Mes lectures en 2017

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Lors de son passage dans l'émission "La grande librairie", j'ai découvert un homme érudit avec une culture littéraire assez impressionnante.
J'ai quand même cru déceler un côté brouillon dans la personnalité de l'acteur. Un aspect que j'ai malheureusement retrouvé dans le bouquin...
Parce que même si certaines réflexions m'ont paru à la fois juste et pertinente, comme le passage sur la bien pensance par exemple, l'ensemble est bien trop bourré de contradictions et d'incohérences pour vraiment emporter l'adhésion.
Et puis moi qui pensait trouver pas mal d'anecdotes sur la carrière de l'acteur, et bien en dehors de Truffaut et de Pialat (toujours les mêmes références au passage...), le livre est assez maigre.
Bref ! Malgré mon admiration pour le bonhomme, j'ai été assez déçu. Par ailleurs, je trouve qu'il a un regard assez douteux sur la société et sur ses proches (il ne croit pas en la transmission).
En fait, il m'a donné l'image d'un homme qui prend conscience de sa mortalité et qui rejette tout ce qui à trait au monde d'aujourd'hui. Une constatation assez triste au final.

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Comme son nom l'indique, il s'agit d'un recueil de connaissances composé d'anecdotes, de faits divers historiques, drolatiques où surprenants, de légendes, de jeux où même de recettes de cuisine.
Un pot pourri assez inégal avec quelques passages amusants et d'autres plus barbants (comme les nombreuses pages sur la mythologie grec).
C'est gentiment divertissement, mais l'ensemble fait quand même un peu "fourre tout" pour élever le bouquin au niveau d'une référence absolue en la matière.

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Malgré un début prometteur qui confirme que Bernard Werber n'a pas son pareil pour installer une dramaturgie et des enjeux qui cueillent rapidement le lecteur, on assiste à un développement qui n'est pas du tout à la hauteur de la formidable amorce.
D'où une certaine déception, vu que l'intrigue de départ n'est que aléatoirement exploitée (les anges optent pour une balade dans le cosmos au détriment de "patients" qui ont pourtant bien besoin d'eux...).
La dimension comique des ressorts narratifs ne fait aucun doute, mais vu la mise en bouche de départ, ça m'a paru peu satisfaisant.
Heureusement le livre demeure agréable à lire et finement rythmé par des passages de l'"Encyclopédie du savoir relatif et absolu" pour passer un moment sympathique.

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La chambre de Naomi débute par un drame épouvantable pour finalement bifurquer vers une superbe histoire de fantôme.
Honnêtement certains passages m’ont vraiment filé la pétoche. Jonathan Aycliffe a effectivement un talent indéniable pour créer des moments de pure angoisse.
Mais après un début aussi brillant, j’ai été franchement déçu par l’orientation prise par la 2nde partie du récit qui m’a paru un peu trop grand-guignolesque.
Dommage car c’est souvent avec des effets subtiles que la peur s’installe. En effet, l’irruption d’une sorte de croquemitaine ou entité maléfique m’a paru un peu "too much" et c’est donc avec un sentiment d’insatisfaction que j’ai tourné la dernière page du bouquin.

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Avec ses allures de drame sentimental, c’est sans grande conviction que j’ai commencé à tourner les pages de ce drôle de bouquin (difficile effectivement de le ranger dans un genre précis)
Mais rapidement, la romancière a la bonne idée d’égrainer quelques éléments narratifs mystérieux qui instaure un suspense latent.
Finalement la lecture a été agréable et se termine en apothéose avec une fin vraiment étonnante.
Une très bonne découverte.

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L’histoire d’Amityville est biensûr archi-connue, mais le bouquin de Jay Anson, construit comme un docu-fiction, se révèle néanmoins aussi passionnant que tétanisant.
La force de l’œuvre est surtout de faire planer le doute sur des évènements présentés comme véridiques et sur moi ça a plutôt bien marché.
Il faut dire aussi que l’écriture est assez simple avec un rythme intense et une tension qui monte crescendo tout au long du bouquin.
C’est pas de la grande littérature, mais c’est indéniablement efficace et on passe un excellent moment d’angoisse.

