Marathon Disney

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Le premier Disney. Un film qui accuse beaucoup de longueurs (malgré sa petite durée), et qui peut s'avérer frustrant tant tout dégouline de naïveté et de mièvrerie.
Il n'empêche que le film est une véritable révolution technique pour l'époque (premier long métrage d'animation en couleur, et sonore !), et reste très agréable à regarder aujourd'hui !
Un film a regarder plus pour son impact sur l'industrie que pour son scénario.

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Un résultat en demi-teinte pour ce deuxième long-métrage.
Si l'histoire est plus complexe et rythmée que "Blanche-Neige", on déplore une édulcoration du conte de Collodi avec un Pinocchio assagi à tel point qu'il en devient insupportable. La morale en devient maladroite, vu que de toutes façons la fée bleue sera toujours là pour sortir Pinocchio et Jiminy Cricket (qui ne sert littéralement à rien) du moindre problème.
A noter des chansons moins mémorables, et une animation qui, même si elle reste impressionnante (les nombreux travellings du village sont tellement fluides et complexes grâce à la caméra multiplane), est peut-être moins percutante que "Blanche-Neige", la faute peut-être à un aspect plus cartoon.

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Succession de court-métrages musicaux, "Fantasia" fait office de petit OVNI dans la filmographie Disney.
Véritable expérience pour le spectateur, c'est aussi un vrai petit laboratoire d’expérimentations en terme d'animation, de mise en scène, de direction artistique...
Malheureusement le gros défaut de ce genre de film, c'est que les séquences sont assez inégales, et on passe du bon (l'abstraite "Toccata et Fugue en Ré Mineur", le classique "L'Apprenti Sorcier"...), au dispensable ("Le Sacre du Printemps", "La Danse des Heures"...).
Un film loin d'être inintéressant mais qui pêche par sa durée (2h quand même !).

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Bien moins ambitieux que ces prédécesseurs, "Dumbo" voit Disney revenir à quelque chose plus simple, de plus cartoonesque, rappelant les "Silly Symphonies" des années 30.
Il en résulte un film qui peine à faire tenir son propos sur une heure entière (la même histoire aurait pu être racontée dans un court-métrage d'une demi-heure), et dont ressort ce côté un peu bâclé.
Un film souvent drôle et touchant, mais qui peine à vraiment décoller (contrairement à son personnage).

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Derrière ses airs d'avalanche de niaiserie avec ses fleurs, ses lapins et ses papillons, Bambi est un petit bijou d'animation.
Véritable ode à la nature, beaucoup de séquences se révèlent impressionnantes (l'incendie, le combat entre les deux faons, l'orage...) et voir évoluer tous ces personnages dans cette nature brumeuse, presque impressionniste, est un bonheur.
Mais la prouesse technique ne cache pas les lacunes d'un scénario quasi-inexistant, qui traîîîîîîîîîîne en longueur durant toute la seconde moitié du film qui ne raconte pas grand chose...

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Alors que les Etats-Unis se sont engagés dans la Seconde Guerre Mondiale, "Saludos Amigos" est le premier d'une série de films assez osef que Disney sort pour renflouer les caisses.
Compilation de quatre courts-métrages à la qualité très variable, entrecoupés d'interludes documentaires sur l'Amérique du Sud à l'intérêt très discutable, on ne sait pas vraiment à qui s'adresse ce "Saludos Amigos" décousu, court, peu ambitieux, mais qui se laisse regarder.

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Second épisode d'un diptyque sur l'Amérique Latine, "Les Trois Caballeros" est une nouvelle compilation de court-métrages qui abandonne l'aspect documentaire du film précédent.
Si le film démarre bien avec deux courts-métrages plutôt sympa, et ces séquences qui mélangent animation et prises de vue réelles, on devient vite excédés par l'absence de fil rouge, rendant le film très décousu et vite chiant; mais surtout par les aventures d'un Donald ultra-relou en plein tourisme sexuel autour du monde.

