Le meilleur d'Almodóvar

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Un chef d'œuvre, un diamant, un bijou. Il n'y a pas de terme adéquat pour décrire la beauté de cette histoire qu'on ne se lasse pas de lire malgré sa tristesse. Culture du genre, amour passionné pour les femmes et pour les hommes qui sont des femmes, les habitudes d'Almodovàr sont les mêmes depuis des décennies maintenant, mais rien, non jamais rien, ne peut rivaliser avec Tout sur ma mère.
PS : vous allez chialer, mais grave.

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On ne doutera sans doute plus du talent incommensurable de Pénélope Cruz, sensuelle et mystique dans ce film. Muse du cinéaste adepte des intrigues noires mais des couleurs chaudes, elle porte a bras le corps ce film dont personne ne doit passer a côté. Et rien que pour la beauté de la guitare espagnole, ça se loupe pas.

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Là on atteint le sommet, le graal de la glauquerie. Bercé lui aussi, dans une photographie gaie et joviale, le quatorzième long métrage de Pedro est pourtant l'un des plus opaque sur le plan scenaristique. Avec pour fond la fameuse question de l'identité sexuelle, Gaël Garcia Bernal (Babel, Amours chiennes...) est au sommet de son art. Entre piqûres d'héroïne, amour de jeunesse et règlements de compte, l'Espagne n'a jamais été aussi survoltée !
PS : c'est vraiment incroyable, vraiment vraiment.

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Sortez les mouchoirs par centaine, de quoi vous faire un bain chaud, du chocolat glacé, du vin rouge, la totale avant de regarder Parle avec elle. On n'en fini plus de rire et de pleurer, un ascenseur émotionnel ? Un grand 8 plutôt. Cœur retourné, remise en question personnelle, envie de profiter de la vie ? Riez, vous verrez, c'est exactement ce qui vous attend à l'apparition du générique de fin.
PS : optez pour du whisky si vous êtes déjà une âme sensible.

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Tragi-comédie burlesque et pétillante, la comédie dramatique Talons Aiguilles illustre parfaitement les relations mères-filles et toute leur complexité. Problématique première de cette épopée loufoque où les femmes sont plus que jamais héroïnes, cette relation plongera le spectateur dans un état d'incompréhension plaisant. On s'y perd, mais on aime ça.
PS : Regardez le avec votre mère, engueulade garantie (réconciliation aussi).

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La définition même du gros bordel : il en va de milles et uns personnages, des hommes, des femmes, des hommes habillées en femme, des vieux, des fous, des moins fous. On ne s'y perd pas pour autant, c'est pour cela que malgré les critiques moyennes, ce film a pour ma part, été la preuve d'un talent inouï. Celui de foutre le bordel tout en rangeant. C'est quand même cool comme don.
PS : abonne toi si toi aussi tu vas avoir ce super pouvoir et plus jamais entendre le "RANGE TA CHAMBRE", oh ouais ce serait cool.

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Un homme au milieu de plusieurs femmes, déchaînées, haineuses, amoureuses, passionnées. Cerné par les créatures de Vénus, imaginez l'enfer. Ensuite on ajoute a la recette son fils, un chauffeur de taxi punk, des flics étranges et des somnifères. Y'a de quoi de devenir fou. Le cocktail Molotov ultra chargé rend bien, chaque élément à une place déterminante et ce florilège d'intrigues rend un vaudeville d'humour noir dont on ne se lasse pas.
PS : si vous êtes un homme, regardez ce film seul et enfermé à triples tours.

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Un accident de voiture, il perd sa femme et sa vue. Sa vie ne sera plus jamais la même. Almodovàr plonge encore une fois ses personnages dans les entrailles de leurs passés, une enquête sur leurs propres vies afin de mieux cerner leur présent et remettre le puzzle en ordre. Sans pièce manquante. Une fresque d'amour sensible et brillamment interprétée. Sorti de ces sentiers battus, le réalisateur créée la surprise avec ce drame puissant.
PS : la aussi, vous pleurerez (je préfère être honnête).

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C'est du grand n'importe quoi, mais c'est n'importe quoi signé Almodovàr, du coup, on voit (à peu près) où il veut en venir. Il s'essaye au genre du huis clos, à bord d'un vol direction Mexico. Évidemment, problème technique, du coup demi tour pour un atterrissage en Espagne. D'où le huis clos qui n'en fini pas. Alors non, on s'ennuie pas, entre scènes de sexe crues, drogues et comportements qui vont avec, les personnages deviennent tous tarés à leur manière et ça part dans tous les sens. Une jungle de comédie cependant salutaire parce que ça marche, on ri. Mais on sait surtout pas trop ce qu'on regarde.
PS : Avec de la drogue dans le sang, peut être qu'on deviendra nous aussi l'un des personnages. Tourner avec Almodovàr, du moins y croire, c'est cool.

Annotation :

Un deuxième huis clos à l'allure un peu plus glauque cette fois. Non sans justesse, le jeu d'Antonio Banderas reste cependant l'atout principal du film. La folie pour thème, l'histoire raconte la séquestration d'une actrice porno par Ricky, un ancien amant d'une nuit, qui après un séjour en hôpital psychiatrique s'obstine a vouloir vivre avec elle. On ne s'ennuiera pas, mais on pourra légitimement se demander quel est le message que le scénariste a voulu faire passer.
PS : si quelqu'un sait, qu'il n'hésite pas. Allez bisous