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"La nuit des temps" m'a laissé sur une impression mitigée. En effet, malgré un début passionnant avec la découverte des corps et son impact sur les modes de pensée des uns et des autres, j’avoue avoir un peu décroché avec le long flashback, en forme de course poursuite, qui occupe la 2nd partie du livre.
La dimension poétique de l’œuvre demeure toutefois palpable, mais avec une introduction aussi intense, j’aurais souhaité un dénouement moins prévisible et des personnages plus travaillés.

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Je suppose qu'il n'est pas aisé d’écrire une œuvre de fiction sur un sujet d’actualité aussi sensible.
Olivier Norek s’en tire en tout cas très bien et décrit, sans angélisme superflu, un monde violent attisé par une misère insupportable.
Un bon livre avec des personnages forts et un dénouement (quasiment un twist) que je n’ai personnellement pas vu venir.
Si je devais, néanmoins, émettre une critique, je dirais que le livre ne parvient pas à s’émanciper au-delà de son postulat façon polar de série B.
Dans un monde parfait, j’aurais effectivement aimé que l’auteur donne un peu plus de profondeur à ses personnages et élargisse sa perception du phénomène migratoire.
Mais bon… Dans l’état, « Entre deux mondes » demeure tout de même un excellent bouquin.

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La vie après la mort étant actuellement l’un de mes sujets de prédilection, j’ai donc été très intéressé par les aventures des Thanatonautes.
Avec ce livre, j’ai non seulement constaté que Bernard Werber faisait preuve d’une grande imagination, mais qu’il avait aussi clairement potassé son sujet.
Pour l’histoire, en dehors de 2 ou 3 passages un peu faibles, c’est globalement très bon et l’auteur n’hésite pas à amener une touche de dérision qui est souvent bienvenue.
C’est une œuvre, en même temps, très riche, avec plein d’idées et quelques climax assez ahurissants (le sauvetage de la femme du héros).
Avec autant de qualités, je me demande pourquoi le livre n’a pas encore eu les honneurs d’une adaptation cinématographique.
En tout cas, il me tarde déjà de découvrir la suite des aventures de Michael Pinson dans « L’empire des anges ».

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Je déteste finir un bouquin avec la sensation que l'auteur n'avait pas préparé de conclusion avant d'aborder l'écriture.
Par ailleurs, même si on peut saluer le talent littéraire de l'écrivaine (c'est son 1er livre tout de même), il faut bien avouer qu'il ne se passe pas grand chose dans cette forêt.
Il y a bien quelques rebondissements, mais on sent bien que Jean Hegland a surtout l'ambition de partager sa prose avant de nous raconter une bonne histoire. Et puis quelle idée de nous faire un exposé de botanique alors que le récit avait tant besoin de se revigorer !
Bref ! Comme l'indique ma note, c'est très moyen.

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Je découvre l'œuvre de Franck Thilliez avec cet ouvrage et je ne suis pas forcément enthousiaste.
Pourtant l'histoire de départ est plutôt sympa, il y a du mystère et les évènements s'emboitent avec une certaine fluidité. Mais au bout d'un moment le livre devient vite rébarbatif, l'enquête se traine et l'auteur perd un temps fou sur des suppositions qui ne font jamais avancer le schmilblick.
Par ailleurs, je ne suis pas parvenu à m'attacher aux différents personnages et la mise en place des évènements m'a paru faible voir téléphonée.
C'est pas une catastrophe, mais vu la réputation de l'auteur, j'ai tout de même été déçu.
Je ne sais pas si je vais tenter "Gataca" qui est la suite de cet ouvrage.

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Sorti il y a une quarantaine d'années, le livre de Raymond Moody est devenu rapidement une référence en la matière (on parle ici surtout d'EMI - Expériences de Mort Imminente).
Aujourd'hui après mes différentes lectures sur le sujet, j'avoue que celui-ci arrive un peu trop tard, car le médecin ne fait qu'aligner un grand nombre de témoignages qui ne fait que corroborer les avis que j'ai déjà pu consulter.
Par ailleurs, j'ai trouvé que l'ouvrage manquait un peu de matière et que l'exercice devenait vite répétitif.
Au moins, l'approche cartésienne de Moody a l'avantage de réhabiliter des thématiques qui demeurent toujours injustement décriées.

