Mes découvertes cinématographique en 2019 (certes pas la liste la plus originale que vous verrez sur ce site)

Je vais essayer d'annoter les films que je découvre cette année, mettre quelque mots pour essayer de dire ce que j'en pense d'une manière un peu plus intéressante qu'une simple note. On va voir combien de temps j'aurais le courage ou simplement l'envie d'annoter les films que je verrais. Après mon ...

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Liste de

185 films

créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a plus de 4 ans

Prison on Fire
7.4

Prison on Fire (1987)

Gaam yuk fung wan

1 h 41 min. Sortie : 13 novembre 1987 (Hong Kong). Drame, Action, Policier

Film de Ringo Lam

Noe_G a mis 7/10.

Annotation :

Je voulais commencer mes découvertes cinématographique de cette année avec un Ringo Lam (qu'il repose en paix), une sorte d'hommage car j'ai encore du mal à me remettre de sa mort soudaine.
Un film de prison assez classique, le personnage joué par Tony Leung Ka-Fai est assez cliché. Cependant le personnage joué par le très charismatique Chow Yun-Fat est assez attachant et amène un humour, une ironie bienvenue. La mise en scène de Ringo Lam est surtout intéressante dans certains moments de tensions, les points de ruptures où tout dérape dans la violence (notamment dans la scène d'actions finale assez folle). Dans son film Ringo Lam dépeint et moque de manière assez drôle et hargneuse un système complétement corrompu et hypocrite dans la prison et en fait un reflet de la société Hong-Kongaise. Ce qui fait mouche et c'est probablement pour cela mais dans une moindre mesure sa violence qui expliquent la classification du film Cat III (interdiction Hong-Kongaise aux moins de 18 ans de l'époque, une forme de censure).
Enfin notons un assez beau thème dans ce film :
https://www.youtube.com/watch?v=6lF6FqauLHc

Nos années sauvages
7.1

Nos années sauvages (1990)

Ah Fei jing juen

1 h 40 min. Sortie : 6 mars 1996 (France). Drame, Romance

Film de Wong Kar-Wai

Noe_G a mis 6/10.

Annotation :

Mon rapport au cinéma de Wong Kar-Wai est assez.... aléatoire. Dans ce film la mise en scène de Wong Kar-Wai est assez soignée c'est vrai. Certaines scènes sont assez belles (par exemple pour ne citer qu'elle la relation entre Maggie Cheung et Andy Lau). Maggie Cheung et Carina Lau sont envoutantes, comme dans tout les films de cette époque où elles jouent cela dit.
Cependant j'ai du mal à trouver plus intéressant que ça le personnage de Leslie Cheung et son caractère dans l'ensemble, alors qu'il est l'élément central du film. Je trouve comme dans d'autres Wong Kar-Wai certaines phrases et effets de mise en scène se voulant profondes et poétiques, un peu bateaux. La fin est à mon avis aussi sans rentrer dans les détails assez forcée.

Exilé
7.6

Exilé (2006)

Fong juk

1 h 40 min. Sortie : 11 juillet 2007 (France). Action, Thriller, Policier

Film de Johnnie To et Law Wing-Cheong

Noe_G a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Le meilleur Johnnie To et le meilleur film Hong-Kongais post-rétrocession que j'ai pu voir. Tout simplement.
Bon histoire d'en dire un peu et expliciter un peu mieux la baffe que je me suis prise, disons que c'est une version amélioré de The Mission. Les scènes de fusillades sont des dingueries en terme de mise en scène, que ce soit au niveau de la musique, du cadrage, du découpage et de la lumière. Il en fait des tableau de malade. La dilatation du temps lors des duels fait immanquablement penser à Sergio Leone. Il y a une gestion de l'espace dans ces scènes et au delà de cela une manière de filmer Macao et ses alentours qui est à couper le souffle.
Il y a une scènes d'introduction ainsi qu'une impasse mexicaine qui méritent de rentrer dans l'histoire du cinéma pour leur virtuosité. En 18 minutes de film, on croît à ce groupe personnages, à leur loyauté et leur amitié malgré les épreuves et les déchirures. Les acteurs jouant ce groupe sont tous très bon et Simon Yam est parfait en chef de triade à leur poursuite. De manière générale l'écriture des personnages est très juste. Et même ce qui pourrait apparaître comme des détails du films sont pensés de manière réellement pertinente.
Tout tient du Western dans ce film, on est cependant dans le ton sur quelque chose d'assez crépusculaire. La rétrocession et ses conséquences est aussi abordé en filigrane.

Les Patriotes
7.2

Les Patriotes (1994)

2 h 22 min. Sortie : 1 juin 1994 (France). Thriller

Film de Eric Rochant

Noe_G a mis 7/10.

