Les claques d'une vie

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C'est à ce moment précis que je devins la prise de conscience de Jack.

J'ai jamais autant aimé me prendre une claque ! De Brad Pitt, à Edward Norton en passant par Helena Bonham Carter, rien à jeter dans ce casting ! Ils collent parfaitement, les décors sont nickels, tout est parfaitement juste, la même atmosphère que le bouquin avec de petits clins d'oeil pour rendre cette odeur de souffre qu'on trouve en tournant les pages écrites par Palahniuk et un climax d'anthologie avec le mythique where is my mind final.

C'est un de mes chefs d'oeuvres. Mourance d'or, amour éternel et tout le blabla ! Je suis à deux doigts de me faire faire la couette, les taies d'oreiller, la lunette des chiottes à son effigie mais ce serait aller contre les principes de Tyler.

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"On peut abandonner son intégrité pour presque rien, mais c’est tout ce que nous possédons réellement, tout ce qui nous reste à la fin."

Voilà.

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On devrait le rendre obligatoire comme rite initiatique d'entrée dans l'adolescence ! Tellement mieux comme référence que les anges de l'île des vérité qui est aveugle, dans le pré mais qui veut coucher avec la belle et ses confessions intimes...

On pourrait citer tout le film rien que pour les punchlines qui sont à méditer ! Robin Williams y est sublime de justesse, tout comme le reste du casting.

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A croire qu'ils savaient comment faire pour m'attirer dans leur filet ! Une affiche intrigante, une énigme historique, un pseudo biopic ? J'étais fichue ! Et encore pire au bout des 3 premières minutes où arrive de nulle part la punchline qui fait ma journée !( j'ai une passion dévorante pour les punchlines)

Même si le côté "j'enfile mon costume de Stéphane Bern et je résous les Secret D'Histoires" est sacrifié sur l'hôtel de l'intrigue (oui, la version défendu par le réalisateur est tout de même peu crédible), ce film m'a permis de découvrir Rhys Ifans. J'en étais restés à la version de l'abruti qui accompagne Hugh Grant au cinoche avec un masque de plongée. Ce n'était pas lui rendre justice.

Il a des faiblesses, beaucoup de flashbacks, un final négocié trop vite ou de façon trop bouillonne. Mais il y a des films qui vous touchent le coeur, on ne sait trop pourquoi, celui-là en fait partie.

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Déjà Keira Knightley c'est ma copine, enfin c'est l'actrice préférée d'une grande amie à moi donc ça en fait ma copine. C'est mon côté chien de meute qui fait surface. Hum....
Je disais donc c'est ma copine et encore plus depuis Orgueil et préjugés où je l'ai trouvé impeccable.

Ensuite j'étais curieuse de découvrir Andrew Garfield ailleurs que dans Social Network et le sujet me parlait bien. Autant dire que j'ai pas été déçue du voyage !
Magistralement interprété : Keira Knightley toute en retenue presque discrète, laissant le talent de Carey Mulligan et l'intensité d'Andrew Garfield exploser ! A vous retourner l'estomac.

Sujet d'actualité (ou presque) : le don d'organe, l'utilisation du corps humain, la traite des hommes, un film qui fait réfléchir et cela flatte épisodiquement la cérébrale que je suis (où que je me plais à penser être ?!)

Dans mon entourage, ça a été soit "j'ai détesté", soit "j'ai aimé", un film dans lequel on rentre ou on ne rentre pas donc. J'aime les films tranchés.

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Ce n'est pas le film que je voulais faire figurer ici mais la bande son de Rachel Portman qui est magistrale. Elle apporte énormément au film qui reste un biopic sympa à regarder mais sans plus.

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Transcendantale !
Ma passion pour les biopics est plus que satisfaite, l'angliciste que je suis ne pouvait pas rater une occasion de voir l'Histoire du père de notre chère Elisabeth 2 ! (Stéphane Bern a pris le pouvoir sur moi !)

Et quelle histoire ! On délaisse la dimension historique notamment la partie ou Edward VIII collabore avec les nazis pour se concentrer sur l'aventure humaine de ce méconnu Georges V, la royauté britannique prend aspect humain ! (Diantre ce sont donc des être de chair et de sang ?! )

Emmené par un casting brillant, un duo désopilant (Geoffrey Rush et Colin Firth) alors oui, certains diront avec raison qu'il a un côté lisse, calibré pour les oscars mais sa force réside dans sa capacité à rendre passionnante une histoire qui au départ, n'aurait attiré que peu de gens. "- Alors c'est l'histoire d'un bègue qui va voir son orthophoniste...- Oui ben merci vieux mais on repassera ! "
Et pourtant au milieu d'une saison morose (l'hiver et ses carences en vitamine D), dans un climat ambiant qui nous fait frôler la dépression et l'overdose de Lexo1000, on se prend à sourire bêtement, à aimer un tant soit peu notre voisin ( fou que nous sommes !) et à reconsidérer notre misanthropie pour les plus atteints ! Rassurez-vous, ça ne m'a duré qu'un temps ! Tout est rentré dans l'ordre le lendemain.

Bref, 1h58 de relativisme et de bonne humeur, ça ne se refuse pas.

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Je fais partie de la minorité probablement qualifiée d'hérétique qui a préféré RocknRolla à Snatch, comment pouvait-il en être autrement avec cette B.O de feu et cette intro qui te donnent juste envie d'attraper une tondeuse pour te faire une crête, avant de te claquer une douille monstrueuse et d'enfiler ton jean le plus destroy ?

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Mise au défi de le regarder par une amie (et il me fallait au moins ça pour dépasser mes préjugés sur un film coréen ! Oui, je sais... Mais si on peut plus être con maintenant...) Et ben la claque réside dans le fait que je m'attendais pas du tout à trouver une photographie si belle, une musique si bien choisie, des acteurs si bons et au final, de la poésie dans ce film.
Mea culpa.