Cover Mon panégyrique ultime des progénitures du sabbat noir, a.k.a. quelques bricoles métalliques panthéonisables

Mon panégyrique ultime des progénitures du sabbat noir, a.k.a. quelques bricoles métalliques panthéonisables

C'est parti pour un tour d'horizon de mes albums de metal favoris
J'ai pas mal à ré-écouter, je dois me refaire quelques discographies, la liste sera prête d'ici quelques semaines

Réservé aux 8/10 (et plus), ou aux albums d'une importance cruciale pour le genre

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52 albums

créee il y a plus de 6 ans · modifiée il y a plus de 6 ans

None So Vile
7.6

None So Vile (1996)

Sortie : 3 juillet 1996 (France). Death Metal

Album de Cryptopsy

Gargantues a mis 8/10.

Annotation :

Style : Brutal/Technical death metal
Label : Wrong Again Records
Pays : Canada

Du brutal death ? Très peu pour moi, merci. J'ai jamais compris l'idée derrière ce concept musical. Enfin, jamais, jusqu'à ce que je découvre Cryptopsy. Leurs deux premiers albums sont à des lumières des moments durs que j'ai passé à essayer d'écouter Cannibal Corpse et Dying Fetus. None So Vile dépasse à toute allure la barrière grotesque et obtuse que je me faisais du genre. None So Vile est l'album qui m'aura fait ouvrir les yeux sur le brutal death metal. Nonobstant le fait que je n'ai jamais trouvé d'album de ce style à la hauteur, mais soit. Le martèlement permanent et sourd des caisses de Flo Mounier, le groove impeccable d'Eric Langlois à la basse, les riffs destructeurs de Jon Levasseur ; un vrai rouleau compresseur cette section instrumentale, on n'en ressort pas avec chacune de ses dents. Mais l'élément le plus incroyable dans cette chiennerie dévastatrice, c'est bien évidemment le growl inimitable de Lord Worm. Mamma mia, quel organe il a c'ui là. Ses vocalises donnent toute la substance et la profondeur nécessaire aux compositions, elles les sous-tendent et les magnifient. De quoi me redonner foi dans les limbes les plus brutales du metal extrême.

Ravendusk in My Heart
8

Ravendusk in My Heart (1996)

Sortie : décembre 1996 (France). Black Metal

Album de Diabolical Masquerade

Gargantues a mis 9/10.

Annotation :

Style : Black metal
Label : Adipocere Records
Pays : Suède

Diabolical Masquerade, ou le laboratoire musical personnel de Anders Nyström destiné à explorer les contrées les plus extrêmes du metal, en parallèle de son groupe renommé Katatonia. C'est sous le nom de Blackheim que notre sorcier officiera au sein de son one-man band, dont la seule aide reçu de l'extérieur pour les besoins de Ravendusk in My Heart est le talent du frontman de Edge of Sanity, Dan Swano, pour l'enregistrement, le mastering et le mixage de l'album. Blackheim lui demandera également d'apporter une touche électronique à l'album, soit d'insérer du drum programment à la place d'une batterie traditionnelle. Certains puristes renient ce choix artistique délicat, mais l'illusion est parfaite à mes yeux, et je l'approuve totalement. Côté musique, on a une forte inspiration thrash metal quant aux soli et à la construction des morceaux, des claviers sont aussi présents pour apporter une touche mélodique. Le tremolo picking sur l'album est impeccable, les grognements de Blackheim se fondent parfaitement dans l'atmosphère macabre instaurée par la pochette de l'album, et des interludes viennent parsemer les quarante minutes de musique d'un vent rafraichissant et apaisant. Mon seul léger problème avec Ravendusk in My Heart est la coupure brutale qui a lieu entre le quatrième et cinquième morceau, passant d'un growl infernal qui porte en apothéose la fin du morceau, à une intro à la guitare basse un peu déplacée. Heureusement, Blackheim rattrape le coup très vite et ne manque pas de me reprendre mon attention en une trentaines de secondes. Au final, un album terriblement sous-estimé, accessible et terriblement accrocheur de par ses mélodies ingénieuses et ses progressions harmoniques épatantes.

