Les meilleurs débuts de film

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Du carton d'intro jusqu'à la première scène de crash, l'introduction de ce film est un exemple d'exposition réussie et de tension en crescendo. Le film reste à la hauteur de ce premier quart d'heure.

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Une intro complétement dingue et hystérique qui m'a fait miroiter un film tout azimut. Malheureusement entre cette scène et un final on ne peut plus dingue, j'ai trouvé le reste du film étrangement amorphe.

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La scène d'intro extrêmement prenante, réaliste et choc...puis un film qui se déroule bien, mais sans que j'eus à nouveau le souffle coupé.

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Pour une intro de film d'horreur, on a rarement fait mieux que ces deux premiers plans. D'abord, un plan en caméra subjective qui nous fait vivre l'expérience d'un tueur masqué. Ensuite, un travelling arrière qui nous révèle l'identité du tueur: un enfant en tenu d'Arlequin tenant un couteau de cuisine long comme le bras. Une scène que n'aurait pas reniée Argento et une intro qui conditionne toute notre perception pour le reste du film.

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Je me rappelle mal du tout...mais le plan séquence ultra-chorégraphié qui ouvre le film reste une prouesse.

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Les premières minutes du premier film d'Eisenstein m'ont surpris par leur inventivité, aussi bien dans la narration disloquée que dans les trucages.

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Les zombis sont rentré dans la culture "mainstream" au milieu des années 2000. Ce phénomène a généralisé une certaine forme du genre, avec souvent un montage parallèle d'actualité en introduction, pour signifier l’avènement d'un nouvel ordre.
20 ans plus tôt Romero a intelligemment situé le début de son film dans une chaine d'information TV. L'histoire d'abord, relayée par des actualités impuissante, se recentre ensuite sur les protagonistes, qui fuient en hélicoptère.
Celle mise en place fait immédiatement naître une impression d'hécatombe et de débacle. Ajoutée à cela, la terrible scène de raid dans un immeuble contaminé donne ce qui est, selon moi, la meilleure ouverture de film de zombis possible.

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Découpée en trois parties (la rencontre avec Kane, le déluge d'actualité et le briefing des journalistes), cette ouverture, menée tambour battant et absolument culte, a dû faire naître des milliers de vocations de réalisateur à l'époque, et peut-être encore aujourd'hui. Comme dans la grève, c'est la première scène du premier film d'un réalisateur qui va marquer le cinéma.

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Une des ouvertures de film les plus étranges qui soit, portée par une sorte de mystère surréaliste latent. David Lynch fera de cette ouverture son mantra pour plusieurs de ses films et on note aussi un générique de début défilant en arrière 20 ans avant Star Wars. En quatrième vitesse, particulièrement rêche et brutal, est comme pris en sandwich entre cette ouverture et un final à la mesure de ce premier choc.

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L'oeil coupé au rasoir...

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Réglée comme du papier à musique, l'exposition du "Prince des ténèbres" s'enchaine sur près de 30 minutes, et installe les élèments du long-métrage dans un même mouvement, un même tempo. Ce n'est pas une coincidence si Carpenter écrit lui-même la BO de ses films et ici, sa maîtrise du rythme cinématographique atteint son l'apogée.

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Les frères Safdie ont selon moi un vrai sens du rythme, ce qui est leur grande force. Dans ce film, et Good Time, il est frappant de voir comment l'introduction nous fait plonger "in media res", en plein dans une histoire déjà amorcée. Lorsque le générique apparaît, 10 à 15 minutes plus tard, une part de l'histoire semble déjà révolue, et le sentiment que tout peut alors se passer lance une nouvelle fois le film.