Le plan séquence de la mort qui tue

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Pour la mythique scène d’entrée dans le restaurant.

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Donc, le gars est un multirécidiviste du plan-séquence. Ici aussi, la continuité de l’action est la marque du rêve.

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Il y a deux ou trois coupes discrètes, sinon, l’idée du film est de traverser le front en un plan séquence…

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Pas forcément un exploit, mais tout de même plusieurs plans intéressants qui étirent leur langueur le long de la rivière, dont un particulièrement réussi.

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Cet accouchement, c’est un peu comme le débarquement dans « Il faut sauver le soldat Ryan ». Après, c’est dur de dérouler un récit.

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Le film est un plan séquence… ce qui rend bien la tension du service, même s’il y a quelques astuces d’éloignement de la scène principale.

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C’est un parti pris qui utilise tout de même des transitions numériques, mais c’est un choix pertinents.

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On se doute qu'il y a des raccords numérique, mais l'enchainement fonctionne sur la durée.

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Non pas un, non pas deux, mais plein de plans séquence, toute l’action est en plans séquence et on se demande pourquoi tant de haine du boulot de montage. C’est bien, aussi, le montage.

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Film plan-séquence, comme un exercice, avec 3-4 coupures + ou - habilement cachées.

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Plusieurs, en fait et très bien amenés et utilisés.