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Un film qui se veut la suite spirituelle de "Fantasia", mais qui n'en atteint jamais le niveau. D'une part parce qu'il n'y a finalement que très peu de courts-métrages purement musicaux (on a souvent la présence d'un narrateur qui ne peut pas s'empêcher de commenter TOUTES les actions des personnages comme dans "Pierre et le Loup"). Mais surtout parce que les courts-métrages sont très courts, peu ambitieux et anecdotiques pour prétendre au même statut que le film de 1940.
Egalement, il y a ce côté "compilation" caractéristique des Disney de cette période là, avec l'absence de fil rouge, rendant le tout assez bordélique et chiant.

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Une compilation de deux courts-métrages, "Bongo" et "Mickey et le Haricot Magique".
Pas vraiment mauvais, les deux court-métrages sont surtout beaucoup trop longs et ruinés par des interludes inutiles (sans déconner, le ventriloque et ses marionnettes de merde qui interviennent toutes les 30s...).
Sans grand intérêt, le film est surtout un nouveau moyen pour ramener un peu de sous à un studio grandement marqué par la Seconde Guerre Mondiale, financièrement parlant; mais aussi un prétexte pour continuer les expérimentations en terme de mélange d'animation et de prises de vues réelles, particulièrement nombreuses dans ce film.

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Cette énième compilation de courts-métrages, même si elle reste dans la droite lignée des Disney de cette époque-là (peu ambitieux, films faits à la va-vite et à moindre coup pour engranger un max de bénéfices), reste quand même plus agréable à regarder que les précédentes grâce à la grande diversité des courts-métrages proposés, qui alternent entre contes, poèmes mis en images ou encore petites interludes musicales.

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Dernière compilation produite par les studios durant les années 40, "Le Crapaud et le Maître d'Ecole" voit Disney rendre hommage aux héros de la littérature anglophone.
Si "Le Crapaud" reste un court-métrage sympathique avec son petit lot de rebondissements; "Le Maître d'Ecole", aurait pu développer ce côté épouvante (étonnant pour un Disney), mais préfère baser toute son intrigue sur un triangle amoureux peu intéressant.
Disney, pleinement remis de la crise des années 40, reviendra à la réalisation de projets plus ambitieux dès l'année suivante avec "Cendrillon".

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Mettant fin à la loooongue série de compilations osef des années 40, "Cendrillon" permet au studio de démarrer une nouvelle ère pleine d'ambitions.
Si le film marque un retour à la féerie, occasionnant quelques bonnes séquences (la scène des bulles par exemple), cela ne suffit pas à masquer les défauts évidents d'un scénario manichéen, tenant sur un timbre, un univers peu développé et qui rappelle peut-être un peu trop celui de "Blanche-Neige".
Ça reste quand même un film très agréable à regarder, et le meilleur Disney depuis une bonne dizaine d'années.

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Disney se lâche complètement dans cette adaptation sous LSD du roman de Lewis Caroll, bouleversant volontairement ses propres codes narratifs. Fourmillant d'idées et nous emmenant dans de nombreux tableaux, ce rythme effréné constitue à la fois la force et la faiblesse (beaucoup de personnages, beaucoup de chansons en 1h15) d'un film, désavoué par son propre auteur, mais qui reste profondément marquant.

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A l'instar de Pinocchio, Disney s'approprie complètement le personnage de Peter Pan pour en faire un personnage bien différent du roman d'origine, et pour un résultat décevant !
Le Peter Pan de Disney est un personnage complètement insupportable, têtu, sadique et qu'on érige pourtant en dieu vivant sur une île dont les habitants sont tout autant insupportables (les garçons perdus cons comme un robinet, les bitches de sirènes ou cette connasse de Clochette qui poucave Peter Pan parce qu'elle fait une petite crise de jalousie).
La morale du film en devient très ambiguë, mais on retiendra quand même une animation de qualité (notamment pour les personnages de Clochette et de Crochet).