Annotation :

Un film intéressant mais qui n'est clairement pas du même niveau de maîtrise que l'excellente série Le Bureau des Légendes du même Eric Rochant. C'est un film d'espionnage cependant très documenté, au propos prenant et passionnant en soi. Traitant l'espionnage de manière très sérieuse avec une réelle attention au détail. Quelques idées dans les scènes de tensions notamment de mise en scène bien senties. Cependant certains ressorts scénaristiques sont assez artificiels et prévisibles, de plus ils sont très appuyés par la mise en scène. De même parfois le propos est appuyé vraiment lourdement par la mise en scène.

Une affaire de famille
7.6

Une affaire de famille (2018)

Manbiki Kazoku

2 h 01 min. Sortie : 12 décembre 2018 (France). Drame

Film de Hirokazu Kore-eda

Noe_G a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier film d'Hirokazu Kore-Eda que j'ai pu voir. Et en plus au cinéma finalement, alors que je ne pensais pas en avoir l'occasion. C'est une belle histoire, la mise en scène est travaillée et sans fioriture afin de montrer cette attachante famille de fortune, réunie par un ou plusieurs étrange liens permettant d'aborder, d'humaniser des marginaux et de rendre beau et fort certains éléments pourtant simple du quotidien, face à un système parfois absurde.
Les deux premiers tiers du films sont subtils et évitent ainsi le tire larme de bas étage, ou le propos appuyé au burin. Cependant je suis moins client du dernier tiers qui appuie moins subtilement son propos et sur deux ou trois scènes donne l'impression que l'on cherche à nous expliquer le propos du film et ses enjeux de manière un peu trop littérale. Cependant on trouve tout de même quelques idées intéressante dans ce dernier tiers pour mettre en scène cette famille de fortune notamment dans les tout derniers plans qui réussissent malgré tout à être touchant.

Le Royaume Interdit
5.6

Le Royaume Interdit (2008)

The Forbidden Kingdom

1 h 44 min. Sortie : 24 septembre 2008 (France). Aventure, Arts martiaux, Fantasy

Film de Rob Minkoff

Noe_G a mis 2/10.

Annotation :

Jet Li, Jackie Chan (deux vétérans du cinéma HK qu'on ne représente plus) et Li Bingbing (mais là c'est pour des raisons disons... très personnelles) qui jouent dans ce film avec des scènes de combats chorégraphiés par Yuen Woo-Ping moi j'étais prêt à oublier les mauvais retours que ce film avait subi et a y plonger la tête la première. C'était sans compter le scénario du film et le réalisateur choisi pour le mettre en scène.
Le film est assommant de références plus pachydermique "in your face" tu meurs, on l'aura compris, Rob Minkoff aime les films de Kung Fu et les Wu Xia Pian, les pérégrinations vers l'ouest et ses adaptations et il en fout partout dans son film. Certains effets spéciaux notamment au début du film font mal aux yeux. La mise en scène est très souvent fonctionnelle pour un scénario de quête du héro plus calibré tu meurs. Bien sûr on met un ado Américain au charisme d'huitre au centre de l'histoire, en prenant comme point de départ et en raccordant l'histoire de manière très forcée et inutile au monde moderne. C'est qu'il s'agirait de vendre le film aux ados occidentaux moyens. Il y a aussi la faire valoir chinoise dont on se souviendra pour un plan rapproché dans les dunes où elle sauve le personnage principal particulièrement ridicule.
Du reste Li Bingbing apparaît bien trop peu de mon point de vue. Les décors donnent tout de même un certains cachet. Et enfin Jacky Chan et Jet Li se donnent malgré tout à fond et leur scène d'affrontement est probablement la scène la plus sauvable (je ne sais pas si ça se dit) du film, ou du moins une des rares scènes de Kung Fu de ce film qui soit un peu jouissive et qui fasse le job sans être dans la référence assommante. Car concernant les combats si leurs chorégraphies peuvent être parfois sympathique Yuen Woo-Ping à la chorégraphie oblige, trop souvent la platitude de la mise en scène du réalisateur ou la mollesse du casting excepté comme dit plus haut Jacky Chan et Jet Li affaiblissent l'ensemble.

Roma
7.1

Roma (2018)

2 h 15 min. Sortie : 14 décembre 2018. Drame

Film de Alfonso Cuarón

Noe_G a mis 7/10.

Annotation :

Visuellement le film est comme l'auront dit de nombreuse personnes très travaillé, au niveau du cadrage et de la lumière c'est indéniable. Certains plans et travelling utilisent la maison voire même des décors de manière à développer intelligemment en arrière plan la "grande" histoire du Mexique son système politique et ses inégalités, pour la faire côtoyer la "petite" montré d'une manière touchante et marquant par son côté très personnel. Cependant je trouve qu'on peut reprocher à la mise en scène d'Alfonso Cuaron certains artifices trop appuyés ou étalés qui alourdissent vraiment le récit et le rendent même assez balisés dans quelques cas (notamment dans son rapport à la natalité).

