Mon Nabokov à moi

Annotation :

Mais il me faudrait la relire (en anglais cette fois !).
Dans mes souvenirs, c'est clairement un 9 tirant sur le 10 vu le plaisir de lecture éprouvé.

Annotation :

Un autre qu'il me faudrait relire (bientôt je pense même). Un tour de force, une fois de plus.

Annotation :

Brillant de bout en bout. En 1938, Nabokov a déjà atteint une certaine plénitude (en même temps, il n'en est pas à son premier roman...). Feu Pâle est déjà en partie contenu dans ce texte.
On y trouve aussi la question de la morale en littérature avec cette micro-biographie Nikolaï Tchernychevski dont le protagoniste réinvente l'histoire et méprise quelque peu (alors que c'est une sorte de héros des lettres soviétiques).

Annotation :

Brillant et extrêmement drôle. Quand arrive le dernier chapitre, on se demande bien sûr si tout cela n'est pas une affabulation (bien que ce le soit forcément!). Pnin est à la fois un personnage ridicule et attachant, une sorte de Proust en médiocre, exilé et russe qui se souvient du temps passé. Et puis, ce personnage semble malgré tout un peu insaisissable, autant par le lecteur que par le narrateur auquel il ''échappe'' dans le dernier chapitre.
J'aime beaucoup aussi cette technique qui fait que le narrateur est toujours présent, dit ''je'' mais reste plutôt une sorte de fantôme, ne se matérialisant que dans le dernier chapitre. Je me demande d'où vient cette technique (qu'utilise aussi Roth dans La tâche), peut-être de Gogol.

Annotation :

Contrairement à Pnin, le personnage principal m'est beaucoup moins sympathique, mais le roman est toujours un tour de force, le maniement incroyable d'une langue (qui n'est pas la sienne à l'origine!) et un humour débordant. Et toujours, le double, la mystification.

Annotation :

Un brin anecdotique dans mon souvenir. Lu en français (mais je ne pense pas le relire, c'est un texte mineur, un pré-Lolita selon certains, mais je ne me rappelle même plus pourquoi...)

Annotation :

Il est chez moi, à m'attendre depuis si longtemps.