Khaooohs & Kon-Fus-Ion
7.9

Khaooohs & Kon-Fus-Ion (1996)

Sortie : 19 mars 1996 (France). Garage Rock, Rock

Album de Pan.Thy.Monium

Annotation :

Style : Avant-garde metal
Label : Relapse Records
Pays : Suède

Mr. Bungle et PainKiller inspirent la suède et le mouvement de metal alternatif qui veut casser les traditions : les membres d'Edge of Sanity montent le groupe Pan.Thy.Monium et proposent une autre idée du death metal. L'expérimentation ici commence déjà par le nom du groupe, et musicalement parlant on retrouve harmonies de synthétiseurs et soli de saxophone au milieu des guitares et cymbales (soli qu'on doit au frère de Dan Swano, Dag). Khaooohs & Kon-Fus-Ion est construit de manière assez étonnante : il commence sur une plage de metal alternatif semblable à du Tool, dans l'hypothèse ou Maynard James Keenan se serait pris au jeu du growl ; ensuite un morceau de death doom metal très groovy porté par l'alto du sus-mentionné Dag Swano ; le troisième morceau fait un virage à 180° et nous offre une ambiance féérique et céleste, vierge d'instruments à cordes, sur laquelle Enya n'aurait pas daigné de poser une envolée lyrique ; et un quatrième et dernier morceau d'une minute pile-poil vient clore l'expérience avec son silence bienfaiteur mais étrange. Pan.Thy.Monium sort ainsi une douceur relativement sous-estimée, qui mérite amplement sa place dans cette liste.

For kunsten maa vi evig vike
7.8

For kunsten maa vi evig vike (1996)

Sortie : 1 janvier 1996 (France). Black Metal

Album de Kvist

Gargantues a mis 8/10.

Annotation :

Style : Melodic black metal
Label : Avantgarde Music
Pays : Norvège

Descendance directe du coup de foudre mélodique lancé par In The Nightside Eclipse de Emperor. Dès les premières notes de l'ouverture "Ars Manifestia", on est secoué par la basse grondante et les riffs étouffés des guitares, par la vocalises agressive et l'atmosphère death metal qui se dégage du tourbillon d'instruments. Ce n'est que lorsqu'on s'aperçoit de la présence du synthétiseur joué par le guitariste Vergrimm qu'on se rend compte de la dimension hors norme de l'album. Son utilisation parcimonieuse et subtile ne détache pas l'attention de la section rythmique, et ne cherche pas à attirer toutes les lumières sur lui dans un élan pompeux et grandiloquent. For kunsten maa vi evie vike dispose d'une dynamique très gracieuse et d'une mastering impeccable en dépit de son statut 'underground' (il faudra attendre quelques années après la sortie initiale de l'album avant que Peaceville ne se décide de ré-éditer l'album, et ainsi le faire sortir des sphère expertes et marginales du black metal). Un classique mineur de la scène scandinave à mettre entre toutes les mains des amateurs de mélo-black fin dans sa composition, et bestial dans son exécution.

Min tid skal komme
7.1

Min tid skal komme (1995)

Sortie : 1995 (France). Avantgarde, Folk Rock, Black Metal

Album de Fleurety

Annotation :

Style : Avant-garde metal, atmospheric black metal
Label : Misanthropy Records/Aesthetic Death Records
Pays : Norvège

Fleurety, voilà un groupe qui chercha à se démarquer de la scène black norvégienne et ses codes contraignants. Le duo, composé de Alexander Nordgaren (guitare, basse, voix) et de Svein Egil Hatlevik (synthétiseur, batterie, voix) est souvent rapproché à d'autre formations avant-gardistes et progressistes de l'époque, tels Ved Buens Ende et Thy.Pan.Monium. Pour Min tid skal komme, le groupe a invité une chanteuse de pop scandinave du nom de Marian Aas Hansen. Ses cordes vocales délivrant des mélodies féeriques rendent l'atmosphère à la limite du cauchemardesque ; les compositions black metal sont distillées par des guitares sèches et des nappes de synthétiseurs hypnotiques. Fleurety, un petit joyau de terres nordiques injustement oublié par l'histoire du metal, que beaucoup de groupes devraient copier à la place des inlassables cover-band de Burzum qui émergent chaque jour sur la scène actuelle.

Storm of the Light’s Bane
8.1

Storm of the Light’s Bane (1995)

Sortie : 17 novembre 1995 (France). Black Metal

Album de Dissection

Gargantues a mis 8/10.