Porco Rosso
7.7

Porco Rosso (1992)

Kurenai no Buta

1 h 34 min. Sortie : 21 juin 1995 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Noe_G a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Film sublime.
Un des deux Hayao Miyazaki que je n'avais pas encore vu et je m'en suis pris plein la vue au point que cela va probablement devenir un de mes Hayao Miyazaki préféré. Un film assez fou avec de très beaux moments de poésie autour de la grande passion de son réalisateur, l'aviation. L'univers est non seulement superbe mais en plus les personnages qui y sont décrits sont tous particulièrement savoureux. Enfin le contexte politique est suggéré intelligemment en filigrane mais jamais plus appuyé que cela.

Le Vol du grand rapide
7.2

Le Vol du grand rapide (1903)

The Great Train Robbery

09 min. Sortie : 7 décembre 1903 (États-Unis). Muet, Western

Court-métrage de Edwin S. Porter

Noe_G a mis 7/10.

Annotation :

Premier film narratif de l'histoire du cinéma, premier western aussi. Évidemment le film a vieilli, mais l'histoire bien que basique, (en même temps il a bien fallu poser à un moment les bases du genre) est efficace et se laisse suivre avec sympathie, les effets de mise en scène fonctionne (audaces pour l'époque et cela se voit au niveau du montage alterné, de certaines cascades, ellipses et des effets spéciaux), une musique frénétique et ce plan final qui est passé à la postérité et certes ne terrorise pas les habitués des écrans que nous sommes devenus 116 ans plus tard, mais fait toujours un petit effet.

Les Bas-fonds
6.7

Les Bas-fonds (1957)

Donzoko

2 h 01 min. Sortie : 28 janvier 1981 (France). Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Certes c'est un peu maladroit par moment, un peu fouillis, mais comme d'habitude avec Akira Kurosawa je ne peux m'empêcher de trouver tout les personnages de ce film un minimum développés passionnants ainsi que ce qu'il fait ressortir de ce milieu et de la situation de pauvreté des personnage qu'il met en scène. Je ne peux m'empêcher d'être touché par tout cela. De plus bien que ce ne soit pas son film le plus audacieux sur le plan de la mise en scène, cela reste vraiment bien filmé, dans la logique d'un huis-clos.

War Machine
5.5

War Machine (2017)

2 h 01 min. Sortie : 26 mai 2017. Comédie, Drame, Guerre

Film de David Michôd

Noe_G a mis 5/10.

Annotation :

J'ai eu du mal à noter ce film.
En effet en terminant le visionnage au premier abord je me disais que c'était plutôt un bon film malgré ses défauts. Maintenant plus j'y réfléchis plus le film me semble problématique. L'idée d'une satire de la guerre d'Afghanistan, de la contre insurrection, des années Obama, et des conflits entre la maison blanche et le Pentagone au travers de la tête brûlé qu'est le général McChrystal est en soi une super idée. Le problème c'est que tout est si lisse... Il fut un temps pas si éloigné (autrement dit il y a un an peut être, même pas) je serais resté sur mon premier sentiment de fin de visionnage et j'aurais mis 6 voire 7 et peut être que j'ai noté certains film de la sorte dont ma note risquera fortement de baisser si je les revois.
Cela dit aujourd'hui je trouve que ça manque de cinéma tout simplement. Les plans ne sont pas moches, il y a même quelques idées de mise en scène par ci par là mais tout est si lisse, il n'y a rien qui dépasse, rien n'a réellement de vie, aucun détail, aucun moment de vie ne dépasse. A côté Brad Pitt et cette voix off en font des tonnes pour essayer de nous faire oublier ce fait et bien nous expliquer ce que l'on doit penser. C'est assez lourd. Ainsi ça manque de profondeur et de subtilité pour que le drame montré dans ce film accroche réellement ou alors ça manque de folie pour que cela en face une réelle satire irrévérencieuse. Bref ça à un peu le cul entre deux chaise.
Cela dit si le mélange est pas génial, un peu fade, il n'est pas dégueulasse non plus. Il en ressort malgré tout une histoire par moment révélatrice sur la guerre d'Afghanistan et son absurdité, ça se laisse regarder et la fin fait sourire. Mais au final plus j'y réfléchis plus je me dis qu'il n'y a quand même pas grand chose à retenir de ce film, malgré toute ces bonnes intentions et un sujet qui était pourtant prometteur. Ce n'est à mon avis même pas vraiment mauvais mais plutôt assez banal, oubliable. Quitte à découvrir les tenants et aboutissants de cette à histoire autant probablement lire l'article du Rolling Stones qui aura plus de personnalité et sera fait dans le but de nous donner un point de vue plus que pour faire du cinéma.

Cent dollars mort ou vif

Cent dollars mort ou vif (1912)

13 min. Sortie : 9 février 1912 (France).

