Mes dix disques de Lou Reed préférés

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LE chef d'oeuvre de Lou Reed est son onzième album, un disque très personnel dans lequel il revient sur ses années d'études à l'Université de Syracuse ("Our House", "The Day John Kennedy Died"), exorcise ses anxiétés ("The Blue Mask", "Waves of Fear") et délivre quelques une de ses plus belles chansons d'amour ("Heavenly Arm", "Women").

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Produit par David Bowie et Mick Ronson, c'est un disque qui contient toutes les chansons les plus connues de Lou Reed : "Vicious", "Satellite of Love", "Perfect Day" et "Walk on the Wild Side". Il y crée le personnage d'icône glam cynique que l'on retrouvera avec moins de succès sur les disques suivants.

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Faisant suite au décevant Sally Can't Dance et au dadaïste Metal Machine Music, Coney Island Baby est l'un des ses disques les plus lumineux, offrant avec le morceau titre l'une de ses plus belles compositions.

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Considéré par certains comme un chef d'oeuvre absolu, Berlin est en réalité un disque assez inégal. Lou Reed souffrait du syndrome de la page blanche et recycla certaines de ses anciennes chansons pour leur donner un semblant de cohérence thématique. La production de Bob Ezrin apporte de la grandeur à l'un des disques les plus glauques de tous les temps, d'ou émerge le final "Sad Song".

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Avec l'un de ses meilleurs groupes (Fernando Saunders, Mike Rathke, Tony "Thunder" Smith et Jane Scarpantoni), Lou Reed enregistre son dernier grand disque, un peu long mais bourré d'excellentes chansons dont "Rock Minuet" et "Like a Possum".

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Premier disque solo de Lou Reed. L'artiste y recycle des morceaux inédits du Velvet avec un groupe de requins de studio (dont des membres de Yes et du groupe d'Elton John). Le résultat est plaisant mais bien en deçà des versions du Velvet qui émergeront plus tard sur VU. Néanmoins, il est impossible de ne pas aimer un disque qui contient "Ocean" et "Lisa Says".

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Ignoré à sa sortie, ce disque représente un changement dans l'oeuvre de Lou Reed qui annonce The Blue Mask et quelques uns de ses meilleurs albums à venir. Disque de la maturité, il contient le sublime "Think It Over".

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Deuxième disque live issu des même sessions que Rock'n'Roll Animal, cet album méconnu a ma préférence pour ses excellentes versions de "Vicious" et "Sad Song". Parfois, les guitares de Dick Wagner et Steve Hunter tendent à en faire des tonnes tout comme Lou Reed, qui s'enferme quelque peu dans son rôle d'icône glam décadente. Mais le plaisir est bien là.

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Cf. disque précédent.

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Amoureux de Laurie Anderson, Lou Reed livre ici l'un de ses disques les plus tendres. Son jeu de guitare est également à son apogée.