Les Films à la Meilleure Photographie de 2019

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Directeur de la photographie: Alex Hong Kyung-Pyo
Photographie perfectionniste qui joue parfaitement sur ce que les mouvements (ou non-mouvements) de caméra peuvent avoir comme effet sur le spectateur.
L’étonnement du spectateur est à son comble lorsqu’au bout d’une heure et demie arrive le premier travelling derrière l’épaule, avec une caméra qui plonge dans les sous-sols de la maison.
Dès lors, la photo se libère. Les plans atypiques s’enchainent, la caméra bouge à rythme fou.
Toute cette scène de tempête et d’inondation est absolument somptueuse de jeux de lumières, tout comme chaque plan pendant 2h30.

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Directeur de la photographie: Lawrence Sher
D'inspiration très très Taxi Driver mais sans tomber dans le plagiat, ce film est superbe. Esthétique du contraste qui donne un rendu des textures extraordinaire mais sans excès, avec une précision de trait presque digne de Blade Runner, couleurs saturés mais naturelles, lumières tantôt douces tantôt dures et toujours mais jamais tapageuses, ce film a tout parfaitement équilibré sur le plan visuel.
Chapeau au directeur de la photo de... du Dictator de Sacha Baron Cohen!!!????

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Directeur de la photographie: Robert Richardson
La ville de LA et sa belle lumière se sont toujours bien portées à l'écran. Difficile de mal la filmer, surtout avec des voitures et des habits 60s, qui permettent des cadrages simples et efficaces. La force de photo réside plutôt dans son méticuleux placement des personnages dans chaque plan qui offre des images iconiques très inspirées du western (ces scènes à cheval et sur les plateaux de tournages, superbe nous montre que cela est bel et bien la source d'inspiration de Tarantino) t dans la diversité des lumières, des caméras utilisés, qui régalent les pupilles de différentes manières, comme un plat composé de tous les plus beaux aliments du monde qui s'accorderaient harmonieusement pour offrir un feu d'artifice de 2h40. Woula je m'emballe.

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Directeur de la photographie: Hoyte Van Hoytema
Hoyte (Her, Interstellar) est un très grand directeur de la photographie, mais je dois avouer que, bien que très belle, la photographie n'est pas tant que cela au-dessus du lot. Et pourtant Dieu sait que je suis amoureux des images d'espace et de planètes inhabitées. Certains plans sont exceptionnels, et tout particulièrement celui d'ouverture, un des plus beaux que j'ai vu, avec une maitrise parfaite de l'hors champ, qui apparait un instant grâce à un jeu de lumières bluffant.
Cette salle de confort martienne permet de très belles compositions, et on commence déjà à observer les premières séquelles du révolutionnaire Blade Runner 2049 sur l'esthétique de la science fiction dans ces scènes martiennes, justement. Et c'est plutôt bien réussi.
Ce qui manque surtout à la photographie de ce film, c'est une cohésion. Le film n'a pas d'esthétique visuelle globale, ce qui crée un mélange très perturbant au visionnage, et allant jusqu'à nuire au à la cohésion du film sur tous points de vue.
Bref une petite déception tout de même, le chef d'oeuvre tant attendu n'est pas au rendez-vous.

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Directeur de la photographie: Sean Porter
Photo très 1960s et naturelle, ce qui passe toujours très bien. Belles séquences extérieures de nuit et intérieurs bien éclairés.

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Directeur de la photographie: Robbie Ryan.
Filmé en lumière naturelle uniquement et à la bougie (tiens, ca me rappelle étrangement quelqu'autre film, qui en plus se déroule à la même époque et sur les mêmes thématiques). Je n'aime pas quand un se réalisateur ne fait que copier Kubrick, mais on ne peut que louer le travail du directeur de la photo sur ce film. Les shots en 360 par contre, ca passe pas trop...

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Directeur de la photographie: Benoit Delhomme
Visuel parfois magnifique et parfois totalement raté, comme cet étrange effet d'optique flou à la manière d'un Assassination of Jesse James, (d'ailleurs on appelle cet effet "Deakinizer" en hommage au travail de Roger Deakins, directeur de la photo de The Assassination of Jesse James) qui n'est pas des plus subtils, ou bien l'occasionnelle sursaturation des couleurs.

Look un peu trop handheld et candide parfois, où la caméra se met à chercher un autre angle en plein milieu d'un plan.

Nous retiendrons cependant une incroyable scène de dialogue dans une église avec de brillants jeux de mouvements et un passage du jaune, différent de celui cher à Van Gogh, à un bleu frappant. Nous retiendrons aussi une scène de dialogue avec un docteur où la caméra avance et revient sans arrêt, rare moment où la caméra n'est pas handheld.

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Directeur de la photo: Quentin Dupieux ???!!!
Ce gars sait tout faire. Les bruns doux qui lui sont si chers se trouve encore une fois à plétaure dans Le Daim. Il n’y a jamais de plans très originaux, mais c’est perfectionniste, et donc superbe.

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Directeur de la photographie: Claire Mathon
Très sobre, presque un petit peu trop. Les scènes côtières sont très réussies, mais les intérieurs et les décors sont, en effet, bien trop sobres et composés de manière trop naturelle et pas assez "esthétisés" pour rester ancrés dans la mémoire du spectateur. Mais cela permet par contre de donner toute son ampleur au jeu d'acteur et de le retransmettre sans aucun filtre, dans sa beauté naturelle.
En revanche, ce plan d'Héloïse en robe de mariée rayonnante dans l'obscurité, lui, reste bien ancré dans la mémoire du spectateur par sa beauté onirique.

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Directeur de la photographie: Patrick Lin
Esthétique très réussie, parfois presque réaliste, on assiste à de beaux jeux de lumière nocturnes et une grande précision.

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Directeur de la photographie: Pawel Edelman
Des bruns, des nuances, de la simplicité, et de la perfection. Bref bravo.

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Directeur de la photographie: Dan Mindel
Beau job, mais les scènes et plans s'enchainent trop vite pour en profiter. Dommage. 30min sont à couper du film et le reste à étendre et travailler pour regagner les minutes perdues.

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Directeur de la Photographie: Steve Yedlin
Photo trop saturée avec de jolies lumières tout de même, mettant bien en valeur le set design génial.

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Directeur de la photographie: José Luis Alcaine
Style sobre sans être trop facile, mais fluide et efficace. Les choix de couleur des costumes sont en parfaite harmonie et rende très bien à l'écran. Quelques plans qui restent en tête, comme ceux dans la cour d'une maison souterraine aux murs de chaux.