Annotation :

Style : Melodic black metal
Label : Nuclear Blast
Pays : Suède

Typiquement le genre d'album où tu te dis : merde, je trouverai jamais mieux. Storm of the Light's Bane et son petit frère The Somberlain sont l'alpha et l'omega du melo-black, ils ont respectivement annoncé le début et la fin de ce sous-genre du black metal. Le début car ils en étaient les pionniers en 1991/1992, la fin car Storm of the Light's Bane a détruit les espoirs de chaque groupe s'étant fait une place dans ce mouvement : jamais personne n'atteindrait la virtuosité éclatante de cet album. Dissection, en sortant Storm of the Light's Bane, deviendra l'archétype du melodic black fait proprement : brillant, émouvant, agressif, merveilleux, subtile, et fatalement, mélodique. Ils ne s'aventurent pas dans les mélodies pompeuses et kitsch qu'on associent à juste raison aux groupes s'aidant de synthétiseurs et instruments orchestraux. Non. Dissection, c'est quelques guitares, une basse, une batterie, et une voix. Jon Nödtveit et Johan Norman se partagent chant et guitare lead pour l'un, guitare rythmique pour l'autre. A deux, à coup de tremolo picking, de riffs endiablés et de soli délicieux, ils parviennent à achever des sommets mélodiques rarement égalés au sein de la scène de black metal suédoise. Gros big up à Ole Öhman et à son jeu de batterie très énergique et technique, qui n'hésite jamais à placer des blast beat pour décupler la force dévastatrice de la voix de Jon Nödtveit

Fran marder
7.7

Fran marder (1995)

Sortie : juillet 1995 (France). Electronic, Experimental, Dark Ambient

Album de Arckanum

Gargantues a mis 8/10.

Annotation :

Style : Black metal
Label : Necropolis Records
Pays : Suède

De quoi faire gémir les défenseurs du trve kult. Arckanum invite des voix féminines et des guitares très 'rock' pour élargir la palette sonique de son univers. Je dis "son" car, bien qu'à l'origine le groupe comprenait trois musiciens, le fondateur Shamaatea continua la route tout seul en gardant le pseudonyme de Arckanum. Et depuis 1993, le multi-instrumentiste occupe tous les posts au sein de son groupe d'origine. Son deuxième album, Fran Marder, s'appuie sur la voix tantôt claire, tantôt rugissante de Shamaatea, un cocktail excellemment maîtrisé qui magnifie la puissance dévastatrice des riffs de guitare. Les compositions sont souvent basées sur une suite d'accord relativement prévisibles, mais l'exécution soignée et la production raffinée rend l'album chaleureux ; un adjectif que je n'ai pas l'habitude d'associer à la scène black metal scandinave, qu'on a plus souvent tendance à qualifier de froide et ténébreuse. Ce son chaleureux vient en partie de la tonalité des guitares qui, au détriment d'un son brut et sévère, adoptent plutôt une direction rock/heavy metal classique. Mais Arckanum ne s'éloigne pas tellement de l'archétype black des années 1990's en plaçant de courts interludes ambient ci et là, une pratique que l'on doit au preux Varg Vikernes et son légendaire groupe Burzum. Le choix artistique qui fait aussi plaisir sur Fran Marder est l'utilisation des échos dans les voix, qui par conséquent décuplent la résonance des rugissements gutturaux émis par Shamaatae. Fran Marder, au final, est un album qui se complait dans sa simplicité structurelle, mais se démarque dans des choix musicaux surprenants mais réussis.

Panzerfaust
7.6

Panzerfaust (1995)

Sortie : 6 juin 1995 (France). Black Metal

Album de Darkthrone

Gargantues a mis 8/10.

Annotation :

Style : Black metal
Label : Moonfog Productions
Pays : Norvège

Le cinquième album de nos norvégiens chéris ne reçoit pas autant d'applaudissements que leur Unholy Trilogy, et pourtant, Panzerfaust est un album tout aussi épatant. Fenriz opte pour des morceaux plus courts, plus mélodiques, parfois à tendance doom, et ça marche. L'album reste moins conceptuel et rentre dans une approche plus classique ; mais merde, ils annihilent tout de même l'entièreté de la concurrence. Panzerfaust ne cherche pas à continuer le sillon tracé par les précédents albums de Darkthrone, mais davantage à le creuser, à perfectionner leur son. Chacun des morceaux pris individuellement est excellent, même ceux pour lesquels la dimension doomesque est prépondérante. Le style vocal essayé par Fenriz est également un choix (risqué) que j'apprécie énormément sur Panzerfaust.

