Les films qui font un bras d'honneur aux bouquins

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Et oui ! D'un bouquin pas génial, on peut tirer la source d'un film révolutionnaire. A tel point que beaucoup ont oublié qu'il y'avait effectivement un livre à la base.

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Astucieux : prendre la BD de Jean Giraud et lui calquer un univers plus proche de Moebius (son pseudo). On aime ou pas mais rien à voir avec l'original !

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Alors, oui, le film n'est jamais sorti et on a droit ici au documentaire. Mais, au vu des paroles de Jodorowsky, on se doute que l'oeuvre aurait eu son monde à part. D'ailleurs, il le dit lui-même : "à chaque image, je violais Frank Herbet. Mais gentiment"

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Et oui, forcément. Le livre se centrait sur le fils, le film choisit le père, répondant mieux aux obsessions de Kubrick. Psychologie, destins des personnages, conduite de l'histoire, tout dépasse l'oeuvre de King

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King s'était plaint de l'adaptation de Shining par Kubrick (jusqu'à commander sa propre vision sous forme de téléfilm) mais il aurait peut-être dû concentrer son animosité sur ce film. Qui perd toute la rage du livre.

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Alors oui, tout le principe de la nouvelle de K. Dick est là. Mais le texte faisait à peine 100 pages. Le film étend l'univers à tel point qu'on ne peut plus vraiment parler d'adaptation.

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Celui-là, c'est personnel. Non, Tintin n'a pas le visage carré, non il n'y a jamais de sang dans Tintin et non, Tintin, ce n'est pas ça. Là, c'est juste autre chose...

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Ou comment prendre un texte pour enfant d'à peine 200 pages, le mélanger avec d'autres oeuvres de l'auteur et en faire une saga de presque 10h. Tolkien n'est plus très présent dans tout ce raffut.

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On retrouve quelques bouts du livre mais le film part tellement en sucette sur les personnages qu'on ne peut décemment faire de parallèle

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Sans commentaire. Un film qui n'emprunte au livre que son titre.

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Ou comment extraire l'idée principale d'un livre, la transformer pour en faire un bon vieux blockbuster qui n'a plus rien à voir.

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Le livre était un gros machin, ampoulé, complexe et pas toujours très plaisant. Le film tente des choses mais le tournage fut à priori si complexe (je conseille le documentaire Fucking Kassovitz) qu'on se retrouve avec un produit hybride, unique.

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Ou comment transformer un conte populaire en gigantesque action movie avec une armure et une épée pour Blanche-Neige !

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Les livres sont une puissante réflexion sur l'IA et ses intéractions avec l'espèce humain. Le film n'est qu'une vaste vitrine publicitaire.

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Bel effort de modernisation des Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos mais au final, "non", ce n'est pas pareil, non.

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No comment !

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D'une idée de base similaire, le film trouve sa propre voie, éloignée de la BD.

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Du bouquin touffu, Kassovitz élague franchement, supprimant même un des personnages principaux. On aime ou pas mais même si Grangé a approuvé le film, on ne parle plus tout à fait de la même histoire

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Double ou pas ? Le film est assez clair, le livre aussi mais dans l'autre sens.