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Bénéficiant du format Cinemascope, "La Belle et le Clochard" voit toute une bande de chiens évoluer dans des décors somptueux, servis en plus par une animation qui leur font honneur (les scènes de combat notamment).
Loin d'être déplaisante cette aventure à hauteur de quatre pattes manque pourtant cruellement d'enjeux pour se révéler divertissante du début à la fin.

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Projet ultra-ambitieux avec son format 70mm, son ambiance médiévale et ses décors semblables à des enluminures. Le film a décidément beaucoup de gueule mais cela ne suffit pas à masquer les lacunes scénaristiques d'un film qui se rapproche beaucoup trop de "Blanche-Neige" ou "Cendrillon", et d'une héroïne qui semble plus vide que jamais. Reste des décors magnifiques et une méchante cultissime.
Le film fait un joli petit bide à sa sortie, ce sera le dernier film de princesses estampillé Disney pendant un bon paquet d'années.

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Après l'échec de la "Belle au Bois Dormant", Disney décide de délaisser les contes de fées des années 50 pour passer à la comédie d'aventures avec succès !
L'esprit se veut plus british, plus réaliste avec des thématiques actuelles, avec notamment une Cruella d'Enfer parmi les méchants les plus mémorables de Disney.

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L'adaptation de la légende arthurienne par Disney se révèle extrêmement décevante tant elle manque d'ambition et d'essence épique. Au contraire, le film est bancal, ennuyeux, sorte de succession de sketchs sans véritable fil rouge, sans aucun enjeu et ponctués de gags assez lourdingues. Même les personnages sont creux et ne possèdent aucun charisme.
On ne ressort pas grandi de cette aventure et la fin est expédiée en deux minutes, preuve ultime d'un film fainéant et qui ne maîtrise pas son sujet.

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"Le Livre de la Jungle" propose une nouvelle épopée, bourrée de personnages drôles et attachants (Kaa, Baloo, les éléphants...), mais qui s'articule peut-être un peu trop autour des interludes musicaux pour se révéler vraiment intéressant du début à la fin.
Il reste quand même une belle aventure magnifiquement animée. Dernier film produit du vivant de Walt Disney, il marque la fin d'une époque.

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Premier film produit après la mort de Walt, très peu de prises de risques pour ces "Aristochats" qui vont piocher des influences dans les anciens Disney ("Les 101 Dalmatiens" et "La Belle et le Clochard" notamment).
Malgré une formule déjà vue, le film n'en reste pas moins très drôle, très agréable à regarder, et bourré de personnages charismatiques (des petits chatons trop mignons !).

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Film amorçant le déclin des studios de par son succès au box-office bien moins important, "Robin des Bois" se révèle très vite comme un très bon divertissement aux dialogues savoureux servis par une VF impeccable.
Ce Disney souffre néanmoins d'un côté recyclage et bâclé. La musique se révèle extrêmement faible et peu marquante, certains personnages et certaines animations sont carrément repris d'anciens films (Kaa pour Persifleur, Baloo pour Petit Jean, les vautours...), et la fin est complètement expédiée (le roi revient sans explication et pouf c'est fini).

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Alors que les compilations sans intérêt des années 40 semblaient loin derrière nous, Disney débarque en 1977 avec cette compilation de trois courts-métrages mettant en scène Winnie l'Ourson et ses amis de la Forêt des Rêves Bleus. Avalanche de niaiserie et manquant cruellement d'enjeux (notamment du au format compilation), le film se destine avant tout à un public de bambins, et se révèle bien ennuyeux passé 7 ans.

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Si Bernard et Bianca se révèle attachant sur bien des aspects (cette histoire d'ONU version rongeurs; la séquence de décollage mémorable...), c'est bien le manque d'ambition et le développement quasi-inexistant des personnages qui font de cette aventure l'une des moins marquantes de Disney.