Pentagram
7.2

Pentagram (1994)

Sortie : 12 octobre 1994 (France). Black Metal

Album de Gorgoroth

Annotation :

Style : Black metal
Label : Embassy Productions
Pays : Norvège

Je vais pas m'étaler sur cet album. Mais si vous voulez savoir à quoi ressemble du vrai black metal norvégien pur souche bien couillu et bien foireux, cherchez pas plus loin et mettez vous Pentagram de Gorgoroth dans la tête. Si vous êtes avides de riffs monstrueusement délicieux, Infernus est votre homme. Si vous ne craignez l'idée de cordes vocales sonnant comme le cri d'un rongeur décapité, Hat ne vous dérangera point. Si vous voulez connaître l'esprit véritable et originel de la seconde vague de black scandinave, Pentagram vous offrira une synthèse boiteuse mais charmante de la scène.

De Mysteriis Dom Sathanas
7.3

De Mysteriis Dom Sathanas (1994)

Sortie : 24 mai 1994 (France). Black Metal, Rock

Album de Mayhem

Gargantues a mis 8/10.

Annotation :

Style : Black metal
Label : Deathlike Silence
Pays : Norvège

Après Deathcrush sorti en 1987 et le Live in Leipzig enregistré en 1990, il était temps pour Mayhem de sortir un album officiel et de montrer qui c'était le patron sur leur terre scandinave. De Mysteriis Dom Sathanas est un album résolument cultissime, et ce en raison du contexte macabre et sulfureux qui l'entoure. Mayhem entame la composition de l'album immédiatement après la sortie de Deathcrush, mais nombre d'obstacle freineront l'enregistrement et la sortie officielle de l'album. Dead, le chanteur dont on retrouve encore les textes sur cet album, se suicidera en 1991 ; Euronymous se fera assassiner en aout 1993 par le leader de Burzum et nouveau bassiste de Mayhem, Varg ; et Necrobutcher coupera les ponts avec le groupe avant même qu'ils n'entament les sessions studio. De Mysteriis Dom Sathanas n'aurait peut-être jamais vu le jour sans le travail mis en oeuvre par Blackthorn et Hellhammer pour concrétiser ce bordel et le sortir au format album. Bon, assez parlé du contexte, passons à la musique. Attila délivre sur cet album une performance iconique avec son timbre rauque et nasillard, sa voix est le pilier central de l'atmosphère glaciale et menaçante de l'album. Les riffs écrits et exécutés par Euronymous (paix à son âme) sont cinglants et percutants, et soutenus par la rythmique impeccable du batteur Hellhammer. L'album est d'une consistance incroyable, les quarante cinq minutes n'offrent aucun répit jusqu'à l'apogée infernale de l'album incarnée par le morceau-titre qui le clôt. En dépit de la voix d'Attila qui pourrait en révulser plus d'un, De Mysteriis Dom Sathanas reste tout à fait accessible dans la structure des morceaux et de leur production/mixage (on fera un parallèle avec Darkthrone qui impose un son beaucoup plus brut et lo-fi à travers leurs albums). Bref, une porte d'entrée vers le black metal, un album concis et épatant, une histoire fascinante et glauque pour une musique glaciale et fulgurante, et un son qui continue d'inspirer toute une génération de groupes actuels : un classique des classiques quoi.

Non serviam
7.2

Non serviam (1994)

Sortie : 10 octobre 1994 (France). Black Metal

Album de Rotting Christ

Annotation :

Style : Melodic black metal
Label : Unisound Records
Pays : Grèce

Les athéniens de Rotting Christ décelèrent un peu leurs compositions avec un mid-tempo quasi doomesque, mais la verve corrosive de l'esprit black est toujours présente. Un synthétiseur vient ajouter une dimension religieuse à l'album, en contraste avec le growl sanguinaire de Necromayhem.

Focus
7.5

Focus (1993)

Sortie : 14 septembre 1993 (France). Prog Rock, Death Metal

Album de Cynic

Gargantues a mis 8/10.