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J'ai cru comprendre que l'œuvre de LFC comptait autant d'admirateurs que de détracteurs.
Après avoir lu "Voyage au bout de la nuit", je pense que je me situe davantage dans la seconde catégorie.
Bon, j'admets qu'il y a du style, une expression, une façon d'évoquer une époque qui n'est pas inintéressante. Mais derrière cette prose, je n'ai pas vraiment été embarqué par le bouquin.
Je comprends que cette vision nihiliste de la société ait pu épater un grand nombre de lecteurs. Mais ces écrits ont tellement inspiré puis été copiés (j'ai pensé à Houellebecq), que sa découverte un peu tardive m'a semblé manquer de saveur, je m'y suis donc fatalement ennuyé.

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Sur presque 200 pages, cette quête philosophique vous entraine dans le désert pour une aventure qui m’a paru aussi agréable que dépaysante.
L’alchimiste fait effectivement parti de ces petits bouquins qui vous font voyager sans s’étaler sur des tonnes de description.
Ce sympathique moment de lecture amène, par ailleurs, une jolie réflexion sur la vie qui ne manque pas de pertinence.
Un livre à (re)découvrir donc.

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Comme laisse sous-entendre la couverture, "Hex" rappelle effectivement beaucoup l'univers de Stephen King.
Malheureusement, malgré un début assez intriguant, le récit se révèle moyennement palpitant et commet pas mal de longueurs.
En fait, c’est à mon sens, un livre qui aurait gagné à être exploité sous forme de nouvelle.
En effet, il n’y a pas suffisamment de ressorts dramatiques pour vraiment faire l’objet d’un long format.
Et surtout, certains personnages ne sont pas assez développés.
L’histoire demeure toutefois raisonnablement divertissante, mais il y avait de quoi faire beaucoup mieux avec un tel pitch.

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Ce livre m’a posé un problème. D’abord si il faut juger l’œuvre dans son ensemble, c’est effectivement un point de vu scientifique avec son côté parfois imbuvable et ses annexes interminables (presque 130 pages quand même !)
Pour le plaisir du lecteur, en dehors des tests en eux-mêmes, c’est donc plutôt raté.
Par ailleurs, l’attitude revendiquée très sérieuse par l’auteur lui-même m’a paru un peu douteuse.
D’abord ses suppositions autour de l’existence de l’âme m’ont paru extrêmement cavalières pour un scientifique digne de ce nom (d'autant qu'il n’y a clairement pas eu enquête auprès des médiums)
Et puis quand on mène une expérience, il me semble que l’impartialité est la 1ère qualité d’un bon chercheur, ce qui n’est pas le cas, mais alors pas du tout de G. Schwartz.
Bref ! Concernant l’au-delà, les mentalités ne risquent pas de changer avec ce type de bouquin.

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Après avoir moyennement apprécié les 2 précédents volets, je me suis enfin décidé à jeter un œil sur la conclusion de cette trilogie.
Bon j’ai rapidement retrouvé ce qui m’a gonflé dans les autres opus. A savoir un manque de rythme et une narration qui fait un peu du surplace.
En revanche, Virginie Despentes écrit très bien et développe certaines réflexions qui m’ont parfois scotché.
Mais pour un livre qui se veut social, j’ai trouvé que ça restait un peu trop dans les clous.
En effet, en dépit du ton parfois acerbe, on n’est clairement pas chez Houellebecq et l’auteur se maintient dans un discours humaniste qui n’offensera personne.
L’ensemble m’a donc paru assez inégal, ça traine un peu en longueur et la fin donne vraiment l’impression d’avoir été torchée à la va vite.