Court-métrage de Jean Durand

Noe_G a mis 6/10.

Annotation :

Avec ce film j'aurais découvert le "western camembert".
Car oui une courte période dans l'histoire du cinéma (1909-1914 si je ne dis pas de bêtise), il y eut tout une production de westerns français tournés en Camargue. Donc c'est une petite curiosité, dans son ensemble ce film et son histoire sont pas forcément folichon, mais ça se laisse regarder, parfois certains effets de caméra ainsi que les décors font mouche et la fin fait son petit effet.

Le monde est à toi
6.8

Le monde est à toi (2018)

1 h 41 min. Sortie : 15 août 2018. Comédie, Gangster, Drame

Film de Romain Gavras

Noe_G a mis 6/10.

Annotation :

Je suis assez partagé sur ce film. D'un côté voir un film de genre français qui essaye des choses ça me fait plaisir au premier abord. Le mix musical fonctionne pas si mal. Et certains gags, idées visuelle ainsi que l'écriture de certains personnages (Vincent Cassel en personnage fasciné par les illuminatis par exemple) fonctionnent vraiment bien pour essayer de faire un film de gangster avec une certaine patte. Le problème c'est qu'au delà de cela le film reste quand même assez balisé du début à la fin ainsi que dans ses divers retournements, ce qui fait de ce film un film plus sage en profondeur qu'il n'y paraît au premier abord. De plus le personnage joué par Oulaya Amamra est au mieux pas très intéressant voir un peu irritant.

Love on Delivery
7.3

Love on Delivery (1994)

Po Huai Zhi Wang

1 h 40 min. Sortie : 3 février 1994 (Hong Kong). Comédie

Film de Lee Lik-Chi, Stephen Chow et Ching Siu-Tung

Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ma première plongée dans un univers à part, celui des films de Stephen Chow. Un univers où l'absurdité joyeusement débile est reine. Ça mérite le détour car on ne voit pas ça à ce point tout les jours au cinéma. Par contre évidemment c'est un humour très particulier, certaines blagues notamment au début sont quand même assez grasses et bas du front, mais l'ensemble fonctionne bien malgré tout (le combat final -en plus de ne pas être si mal chorégraphié- est à mourir de rire, tout comme le jeu avec les masques de Garfield). Il y a des idées de gags visuel passant par la mise en scène assez originaux et vraiment très drôle. C'est un film qui fait du bien et ne peut que redonner le sourire. Et puis impossible de ne pas tomber amoureux, comme le personnage joué par Stephen Chow, de la très jolie Christy Chung.

Le Cheval de fer
7.5

Le Cheval de fer (1924)

The Iron Horse

2 h 30 min. Sortie : 28 août 1924 (États-Unis). Western, Historique, Romance

Film de John Ford

Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

A la base je dois l'avouer j'étais parti pour mettre 7. En effet on peut regretter le manque d'humanisation des Amérindiens et leur traitement un peu caricatural et quelques effets qui ont un peu vieilli (mais ça encore ça ne me gêne pas plus que cela, c'est loin d'être fréquent dans ce film et au contraire beaucoup d'effets visuels du film fonctionnent encore très bien). Et je dois avouer qu'au début j'ai eu un peu de mal à rentrer dans ces 2h30 de films muet, mais à partir du moment où j'ai été pris, j'ai été absorbé par cette fresque épique du moment où ce "Cheval de fer" traversant et unissant les États-Unis d'est en ouest n'est le rêve fou que d'un Homme jusqu'à sa concrétisation finale. La mise en scène donne un véritable souffle à l'ensemble, donne une importance à tout les détails que développe le film.
En plus même si il y a une certaine candeur dans la manière d'aborder cette histoire de l'ouest, c'est un film fouillé historiquement, fourmillant de détails passionnant. C'est aussi indéniablement un film très important au regard de la construction du mythe du Western, ça se sent et ça le rends d'autant plus passionnant. Dur de rester à un simple 7 en réfléchissant à tout cela. Enfn l'affiche est incroyablement belle, si je notais les affiches le film serait à 10 sans hésiter.

La Mule
6.7

La Mule (2018)

The Mule

1 h 56 min. Sortie : 23 janvier 2019 (France). Drame, Gangster, Thriller

Film de Clint Eastwood

Noe_G a mis 6/10.