Annotation :

Style : Technical death metal
Label : Roadrunner
Pays : U.S.A.

Cynic est une énigme assez cocasse sur la scène death metal américaine. Tom Masvidal et Sean Reinert, les deux forces créatrices du groupe, ont tous les deux eu une éducation musicale portée sur le classique et le jazz ; les textes écrits par le premier sont emprunts de thèmes méditatifs (Tom est bouddhiste) ; les deux membres feront leur coming-out, devenant ainsi l'un des premiers groupes de death metal ouvertement homosexuel ; et ils sont inspiré autant par Atheist que par Death (d'ailleurs les deux membres que j'ai cité ont joué sur Human sorti en 1991). Le résultat de leur premier effort officiel sur Roadrunners, Focus, entraina un bashing destructeur de la part de la communauté metalleuse, obligeant le groupe à rompre sitôt l'album sorti, la tournée avec Cannibal Corpse pour le promouvoir se déroulant avec violence et mépris de la part des fans. Bien que le claviériste Tom Teegarden délivra des parties de chant growlé, Tom Masvidal de son côté s'essaya au vocodeur. C'est principalement sur ce point que les puristes buttent quand on leur fait écouter Cynic. M'enfin, on est en 21è siècle maintenant, on est ouverts d'esprit. Il aura fallu d'ailleurs attendre environ quinze ans avant que le groupe ne se reforme en 2006 et enregistre un second album deux années après, la scène reconnaissant enfin l'importance de Cynic.

Tol Cormpt Norz Norz Norz...
6.7

Tol Cormpt Norz Norz Norz... (1993)

Sortie : 1 février 1993 (France).

Album de Impaled Nazarene

Annotation :

Style : Black metal, grindcore
Label : Osmose Productions
Pays : Finlande

Une animalerie, une débauche, un enfer. Oh oui. Venez par ici les enfants. Miam. Ca écorche, ça baise, ça se meurt, ça rugit. Enfonce moi ta corne Baphomet. Que tu es laid, que tu es resplendissant, que tu es resplendissant de laideur. L'orgie infernale fait frémir mes poils de testicules et lave mes pensées des péchés commis. Enfreignions la pudeur et l'innocence, adonnons nous aux rites païens. Oh oui oui oui. Impaled Nazarene, rois du sale et de l'interdit. Je me soumets.

Spectrum of Death
7.5

Spectrum of Death (1990)

Sortie : 1990 (France). Thrash

Album de Morbid Saint

Gargantues a mis 8/10.

Annotation :

Style : Thrash metal, death metal
Label : Avanzada Metálica
Pays : U.S.A.

Morbid Saint, un groupe dont l'histoire fut aussi courte que violente. Spectrum of Death se place dans le spectre de l'école germanique thrash, grosse influence Kreator, et en tant qu'amerloques ils ne pouvaient se détacher également du virus sonique death metal. La première chose de remarquable sur cet album est surement les vocalises perçantes et corrosives de Pat Lind. Les compositions sont directes et t'envoient une patate dans les dents dès l'entrée des guitares ; le kick sourd de la batterie sur "Lock Up Your Children" est un délice.

A Blaze in the Northern Sky
7.7

A Blaze in the Northern Sky (1992)

Sortie : 2 mars 1992 (France). Black Metal

Album de Darkthrone

Gargantues a mis 8/10.

Annotation :

Style : Black metal
Label : Peaceville
Pays : Norvège

Un incontournable, le premier album de la trilogie 'non-sainte', A Blaze in the Northern Sky. Nocturno Culto avec ses cordes vocales inimitables et mordantes, il en faut pas plus pour qu'un simple groupe devienne un groupe légendaire avec un garçon de sa trempe. Fenriz déploie ses convulsions rythmiques comme si on lui avait demandé de jouer du Black Flag en deux fois plus rapides ; côté batterie on est bien servi. Mais la particularité de Darkthrone et de cet album réside dans la tonalité des guitares. Le son qui s'en échappe s'apparente à un crissement ultra distordu, quelque peu rebutant lorsqu'on découvre le bazar, mais indissociable de l'esthétique du trio norvégien. Darkthrone s'était engouffré dans une branche lo-fi extrême avec cet album, une signature dont ils pousseront les limites encore plus loin sur leur quatrième album, Transylvanian Hunger.