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Ce bouquin a tellement été plébiscité par 2 amies de mon épouse que j’en suis venu à m’y intéresser.
Néanmoins, n’étant pas particulièrement motivé par sa lecture, c’est donc sous son format audio que je l’ai découvert.
Ben au final c’est pas fameux. On y découvre un univers essentiellement féminin qui m’a beaucoup fait penser à la série "Desperate housewives" mais en beaucoup moins drôle.
L’intrigue n’est pas géniale et aboutie sur un dénouement terriblement prévisible.
Quid du succès de cette œuvre alors ?
J’imagine que les lectrices ont beaucoup aimé la psychologie et les tergiversations des différentes protagonistes.
Mais vu l’insignifiance du postulat et ses conséquences gentiment dramatiques, je doute que ce récit révolutionne réellement l’histoire de la littérature dite "féministe".

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Au-delà du formidable laïus, j’ai beaucoup apprécié la simplicité d’écriture de l’auteur et sa manière d’aborder les différents protagonistes.
Par ailleurs, entre chaque présentation, Stéphane Allix fait un très bon résumé des aspects que peut revêtir une rencontre avec l’au-delà.
Evidemment, le livre n’apporte pas la preuve irréfutable que les médiums communiquent avec les défunts. Mais il faut bien admettre que les résultats obtenus sont parfois troublants.
Pour les néophytes qui souhaiteraient s’intéresser au sujet, cette lecture s’avère donc indispensable.

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Ce petit ouvrage qui ne dépasse pas les 130 pages se présente comme une notice d'emploi dans un domaine auquel il faut un minimum adhérer.
Pour rendre la lecture la plus ludique possible, l'auteur utilise un style très léger et n'hésite pas apostropher le lecteur en utilisant de petits noms sympathiques.
C'est mignon, mais l'ensemble m'a laissé un peu froid. J'aurais effectivement aimé rentrer dans l'univers de l'écrivaine pour comprendre son adhérence avec cette croyance un brin fantasque.
Et si le caractère "cool" de l'ensemble rend la lecture agréable, le bilan demeure tout de même assez mitigé.

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Que ce soit au cinéma ou en littérature, j'avoue ne pas trop aimer les biographies.
"Le monde selon Garp" se rangeant précisément dans cette catégorie, mon manque d'adhésion était donc assez prévisible.
Par ailleurs, comme j'ai pu le constater avec "Une prière pour Owen", John Irving est un auteur qui radote énormément, si bien qu'en lisant ces pages, je me suis parfois ennuyé.
Et puis la vie de l'écrivain Garp n'a finalement rien de réellement palpitante (même mon voisin qui est romancier a vécu une vie bien plus riche !), je n'ai donc pas été entièrement convaincu par ce bouquin.
En revanche, sur les 50 dernières pages qui composent l'épilogue, j'avoue avoir senti une petite pointe d'émotion quand il a fallu quitter cet univers.
D'une certaine manière le charme a donc opéré...

Une petite note concernant l'édition, car celle-ci m'a paru très perfectible. En effet, j'y ai décelé pas mal d'erreurs de traduction avec des tournures de phrase parfois très bancales. Vu la réputation du livre, je suis étonné qu'on doivent se contenter d'un travail aussi imparfait.

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C'est mon tout 1er Amélie Nothomb, j'ai donc décidé, assez logiquement, de débuter par son œuvre la plus plébiscité sur SC.
Alors il y a du bon et du moins bon dans ce petit ouvrage. D'abord pour un bouquin constitué quasi uniquement de dialogues, j'ai trouvé que ça manquait un peu de mordant. Mais surtout - gros problème - que les échanges entre les protagonistes donnaient l'impression d'emprunter qu'une seul voix, d'où le sentiment parfois de suivre une joute schizophrénique plutôt qu'un vrai dialogue.
Par contre, quand l'écrivaine entre dans les descriptions, c'est souvent très bien écrit, pour ne pas dire très beau.
Mais bon globalement, même si le livre s'enrichi de quelques idées intéressantes, je trouve que l'ensemble manque de maturité (je crois que l'écrivaine était très jeune au moment de son écriture), à l'image du dénouement qui est un peu grotesque.