Annotation :

Premier film sorti en 2019 que je vois. L'histoire est relativement balisée, le propos sur la famille est vraiment lourd (surtout à la toute fin). Les saillies d'un homme plus vraiment à sa place dans le monde moderne font mouche, quoiqu'on reste assez soft et le discours sur les écrans ne vole par contre pas très haut. Dans la même logique la critique de la recherche actuelle de l’efficacité à tout prix (avec le parallèle entre la mule et les cartels et le personnage joué par Bradley Cooper et la DEA) est un peu facile et convenu mais fonctionne assez bien.
L'intérêt du film réside vraiment dans la sympathie de revoir ce vieux vétéran qu'est Clint Eastwood devant et derrière la caméra. Derrière la caméra sans être marquant il se débrouille toujours, ses trajets de mules filmés comme des road movie sont particulièrement plaisant. Mais surtout devant la caméra même avec l'âge qui commence à se faire sentir (et c'est vraiment triste de le voir aussi affaibli) il garde toujours un aplomb des plus sympathique et un jeu d'acteur solide. Et c'est vraiment dur d'y rester totalement insensible.

La Forteresse cachée
7.9

La Forteresse cachée (1958)

Kakushi-toride no san-akunin

2 h 19 min. Sortie : 17 juin 1964 (France). Aventure, Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je continue ma rétrospective au cœur de la filmographie de mon réalisateur préféré. Je suis assez surpris par ce film et sa qualité d'écriture, je ne sais d'ailleurs pas trop pourquoi. En tout cas c'est un pur plaisir de suivre ces deux paysans avare au dernier degré aussi lâches et bougons qu’attachant, essayant de s'en sortir tant bien que mal au cœur de royaumes déchirés (parfois leurs péripéties amusent par leur côté burlesque parfois elles montrent simplement la banale médiocrité humaine parfois elles touchent par leur simplicité). Toshiro Mifune déborde de charisme (comme d'hab', surtout fin des années 1950 début des années 1960). Le combat principal au milieu du film est un pur plaisir en terme de chorégraphie. La mise en scène d'Akira Kurosawa et le travail sur la musique et sur le cadre, les décors donne au tout une ampleur assez incroyable. En filigrane si on intéresse au Japon on pourra noter une critique assez fine du Bushido.
Bref un film qui a révolutionné le cinéma d'aventure. Pas un hasard si George Lucas s'en est servi comme une de ses bases d'inspiration pour son Star Wars de 1977. Pour moi un des meilleurs film d'aventures de tout les temps tout simplement.

Trois sublimes canailles
8

Trois sublimes canailles (1926)

Three Bad Men

1 h 32 min. Sortie : 28 août 1926 (États-Unis). Western, Muet

Film de John Ford

Noe_G a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

C'est un film muet agréable. Les trois trognes principales et le personnage féminin (difficile de ne pas tomber sous son charme) sont particulièrement attachants et drôles, c'est un pur plaisir de les suivre dans leurs péripéties, ce n'est pas pour rien que nombre de films s'inspireront de ces personnages. L'histoire reste cependant vraiment basique. Visuellement peu de choses ont vieilli, en comparaison au nombres d'audaces visuelles tentés par John Ford dans ce film, les thèmes musicaux fonctionnent vraiment bien. Un rapport à l'histoire des États-Unis, ici la ruée vers l'or, comme un mythe toujours passionnant, même si à mon avis cela manque là aussi un peu de profondeur.

Un grand voyage vers la nuit
7

Un grand voyage vers la nuit (2018)

Di qiu zui hou de ye wan

2 h 18 min. Sortie : 30 janvier 2019 (France). Drame, Film noir

Film de Bì Gàn

Noe_G a mis 7/10.

Annotation :

Le film est assez beau, se veut poétique, parfois cela fonctionne mais parfois cela paraît un peu poseur, décousu et n'ayant pas tant à dire que cela. J'étais à mi chemin entre la sympathie et l'irritation ou l'ennui poli. Les personnages féminins et la musique sont cependant assez envoutant. Cela dit son rapport au cinéma s'installe et vient cette scène en 3D, très belle proposition de cinéma. Ces plans séquences, ce décor très terre à terre, pour une histoire et une romance touchant à l'irréel. La bascule entre la première partie du film celle-ci fonctionne. Et finalement c'est un film qui m'apparaît comme agréable.

Made in Hong Kong
7.4

Made in Hong Kong (1997)

Heung Gong jai jo

1 h 49 min. Sortie : 6 octobre 1999 (France). Drame, Romance

Film de Fruit Chan

Noe_G a mis 7/10.

Annotation :

Mon premier Fruit Chan que j'ai découvert sans trop savoir ce qui allait m'attendre. Un film chaotique par bien des aspects. A commencer par son montage et son image même si le parti pris de point de vue crade, quasi documentaire au plus proche du personnage principal est intéressant. Évidemment par cette petite histoire, c'est l'histoire de Hong-Kong et son changement majeur à l'époque (à savoir la rétrocession) qui est abordé et la perte de repère ou d'espoir de jeunes face à cela. Sujet qui est en soi très intéressant. Ce film à aussi été je pense très influencé par le très bon "l'enfer des armes" de Tsui Hark. Un film très imparfait cependant, parfois vraiment trop bordélique mais de belles scènes, une proposition de cinéma borderline comme on en voit pas forcément souvent. De plus les personnages de jeunes sont travaillés et réussissent à être touchant.

