Mes 10 scènes de Cinéma Favorites.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=myhnAZFR1po
Scène : Duelling Banjo

Pourquoi ? : Parce que cette scène qui ouvre carrément le film, nous plonge instantanément dans l'ambiance de Déliverance. On y découvre le type de personnage que l'on va côtoyer. Nos héros sont entourés de redneck, édenté, mal habillé, de naissance possiblement douteuse, bref, on est dans l'"Amérique profonde". Une confrontation musicale entre les différences. Un homme de la ville et un péquenaud probablement consanguin. Une guitare (instrument plus noble) contre un Banjo (un instrument plus modeste). Un moment unique vécu autant dans la vie du spectateur que dans celles des personnages Un duel mémorable.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=u9S41Kplsbs
Scène : U.S.S Indianapolis

Pourquoi ? : Cette scène des Dents de la Mer me marque à chaque fois parce que c'est tout simplement une des plus terrifiante du film. Tout l’essence des Dents de la Mer y est concentré, et qui pourtant, ne montre que l'acteur Robert Shaw en train de débiter un monologue. Le film repose beaucoup sur l'"auto suggestion". Partit pris cinématographique réputé pour avoir fait naitre certaine des plus grosse angoisse cinématographique. On ne montre rien, ou presque rien, l'imagination du spectateur, sans limites, fait le reste. Quint raconte son service dans l'armée pendant la seconde guerre mondiale, lorsqu'il était en poste sur l'U.S.S Indianapolis, alors charger dans le plus grand des secrets de livrer la bombe A de Hiroshima. Le bateau fût coulé par une torpille, et les naufragés, en plein océan, attendent impatiemment les secours. L'histoire commence à prendre une tournure de plus en plus dérangeante, inquiétante et terrifiante, a mesure que Quint continue. Filmé en plan séquence au début du monologue, avec un léger traveling avant, le montage se fracture ensuite pour montrer les réaction effaré de Brody et Hooper pour ensuite revenir sur Quint quand on apprend dans l’effroi que les requins ont décimé plus des 3/4 des survivants, flottant dans l'eau. Quint attendant sont tour pour être dévoré. Glaçant.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=8BYSYE1zXUw
Scène : Vous êtes un Répliquant.

Pourquoi ? : Parce que dans cette scène, le jeu d'acteur est tout simplement émouvant. Rachel vient voir Deckard pour lui demander des explications quand au test de Voight-Kampff qu'il a effectuer sur elle (visant a déterminer si elle est une Replicante ou non).
La jeune femme, sur d'elle, raconte a Deckard des souvenirs précis qu'elle a de son enfance, pour prouver qu'elle n'est pas un androïde. Comme celui de cette petite araignée, qu'elle a regarder faire sa toile tout l'hiver. Deckard, lui même dans la confidence a propos des secrets de fabrication des Réplicant, lui prouve que ses souvenirs "ne sont pas les siens" en anticipant mot pour mot ce qu'elle allait dire. Il lui explique que se sont des souvenirs artificiel implanté, appartenant en fait à la nièce du créateur des Répliquant. Rachel, qui à peine quelque seconde avant rien n'aurait pu lui faire croire un seul instant qu'elle ne soit pas humaine, comprend. Instantanément les larmes lui viennent au yeux ( ces robots étant des copies parfaite des humains). Deckard voyant le désarroi émotionnel qu'il vient de susciter de manière cruel, essaye de se rattraper en disant qu'il vient de "plaisanter" avec elle. Mais le mal est fait. Déchirant.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=euhUfZGddwk
Scène : Gizmo joue du synthé.

Pourquoi ? : Je pense que tout le monde qui a vu Gremlins est tomber instantanément amoureux de Gizmo, la première fois qu'il est sortit de sa boite. Le fait est, déjà, que la créature soit réel à l’écran, sans effets numérique, a rendu Gizmo aussi vrai que nature, et forcément, nos émotions a son égard, réelles elles aussi. L'expérience que j'ai ressentit, et que je ressent toujours, est quasi égale a celles où on joue avec chiot ou un chaton tout mignon. Bref, la scène ou Gizmo chante et Billy joue du synthé, où il apprennent a se connaitre en quelque sorte, sans parler, est tout simplement "belle". L'innocence de la petite créature ne laisse pas indifférent. A ce moment là, tout le monde je pense, a rêver d'avoir un Mogwaï pour lui.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=X5gee4d9dMU
Scène : "C'est quand vous voulez, Sergent Pembry".

Pourquoi ? : Hannibal Lecter, dans le Silence des Agneaux, n'avait jusqu’à cette scène effroyable, encore jamais montré de quelle cruauté il était capable. Jusqu’à alors toujours enfermer derrière une vitre ou des barreaux, on avait eu vents de ses méfaits sordide que part le biais de témoignage. Personnage dérangeant car psychopathe mais "courtois" avant tout, c'est avant tout dans notre imaginaire que l'on pouvait seulement "essayer" d'entrevoir comment une personnage d'apparence si respectable pouvait faire les choses les plus horribles. Dans cette scène, Hannibal est dans une sorte de cage au milieu d'une grande pièce, il est transporté par du Bach, qu'il écoute sur un vielle enregistreur. Les agents de police lui apporte alors son repas en entrant " à l'intérieur " de la cellule, chose qui ne se produisait JAMAIS dans l’ancienne asile ou Hannibal était enfermé, à Baltimore. La musique de Bach continue de jouer pendant qu'Hannibal est menotté le temps du service. Bien sur, il avait tout prévu. Hannibal montre son vrai jour, on agressant de manière ultra violente les deux agents....a coup de matraque....et de dents ! ... Les deux policiers mort, Hannibal reste néanmoins quelque instant encore a profiter de la mélodie de Bach, deux cadavres mutilé a ses pieds, du sang frais sur le visage. Non sans une certaine nonchalance, il daigne quitter sa cellule, et procède a son évasion dans le calme le plus plat. Glaçant.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=2D9ff7MvfUs
Scène : L'enclos du T-Rex.

