Les Palme d'or depuis 2010

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Etrange film onirique qui nous emmène en Thailande. Une manière de filmer singulière, le réalisateur ayant fait des effets spéciaux manuels et non numériques. L'histoire est difficilement résumable, car chacun y mettra ce qu'il ressent. C'est exactement cela : un film qui se sent, se ressent, plutôt qu'il ne se comprend. Pas évident de rentrer dedans, mais voyage métaphysique assuré pour ceux qui s'accrochent.

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Ce huis-clos est touchant. Les deux acteurs sont incroyables, et la descente aux enfers est très réaliste, pas larmoyante. J'aime le fait qu'on nous laisse trouver l'interprétation que l'on souhaite à la fin. Un film qui remue mais aborde avec justesse la fin de vie. Il mérite la palme, sans aucun doute.

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J'ai beaucoup aimé ce film. Malgré les scènes de sexe trop longues, le film m'a emporté, grâce à deux actrices d'un talent incroyable.

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Pour voyager en Anatolie, rien de tel que ce film. Une histoire très profonde, avec des personnages qui se révèlent peu à peu. On aborde le couple, l'engagement, et la place du riche dans la société. Très beau film, qui bien que long, ne m'a pas ennuyé une seconde.

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Je suis mitigée concernant ce film. Si les deux premiers tiers sont très bien menés, avec l'histoire de Dheepan, sa femme et sa fille fictives, échappés du Sri Lanka qui s'intgègrent en France, la suite est déroutante, et arrive étrangement. Bien sur, belle critique sociale, et je pourrais y voir les prémices des Misérables. Pourtant quelque chose me dérange dans ce dernier tiers... Je garderai plutôt en mémoire de Rouille et d'os d'Audiard.

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Sublime critique de la société, des obstacles administratifs, mais aussi éloge de la solidarité, de l'amour et l'amitié qui permettent de survivre. Déprimant, oui, mais magnifique.

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Plongée dans l'art contemporain, celui qui prétend savoir se préoccuper d'enjeux sociaux. Et là, paf, le personnage principal, se retrouve face à ses contradictions. Une esthétique poussée, superbe. The Square, c'est avant tout l'entre soi, que l'on retrouve, telle une spirale dans laquelle on s'embarque avec le personnage. Des scènes loufoques, des personnages qui se voient dire leur quarte vérités. Y'a pas à dire, la Palme, il l'a pas volé.

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"On choisit pas sa famille". Kore-eda nous montre avec ce film qu'au contraire, lorsqu'on la choisit, les liens sont beaux, forts. Lorsque la pauvreté menace, le semblant de famille que l'on a fait beaucoup à notre bonheur. Un beau film poignant, précurseur d'un Parasite, sur les familles précaires - dans tous les sens du terme - au Japon.

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Que dire de ce film ? Un suspens incroyable, des moments de rigolade certains, et un fond social très fort. Rien à redire, une réussite !