Y tu mamá también (Et... ta mère aussi !)
7.2

Y tu mamá también (Et... ta mère aussi !) (2001)

Y tu mamá también

1 h 46 min. Sortie : 14 novembre 2001 (France). Drame, Road movie

Film de Alfonso Cuarón

Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Très beau road trip que nous livre là Alfonso Cuaron. Y tu mama tambien parle d'abord et avant tout de cette relation... singulière pour parler de l'histoire du Mexique en filigrane au fur et à mesure que l'on progresse au sein des routes de ce pays. La mise en scène est très bien pensée, vraiment belle. La voix off pourrait alourdir le film (au début c'est un peu le cas) mais au final elle se concentre sur des digressions douce-amère, une sorte de piqure de rappel, sans trop appuyer le propos. Et le tout est moins lourd que dans Roma, son dernier film assez proche sur certains points. C'est plus touchant aussi, en tout cas pour moi.

Le Vent
8.1

Le Vent (1928)

The Wind

1 h 35 min. Sortie : 23 novembre 1928 (États-Unis). Comédie dramatique, Muet, Western

Film de Victor Sjöström

Noe_G a mis 8/10.

Annotation :

Une chose surtout qui reste : la représentation expressionniste de ce Vent fou, qui impressionne, met mal à l'aise par de simples effets, utilisés pourtant de manière virtuose (à part peut-être les plans surréaliste où le cheval est un peu trop appuyé à mon avis). Au delà de cela les personnages sont assez intéressant et les déboires amoureux tragique de l'héroïne la rendent attachante. La fin et tout le propos qu'elle comporte sur l'acceptation est assez poétique.

Illang : La Brigade des loups
5.9

Illang : La Brigade des loups (2018)

Inrang

2 h 18 min. Sortie : 19 octobre 2018 (France). Science-fiction, Action

Film de Kim Jee-Woon

Noe_G a mis 3/10.

Annotation :

Ce remake de Jin Roh a deux qualités. La première est que les scènes d'actions décomplexé (même si elles sont vraiment toujours dans l'excès) ne sont pas trop mal filmé et assez jouissive ce qui rend une bonne partie du film pas détestable à suivre, la deuxième est le parti pris d'adapter l'anime Japonais au contexte géopolitique actuel Coréen (la militarisation du Pacifique et la réunification des Corées et l'instabilité que cela peut générer). L'échec de ce film est d'autant plus énervant, d'autant que Kim Jee-Woon est capable de faire des films intéressant même si il est capable de films beaucoup plus bancals aussi.
Car beaucoup de chose à côté de ces points positifs ne vont pas du tout. En effet si j'ai cité le parti pris du contexte géopolitique dans les points positifs, le problème est qu'ensuite une bonne partie du film le développement de ce contexte est très laborieux et très appuyé sans aucune subtilité. De plus sur les décors qui constituent l'univers du film on a un grand écart certaine scènes où l'on voit une ville au bord du chaos et d'autres beaucoup plus lisses. La fin même si elle se démarque de l'anime de 1999 lisse aussi beaucoup le film et ramène l'histoire à quelque chose de très convenu et certaines phrases qui étaient très forte dans l'anime japonais deviennent ici de simples slogans maladroitement appuyés. Même si Kim Jee-Woon essaye de se détacher de l'original en marquant ce remake de sa patte l'ensemble paraît au final très convenu et tout ce qu'il essaye de nous dire au travers de ce film beaucoup trop appuyé lourdement.

Billy le Kid
6.5

Billy le Kid (1930)

Billy the Kid

1 h 35 min. Sortie : 18 octobre 1930 (États-Unis). Biopic, Drame, Western

Film de King Vidor

Noe_G a mis 6/10.

Annotation :

Mon premier King Vidor (ou l'art d'entamer les grands auteurs par le tout petit bout de la lorgnette). Un film qui a quelques idées intéressantes (les moments ou le film vire en film de siège ou le développement progressif de la relation entre Billy The Kid et Pat Garett) et qui ose pour l'époque humaniser un criminel, même si cette humanisation est assez simpliste et que l'on a quand même un carton en début de film pour nous faire la morale. Cependant le film reste assez convenu, certains ressorts scénaristique étant assez lourds. De plus les scènes de fusillades sont assez inégales.