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Près de 40 ans après "Bambi", Disney revient avec un film qui sent bon la nature, ses beaux paysages et ses animaux trop mignons. On sent un Disney qui se veut peut-être plus sombre et mature (tendance qui se confirmera avec le film suivant), et la première moitié est poignante avec cette histoire de meilleurs amis rattrapés par leur condition de chasseur et de chassé.
Mais Disney se fait rattraper par ses tares et la seconde moitié n'est qu'une avalanche de mièvrerie avec chansons inutiles et histoire d'amour qui surprend tant elle arrive comme un cheveu sur la soupe.
Heureusement, le final, incroyable, vient rattraper le tout, faisant de ce film, un spectacle très plaisant même si assez déséquilibré.

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A une époque marquée par "Conan" ou "Donjons et Dragons", Disney veut sortir son film de Fantasy ("Le Seigneur des Anneaux" de Bakshi et le cultissime "Métal Hurlant" sont également passés par là !). Il en résulte un film très beau, plus sombre (peut-être le film le plus violent du studio), mais qui est beaucoup trop inspiré d'œuvres déjà existantes ("Le Seigneur des Anneaux" et "Star Wars" en tête) pour se révéler vraiment surprenant et intéressant. Les personnages manquent également cruellement d'originalité (et le méchant est en carton !).
Pas la bouse tant décriée, on retiendra quelques scènes mémorables (les séquences dans le château du Roi Cornu notamment), mais le film reste largement oubliable.

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Inspiré de Sherlock Holmes, "Basil, Détective Privé", même s'il ne fait pas partie des films les plus mémorables de Disney est un bon divertissement, emmené surtout par un antagoniste charismatique et des chansons qui envoient du bois !

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Film annonçant le Second Age d'Or de Disney (plus de 120 millions au box-office de l'époque !), "Oliver et Compagnie" transpose le "Oliver Twist" de Dickens dans le New York crasseux des années 80 (et en version féline !). Plus actuel et réaliste que les précédentes réalisations du studio, cet univers a de la gueule et on sera admiratifs devant les plans aériens de Manhattan du début du film.
Le film propose également toute une galerie de personnages mémorables qu'ils soient humains (Sikes, Fagin...) ou animaux (Tito, Francis...).
Un Disney vraiment sous-côté.

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Trente ans tout pile après "La Belle au Bois Dormant", Disney rempile avec les "films de princesses". Si le film propose un univers subaquatique fascinant et des personnages marquants, le studio se heurte très vite aux limites du genre et propose une histoire traitée de manière bancale et convenue qui contient néanmoins son petit lot de musiques/scènes cultes, mais surtout une Ursula d'enfer (les méchant(e)s sont toujours plutôt réussis chez Disney !).
Le film sera un immense succès commercial, encourageant le studio à, dorénavant, proposer plus de films de ce genre.

Annotation :

Suite de Bernard et Bianca, et, à mon avis, bien plus palpitant que le premier ! Celui-ci nous emmenant sur les terres sauvages d'Australie, un décor à mon sens plus palpitant et exotique que le bayou du premier épisode.
Premier film des années 90, on note également une grosse évolution technique, Disney repoussant les limites de son animation en proposant quelques scènes mémorables (séquence d'intro, intégralement par ordinateur; toute la séquence aérienne avec le faucon...).
Un bon film d'aventure malheureusement bridé par le manque de charisme de ses deux héros principaux.

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Après "La Petite Sirène", Disney rempile avec "La Belle et la Bête", donnant lieu à une seconde vague de "films de princesses" chez le studio.
"La Belle et la Bête", c'est l'histoire de Belle, héroïne Disney qui échappe quelque peu aux clichés de sa profession (caractérielle, passionnée de lecture, elle n'hésite pas à tej le Gaston qui la drague lourdement) qui se heurte à la Bête, qui en s'éprenant de Belle, va réapprendre à aimer et à être humain.
Tout cela donne lieu à une chouette petite histoire avec une belle morale, mais les chansons du film sont très moyennes, et la relation entre la Belle et la Bête est assez mal amenée (les deux passant de la haine réciproque, au grand amour en l'espace de quelques scènes), donnant au tout un petit goût d'inachevé.