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C'est la neuvième fois que Jean-Jacques Charbonnier écrit sur le thème de la vie après la mort. En rassemblant un certain nombre de témoignages et autres faits rapportés, le médecin anesthésiste fait surtout ici un travail de documentaliste.
Si le chapitre sur la T.CI. m'a intéressé, j'ai trouvé que les autres domaines étaient trop rapidement traités pour être en mesure de faire capituler notre scepticisme (notre côté "Léon" comme dit l'auteur).
La lecture est rapide (les petits paragraphes sont largement espacés entre eux) et raisonnablement ludique. Mais vu la méfiance qui entoure le sujet, j'aurais effectivement souhaité que le travail soit plus approfondi.

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La seconde aventure policière du commandant Verhoeven s'émancipe dans un ouvrage qui se révèle brillamment construit. Il se découpe en trois chapitres complètement distincts qui permet à l'auteur de renouveler son récit à coup de rebondissements le plus souvent inattendus. C'est très finement joué et j'avoue avoir été régulièrement bluffé.
Par ailleurs, j'ai été également surpris par l'intelligence du dénouement final. Non vraiment, le bouquin est digne de son excellente réputation.

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Comme tout grand bouquin, le livre de John Irving se montre exigeant envers le lecteur. Effectivement, sur 700 pages, le romancier brode énormément et s'attarde sur des descriptions parfois un peu redondantes. Il faut finalement attendre la fin du livre pour bien appréhender la véritable portée du récit qui précède et ses innombrables circonvolutions. C'est véritablement brillant. C'est simple, j'ai même failli verser une petite larme en lisant les dernières pages.
Je ne suis pas sûr de me relancer tout de suite sur un autre ouvrage de l'écrivain, mais il est clair que celui-ci m'aura profondément marqué.

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Didier Van Cauwelaert signe la préface de ce livre témoignage en affirmant sa position par une entrée en matière qui peut paraître décalé (notamment avec de l'humour un peu inapproprié). Toutefois, l'écrivain instaure une approche cartésienne du propos qui invite pertinemment le lecteur à faire sa propre opinion.
J'ai, en tout cas, apprécié la lecture. Car au delà du discours ésotérique (auquel j'avoue avoir également adhéré) le livre rend un hommage particulièrement touchant à une jeune fille qui a goûté la vie que trop brièvement.

Annotation :

Le style cash de Charles Bukowski est toujours appréciable dans un récit qui retrace avec hardiesse l'humeur d'une époque manifestement rude (l'entre-deux-guerres) dans les milieux défavorisés.
Maltraitance, bagarres entre potes - mais aussi furoncles... - sont les ingrédients d'un roman sans concession mais très accessible. Un bémol toutefois, le bouquin s'arrête un peu brutalement et laisse sur un sentiment d'inachevé.

Annotation :

Rien de réellement nouveau sur le thème de la vie après la mort, mais Claire Burel aborde le sujet avec une décontraction qui est agréable et permet d'apprécier la personnalité enthousiaste de l'écrivaine.
Certaines réflexions métaphysiques ou philosophiques (notamment autour de la notion de karma) se révèlent passionnantes et s'agrémentent d'un twist final (sur un personnage récurrent) qui est plus que bienvenue. Un bon moment de lecture donc.

Annotation :

L'histoire qui est proposée par Dean R. Koontz est passionnante et met en scène des personnages rapidement attachants. Malheureusement l'intrigue patine un peu au 2/3 du récit et s'attarde un peu trop sur une amourette à l'eau de rose (il me semble d'ailleurs que c'est un défaut assez récurrent chez l'auteur).
Dommage car le début est excellent et enchaine des passages qui peuvent être à la fois émouvants, drôle, ou franchement angoissant.
Par ailleurs, le dénouement final m'a semblé un peu trop prévisible.

Annotation :

Les 1ères aventures du commandant Verhoeven prennent place dans un récit bien mené et qui profite du talent d'écriture de Pierre Lemaître. Après, même si les meurtres sont particulièrement gratinés, on est dans un polar et à part un rebondissement assez brillant avant la fin, l'intrigue se maintient dans un style qui reste assez codifié avec notamment une conclusion qui n'est pas complètement aboutie.
La lecture fut cependant agréable et j'entrevois déjà de découvrir la suite de cette épopée policière ("Travail soigné" fait effectivement parti d'une trilogie)