Les salauds dorment en paix
8.1

Les salauds dorment en paix (1960)

Warui yatsu hodo yoku nemuru

2 h 31 min. Sortie : 4 septembre 1960 (Japon). Film noir

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je continue ma rétrospective de l’ensemble de l'œuvre d'Akira Kurosawa et là je ne m'attendais pas du tout ce que j'ai vu, mais c'est un pur plaisir d'être surpris de la sorte.
Déjà dans Vivre il critiquait la bureaucratie publique, ici dans ce film il s'attaque à la bureaucratie privée. Il montre un certain monde de l'entreprise impitoyable au Japon reprenant les codes du Bushido transposés dans le monde moderne où pour son patron il faut être prêt à aller jusqu'au suicide. Cependant comme d'habitude avec Akira Kurosawa les personnages sont tous passionnants et complexes, ce que l'on peut observer jusque dans les plus simples détails. Un monde fait de rouages écrasés. Et puis il y a aussi toute la question de la vengeance et de sa moralité. Bref il y a la matière pour un grand film noir.
J'ai déjà dit à quel point j'adorais Toshiro Mifune, mais il faut aussi parler de Takashi Shimura ainsi que de tout les autres acteurs principaux particulièrement juste dans leurs interprétations. De plus le travail sur le cadre et sa géométrie dans les scènes de dialogue ou bien sûr dans la scène du mariage d'introduction est virtuose.
Un excellent film mais probablement le film le plus sombre et sans espoir que j'ai pu voir depuis le début de ma rétrospective sur Akira Kurosawa.

La Piste des géants
7.5

La Piste des géants (1930)

The Big Trail

2 h 05 min. Sortie : 17 juin 1970 (France). Western

Film de Raoul Walsh

Noe_G a mis 7/10.

Annotation :

Pour mon premier Raoul Walsh je n'ai pas été ébloui mais c'était quand même assez plaisant. C'est un film assez classique, on sait où le film va et parfois c'est un peu convenu même si les ressorts narratifs du films restent assez subtils.
C'est aussi indéniablement un film au scènes épique avec quelques très joli plans, un décor qui ne peut que faire rêver, le tout très bien utilisé au service du mythe de l'ouest prenant, même si parfois un peu caricatural. La galerie de personnage présentés même si elle n'est pas non plus d'une grande originalité (à commencer par le personnage principal joué par John Wayne, son premier grand rôle) réussit toujours à avoir malgré tout un petit quelque chose d'attachant.

Alita: Battle Angel
6.3

Alita: Battle Angel (2019)

2 h 02 min. Sortie : 13 février 2019 (France). Action, Science-fiction

Film de Robert Rodriguez

Noe_G a mis 3/10.

Annotation :

La direction artistique est sympa, et il y a quelques combats (et les scènes de motor ball) assez jouissifs qui semblent sortis des années 80 et de séries B. Les effets numériques sont plutôt bien utilisés, on est pas dans l'abus. L'univers développé reste sympathique. On retrouve des acteurs pour lesquels j'ai un faible comme Christophe Waltz et Jennifer Connelly (qui garde un certain charme), ça c'est pour les bons côtés.
Le problème c'est qu'il y a tout le reste. Les scènes d'exposition sont lourdes au possible, avec en plus des flashbacks explicatifs au cas tu ne comprendrais pas les poncifs que régurgite bêtement pour la xième fois ce blockbuster. Je comprends qu'on apprécie des films, même naïfs qui cherchent à nous faire rêver, loin du cynisme léger et facile de nombre de blockbusters actuels, mais là le traitement des thématiques sur les robots et leur humanité est juste beaucoup trop niais pour que j'arrive y croire un seul instant. A la limite la question des inégalités passe un peu mieux (les méchants riches en hauts face aux pauvres qui s'entretuent en bas c'est cliché, vu et revu, mais il y a cette idée qu'on peut se passer d'arriver en haut pour vivre heureux qui pourrait être sympa si elle n'était pas développé comme tout le reste, c'est à dire sans aucune finesse et avec beaucoup trop de violons). Du reste Keean Johnson marque par son jeu d'acteur d'une platitude particulièrement triste, quoique digne d'un ado lambda dans un film Young Adult en fait. Du reste l'ensemble de la structure du film est celle d'un film type Young Adult bien balisée avec bien peu de surprises bien lourdement amenés. Et cette fin n'arrange rien et achève de faire passer ce film simplement pour un lourd et indigeste teaser d'une potentielle suite.

The Predator
4.3

The Predator (2018)

The Predator

1 h 47 min. Sortie : 17 octobre 2018 (France). Action, Science-fiction

Film de Shane Black

Noe_G a mis 5/10.