Ritual
7.5

Ritual (1991)

Sortie : 1991 (France). Death Metal, Black Metal

Album de Master’s Hammer

Annotation :

Style : Black metal
Label : Monitor Records
Pays : République Tchèque

Dire qu'une troupe de gueux anticipaient déjà le déferlement de black norvégien dans la capitale tchécoslovaque, avant même que Emperor et Burzum ne fassent leur premiers pas au sein de leur propre scène. Fenrir, batteur de Darkthrone, décrit ainsi cet album comme étant le tout premier album de black metal norvégien. Master's Hammer proposait déjà en 1991 synthétiseurs et percussions (autres que batterie), une section instrumentale qui étoffera leur style très mélodique, et qui comblera avec justesse le défaut orchestré par les cordes vocales souvent jugées médiocres de Franta, ce à juste titre. N'empêche, il y a de quoi se régaler sur Ritual. Un album qui fera résonner Prague à jamais dans les annales d'un style de metal où la Scandinavie est reine.

Mental Funeral
7.6

Mental Funeral (1991)

Sortie : 22 avril 1991 (France). Death Metal

Album de Autopsy

Annotation :

Style : Death metal
Label : Peaceville
Pays : U.S.A.

Après s'être lié d'amitié avec maître Schudliner et avoir enregistré la batterie sur le premier album de Death, Chris Reifert sortit enfin de son cocon pour mettre en place sa propre formation, Autopsy. Quatre années d'existence furent suffisantes pour voir poindre leur maturité avec cette réussite que fut Mental Funeral. L'album est dans la veine du death metal classique californien de l'époque, quoi que plus brutal, et jouant particulièrement avec des mid-tempos et des guitares grasses et menaçantes. Ces deux derniers points font entrer Autopsy parmi les précurseurs du genre hybride qu'on nommera death doom metal. Ne vous méprenez pas en pensant trouver une tonalité claire sur Mental Funeral : le son de la grosse caisse est très étouffé, les guitares sont saturées à outrance et le growl de Reifert est d'un grave salace. Ce côté très brut et lo-fi participe à cent pour cent au charme de Mental Funeral, qui reste aujourd'hui encore un classique indétronable du early death américain.

Unquestionable Presence
7.8

Unquestionable Presence (1991)

Sortie : 30 août 1991 (France). Death Metal, Thrash

Album de Atheist

Annotation :

Style : Technical death metal, progressive metal
Label : Active Records
Pays : U.S.A.

Un album dont je préfère garder en mémoire son spectre d'influence plutôt que ses qualités intrinsèques. J'ai déjà du écouter Unquestionable Presence une dizaine de fois dans ma vie, et encore aujourd'hui je ne comprends pas la moitié de ce qu'essaie de me raconter Atheist sur le plan musical à travers cet album. La musique est très dense et indigeste. Atheist travaille fortement sur les changements de tempo, les harmonies sont presque inexistantes, bref la structure des compositions est difficile à cerner. J'ai jamais retenu une seule mélodie sur cet album, et pourtant j'essaie. Par contre, les paroles me parlent d'avantage. Kelly Shaefer propose des questionnement sur l'humanité, le but de son existence, la vie et la mort, tout cela de manière lucide et sage, ce qui contraste fort avec les thèmes habituels dont son friands les groupes de metal extrêmes de l'époque. Les lignes de basse écrites par feu Roger Patterson sont par ailleurs ingénieuses, et délectables à l'oreille.

Unquestionable Presence m'est impossible à noter, dès fois je lui mettrais un quatre, et le lendemain je reviendrais sur un généreux huit. Une chose est sûre, l'album me fascine, et il n'a pas fini de faire planer son ombre sur la totalité de la scène prog passée, présente et future.

Slow, Deep and Hard
7.2

Slow, Deep and Hard (1991)

Sortie : 4 juin 1991 (France). Heavy Metal, Hardcore punk, Thrash

Album de Type O Negative

Gargantues a mis 9/10.

Annotation :

Style : Doom metal, gothic metal
Label : Roadrunner Records
Pays : U.S.A.