Pourquoi ? : On va la faire courte, tout simplement parce que le dinosaures est progressivement montrer à la caméra. La tension monte. Son enclot, sous la force de la tempête tropicale, cède, et la bête en sort, pour se montrer pleinement pour la première fois. Il rugit comme un animal furieux, surement le son le plus bad ass que je j'ai jamais entendu. Ian Malcolm nous le lache son célèbre "Putain, j'en ait marre d'avoir toujours raison". Et c'est dans cette scène culte a tout jamais, que l'on a pris pleinement conscience de l’avancer technologique rendu possible par ILM et par Stan Winston. Le dinosaure le plus beau et réaliste jamais réalisé, et encore a ce jour je l'affirme. Mélange d'animatronique et de CGI. Frissons !

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=cN7OdT1lQQ0
Scène : Klendathu Drop.

Pourquoi ? : A l'époque je rêvais de devenir militaire et avec du recul, j'ai vraiment l'impression que c'est a cause de cette scène. Les soldats de l'infanterie mobile vont enfin aller en découdre avec les Arachnides. Les vaisseau de la fédération sont en orbite au dessus de Klendathu pour le débarquement. La musique de Basil Poledouris, a jamais graver dans ma mémoire, s'amorce, et l'invasion commence. Si vous avez vu Il Faut Sauver le Soldat Ryan et sa scène du débarquement de Normandie, Klendathu Drop en est l'équivalent dans le domaine de la science fiction. Impressionnant !

Annotation :

https://youtu.be/vvrGIxmv7wY?t=58s
Scène : La poursuite final.

Pourquoi ? : Il faut savoir que en 1998, j'avais 6 ans. J’étais donc dans ma grosse période dinosaure et/ou bestiole géante. Merci Jurassic Park ;) O'joie quand j'ai appris que Godzilla allait sortir sur les écrans (vu je ne mens pas, j'ai été voir ça a 6 ans et je m'en rappelle). Encore à ce jour, bien que globalement détester, je trouve a ce Godzilla une dimension épique que je ne retrouve presque jamais dans un autre film catastrophe. Jamais un film ne m’aura autant mis dans l'ambiance de par ses scenes d’évacuation et de déploiement militaire face a une crise. Je n'ai jamais considérer Godzilla, dans ce film ci, comme un antagoniste. Après tout, ce n'est qu'une créature avec un instinct, qui ne sait pas forcement qu'elle est en train de foutre le bordel. Un animal. Tout le contraire donc, de la version japonaise, qui présente sa créature comme un monstre mythologique vengeur et punitif. Dans la scène de la poursuite final, Godzilla se montre enfin intentionnellement menaçant, car toute sa progéniture vient d’être anéantie par l'homme. Dans une pure scène de blockbuster, la créature gigantesque poursuit dans les rues désertée de New York, nos héros, entassé dans un taxi. Une grande scène popcorn que je n'oublierais jamais.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=G1e4MT5VhZo
Scène : La confession d'Alice.

Pourquoi ? : Cette scène touche un sujet qui nous concerne tous. La perte d'un être cher. Joe Lamb, au début du film, a perdu sa maman dans un tragique accident à l'usine. Plus tard, lorsqu'il partage une soirée avec Alice, la fille de l'homme indirectement responsable de l'accident, le projecteur vidéo de Joe s’enclenche et diffuse sur le mur les films familiaux de lui et de sa mère qu'il regarde d’habitude en secret. Alice, touchée émotionnellement par ces images, commence à raconter de son point de vue comment le drame est vécue par son père. A la fois pour prendre sa défense et pour s'excuser. Les larmes lui viennent au yeux, presque a ceux de Joe, et définitivement aux nôtres. Une des plus belles scènes émotionnelle jouer par des enfants au cinéma.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=HlN72NWKNIU
Scène : Flight to Compound.

Pourquoi ? : Parce que l'attente et la tension sont montées en flèche pendant tout le film. Parce que on en a entendu parler et parler à la télévision. Parce ce qu'il s'agit de la fin de la plus grande chasse à l'homme de notre histoire. Parce que on va enfin voir comment cela s'est déroulé. Sur la musique d'Alexandre Desplat (une de ses plus belles œuvre a ce jour de mon point de vue), les forces spéciale U.S embarquent dans leurs hélicoptères en pleine nuit. Ils s'envolent et progressent dans le silence et le noir le plus total a travers les montagnes Pakistanaises. Ces soldats sont partit pour tuer Oussama Ben Laden. Le destin est en marche, rien ne l’arrêta. C'est le sentiment principale qu'on ressent regardant cette scène de Zero Dark Thirty.