Annotation :

Je suis assez partagé vis à vis de ce film. L'idée de casser le mythe du Predator en lui faisant un gros doigt d'honneur ainsi qu'à tous ses fans mais aussi tous ceux qui attendent un tant soit peu un produit calibré a été beaucoup attaqué. Personnellement je trouve que c'est vraiment un bon parti pris. Après le premier Predator inégalable dans son idée de chasse dans une jungle étouffante, toutes les suites/remakes/spin offs voire un peu de tout cela à la fois ont essayé de reproduire ce premier film. Toutes n'ont au final pris que la façade en paravent pour en faire plus ou moins volontairement un film d'action banal (ça va de Predator 2 à la note d'intention vendant du rêve mais à l’exécution bancale avec certains aspects très critiquables au remake totalement aseptisé du premier avec Predators, sans évoquer les AVP histoires d'éviter de se faire trop de mal). Tout ça pour en venir au fait que pour moi le mythe Predator a déjà été détruit et que la démarche de Shane Black de prendre acte de cela et de s'en servir pour faire des doigts d'honneur à tout va me plaît. En plus il y a un côté bras cassés assurance tout risques typique de sa pâte qui me plaît beaucoup et m'aura fait beaucoup rire. En plus on est sur un film qui ne lésine pas sur les effets gore et même sur un côté Tex Avery grand gignol dans la mise en scène et des dialogues dont Shane Black à le secret rendant l'ensemble assez jouissif. Alors oui cela enterre le mythe Predator mais bon dans l'état où il était, il fallait bien se salir les mains un moment où un autre.
Cependant là où le bas blesse c'est que tout cela n'est qu'une facette du film, une autre facette du film est profondément malade, amputée, reeshooté par la production. Avec une histoire ne tenant pas 5 minutes la routes de Predator venant donner des armes aux humains et commençant par massacrer des humains. Le film saute à pied joint coup dans un cliché éculé (le fameux cliché de la saga Predator qui mériterait presque d'être interdit du Predator gentil au fond). Les chiens prédators sont pas terribles visuellement. Et puis même si les personnages ont tous un côté attachant, ça reste du Shane Black, ils ne sont pas très développés. Et puis il y a cette fin dans la forêt sorte de remake express du 1, on sent que Shane Black n'avait pas le choix, que c'était une sorte de passage forcé imposé par le studio, même si certains gags essayent de faire un effet pirouette fonctionnant plus ou moins bien.

Les Démons à ma porte
8

Les Démons à ma porte (2000)

Guizi lai le

2 h 19 min. Sortie : 14 mars 2001 (France). Comédie, Drame, Guerre

Film de Jiāng Wén

Noe_G a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, je ne connaissais que cette sublime affiche et sa réputation de grand film Chinois. Bordel quelle claque, probablement le meilleur film Chinois que j'ai jamais vu, le grand prix du festival de Cannes est plus que mérité, de la scène d'introduction au plan final ce film est complètement fou. Le concept est très simple mais il extrêmement bien exploité, et si certaines scènes peuvent être attendues, au final bien peu de choses se passent comme on pourrait l'attendre.
De plus Jiang Wen développe un humour d'une noirceur et d'une acidité phénoménale. Le regard de ce réalisateur sur ce qu'il filme est impitoyable et horriblement drôle. Le film parle de la guerre avec une puissance que j'ai très rarement vu au cinéma (meilleur que Black Book pourtant déjà excellent dans le même domaine, en terme de film sur la guerre seuls Apocalypse Now et l'Enfance d'Ivan sont au même niveau de force).
Les personnages sont passionnants, tous drôle attachant autant qu'ils peuvent parfois être bêtes et méchants, un regard lucide sur l'humanité en somme. J'aime d'autant plus ce film que j'aime les films qui abordent avec un œil critique et acerbe la libération et certaines choses que l'on préférerait mettre sous le tapis qui ont eu lieu à cette époque.
Également à certains moments le film bascule dans la folie la plus totale et la plus furieuse sans prévenir, entrainant la mise en scène dans avec elles de quelque chose de plutôt classique à quelque chose de dingue. L'ensemble devenant plus traumatisant que n'importe quel films d'horreurs. Enfin comment oublier cette musique de la marine du Japon colonial après ce film...

Le Bon Apôtre
6

Le Bon Apôtre (2018)

Apostle

2 h 10 min. Sortie : 10 avril 2020 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Gareth Evans

Noe_G a mis 6/10.

Annotation :

L'idée du film n'est vraiment pas mauvaise. Que ce soit tout le rapport à la secte et ses dissensions ou le côté plus craspec fantastique. L'ensemble avait un potentiel assez intéressant. En plus on est sur un film qui n'hésite pas à plonger parfois dans le très sale. Avec en plus quelques idées de mise en scène au niveau de l'action et de l'horreur, et un travail (de l'image et du son) sur certaines scènes de la tension qui fonctionne parfois vraiment bien.
Cependant autant on peut croire aux éléments fantastique bien intégrés par la mise en scène, autant la secte manque de vie. Elle n'est pas très développé les conflits en interne sont survolés et de gros ressorts sont un peu utilisés. C'est dommage. Le Bon Apôtre en fait également un peu trop sur son personnage principal pour lui donner un côté névrosé/désespéré pas forcément qu'il était pas forcément nécessaire d'autant appuyer. Et parfois à vouloir trop en faire certaines scènes de tensions ou d'horreurs tombent parfois (rarement mais quand même) dans le ridicule.

Noe_G

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