais la semaine dernière de L'arme fatale, et bien figurez-vous que contre toute attente, il y a un lien entre ces deux films à l'ambiance radicalement différente. Ce qui les réunit, c'est l'aspect buddy movie, qui réunit deux policiers que rien ne prédestinait à travailler ensemble. Après son premier long-métrage Barking Dog, le réalisateur coréen passe l'épreuve de deuxième film avec un brio récompensé par une réception critique élogieuse et une oeuvre qui a passé l'épreuve du temps.

L'aspect film policier, avec son rythme, son intrigue, fonctionne très bien et Bong Joon-ho montre qu'il en maîtrise les codes à la perfection. Mais Memories of Murders est un grand film parce qu'il dépasse ce simple statut. L'ambiance poisseuse, pluvieuse, qui habite sans cesse le métrage lui confère un cachet singulier, qui entre à la fois en résonance avec le déroulement du scénario, celui de l'enquête, et la noirceur des événements réels. La maîtrise de la narration par la mise en scène, la virtuosité du réalisateur à la caméra, notamment pour l'exposition des scènes de crime, détache le film de la mer de films policiers aux gimmicks vus et revus. MoM maîtrise ses codes, mais joue avec sans cesse, entre en relation avec le spectateur pour dialoguer sur le cinéma.
Il n'oublie pas, par moments, d'être drôle sans que cela ne dénote jamais avec le ton assurément sombre de l'ensemble. Il met aussi en avant la confrontation entre les deux policiers, et à travers eux entre deux mondes souvent jugés comme irréconciliables, l'urbain et le rural.

Un indispensable, où Bong Joon-ho montre qu'il est à la fois metteur en scène et directeur d'acteurs. Un film magistral, qui me rappelle que c'est, finalement, le seul que j'ai vu du sud-coréen, peut-être par peur d'être déçu après un tel chef d'oeuvre.

Fantastic Mr. Fox
7.7

Fantastic Mr. Fox (2009)

1 h 27 min. Sortie : 17 février 2010 (France). Aventure, Comédie, Animation

Long-métrage d'animation de Wes Anderson

Flavien M a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Cette semaine, je vous parle d'un film d'un réalisateur dont j'adore à peu près toute la filmographie, Wes Anderson. Et ce film, c'est Fantastic Mr. Fox, son premier essai dans le cinéma d'animation. Adapté d'un roman de Roald Dahl (que je n'ai pas lu), il nous raconte comment un renard chapardeur replonge après s'être retiré de l'activité lors de la naissance de son fils Ash. On retrouve la famille quelques années après cet assagissement, Fox embourbé dans un métier qui l'ennuie et le frustre, Ash en profond mal-être et manque de reconnaissance paternelle, alors qu'arrive le cousin/neveu Kristofferson qui sait tout faire et attise la jalousie d'Ash.

Comme tous les bons films de braquage, Fox décide de remettre le couvert pour un dernier gros coup, embarquant avec lui un opossum puis Kristofferson. Bien sûr, tout ne se passera pas comme prévu et les fermiers volés voudront (littéralement) sa peau. Une histoire qui se déroule avec limpidité et simplicité, les enjeux étant posés rapidement et les obstacles arrivant toujours au bon moment pour relancer le rythme et la narration. La multiplicité des personnages n'empêche jamais de tous les identifier, et le récit aborde des questions plus graves que nombre de films destinés à un jeune public, sans doute parce qu'il n'est pas sa seule cible. Relations familiales, mal-être professionnel et adolescent, conflit entre nature et culture, émancipation et épanouissement et ses limites face à autrui...

Si le film est aussi réussi, c'est bien sûr grâce au récit original de Roald Dahl, mais aussi au travail de Wes Anderson et de l'équipe qui l'entoure. Malgré un nouveau format pour lui (l'animation), Fantastic Mr. Fox s'insère dans sa filmographie comme une évidence. Du casting impeccable (composé d'habitués de l'américain) aux musiques toujours à propos et bien choisies, en passant par la composition ciselée des cadres et un rythme bien particulier, tout fait de cette adaptation un film d'auteur à observer en regard de ce qu'Anderson a pu faire par ailleurs (même s'il peut tout à fait s'apprécier indépendamment). En complément de cette continuité formelle, les thèmes mêmes développés et la manière de les mettre en scène - avec une alternance entre comédie, action et scènes bien plus empreintes de mélancolie - permettent d'identifier la patte du réalisateur.

Un très bon film d'animation, tout en étant un très bon film de Wes Anderson.

Un jour sans fin
7.3

Un jour sans fin (1993)

Groundhog Day

1 h 43 min. Sortie : 28 juillet 1993 (France). Comédie, Fantastique, Romance

Film de Harold Ramis

Flavien M a mis 8/10.

Annotation :

Cette semaine, un classique de la comédie romantique, ce film qu'on appelle régulièrement Le jour de la marmotte (son titre au Québec, cela dit) et qui dans nos contrées est en fait Un jour sans fin.
Harold Ramis, au scénario (avec Danny Rubin) et à la réalisation nous y raconte l'histoire de Phil Connors (exceptionnel Bill Murray), journaliste devant couvrir ce fameux jour avec un reportage pas forcément passionnant. Phil n'aime plus grand monde et en a un peu marre de tout, et après une journée qui le force à rester à Punxsutawney, est contraint de revivre cette journée encore et encore. Chaque matin, le voilà réveillé par les mêmes informations, à revivre les mêmes événements, dans une boucle temporelle dont il ne parvient pas à sortir.

Cette simple situation d'exposition va se voir réitérée tout au cours du film, sans jamais ennuyer, pour une fable sur la rédemption et la guérison. La manière dont la narration parvient à rebondir alors même que le cœur du film est la répétition est un tour de force. Pour y arriver, en plus de compter sur un acteur parfait dans ce rôle, Ramis introduit des mécanismes de rupture dans ces itérations. Chaque journée est le même, et pourtant on voit Phil la vivre de mille manières différentes, passant par tous les états, de l'acceptation à la colère en passant par le refus, etc. Le ton du film, s'il est avant tout une comédie romantique, suit lui aussi ces variations, avec de l'humour, mais aussi des passages beaucoup plus poignants et qui interrogent d'une certaine manière l'existence et sa valeur.

Réussir à tenir ce rythme, à nous emmener chaque même jour dans une journée différente avec Bill Murray, c'est un exercice de style casse-gueule, mais qui ici reste toujours en équilibre sans jamais flancher.

Flavien M

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