Si je croyais en ce qu'on appelle les 'plaisirs coupables', Slow Deep and Hard serait tout de même un album que j'afficherais fièrement comme étant l'un de mes favoris. Beaucoup critiquent le manque de subtilité des paroles et le rendu kitsch des instruments. Moi j'adore. Quand Peter Steele s'exclame "I KNOW YOU'RE FUCKING SOMEOOOONE EEEEEELSE", je jubile. Steele a une approche très sincère dans les thèmes dont il fait part ; le suicide et l'adultère sont les deux leitmotiv de l'album, un exercice compliqué quand on sait ce à travers quoi le chanteur est passé. Pour ce qui est de la musique, que dire, c'est excellent. Les synthétiseurs de Josh Silvers apportent une atmosphère gothique tout à fait exquise, les riffs sont emprunts d'un doom metal old-school quoique rapides, résultant parfois en un semblant de crossover thrash (il est bon de rappeler que Peter Steele fut membre de Carnivore). Un aspect particulièrement charmant que je rattache à l'album reste les choeurs et le jeu de réponse entre ces derniers et les lead vocals.

Seasons in the Abyss
7.8

Seasons in the Abyss (1990)

Sortie : 9 octobre 1990 (France). Thrash

Album de Slayer

Gargantues a mis 8/10.

Annotation :

Style : Thrash metal
Label : Def American Records
Pays : U.S.A.

Seasons in the Abyss, l'album qui s'en prend injustement plein la gueule pour sa production ultra clean qui le rend accessible. L'accessibilité d'une oeuvre devrait pour autant nous détourner de sa qualité intrinsèque ? Non (à l'unisson). Avec Reign In Blood et South of Heaven, on considérait déjà ce pan de la vie de Slayer comme le sommet inégalable de leur discographie. C'était sans compter ce Seasons in the Abyss qui constitue pour moi l'apogée véritable de leur carrière. L'équilibre parfait du tempo ultrasonique des débuts de Slayer et de la lourdeur corrosive de leur précédent South of Heaven. Si je ne devais prendre en considération que la face A de l'album, Seasons in the Abyss serait pour moi l'album de thrash le plus abouti de tous les temps. Une baisse de régime (très légère) survient en effet à partir de Hallowed Point. Le rythme coupe court à sa course frénétique sur Skeletons of Society, mais ce morceau reste tout de même individuellement parlant d'une brillance inégalable. Dans le canon des 'great five' de Slayer, SITA restera sans doute l'album vers lequel je reviens le plus souvent. Lombardo délivre plus de groove que jamais, le travaille sur le riffing et les compositions de King et Hanneman est d'un raffinement sans égal, et la prestation vocale de Tom Araya est, comme d'habitude, décapante. Un choix artistique intéressant est l'amalgame de deux mix vocaux différents sur Temptation, une surprise qui prépare en douceur la descente mid-tempo diabolique qu'on retrouve sur le morceau-titre culte qui clôt l'album. Un classique vous dis-je !

Alice in Hell
7.6

Alice in Hell (1989)

Sortie : 5 juillet 1989 (France). Speed Metal, Heavy Metal, Thrash

Album de Annihilator

Gargantues a mis 8/10.

Annotation :

Style : Technical thrash metal
Label : Roadrunner
Pays : Canada

Dès l'intro cristalline de "Crystal Ann", j'ai su que j'aurais droit à un grand cru de la part de Annihilator. "Alison Hell" commence aussi par une légère introduction sur une guitare acoustique, un gimmick que l'on retrouvera étonnamment souvent sur ce fabuleux album de thrash metal. Parmi le Big Four canadien, Voivod reste mon groupe fétiche, mais Annihilation remporte haut la main la palme du meilleur album. Je le placerais même en concurrent direct avec les meilleurs Megadeth et Slayer. La production est super clean, les solis sont démentiels ("Wicked Mystic", "Word Salad"), et le remastering de 1998 fait grand honneur à la basse. Alice In Hell est tristement le seul album sur lequel on retrouve la voix virtuose de Randy Rampage, ce dernier s'écartant lui même du groupe après la tournée de 1989. Annihilator ne délivrera jamais un second album de la trempe de Alice In Hell, mais on se réconfortera en écoutant les bonus track de l'édition de 1998.

Streetcleaner
7.6

Streetcleaner (1989)

Sortie : 13 novembre 1989 (France). Industrial metal, Sludge Metal

Album de Godflesh

Gargantues a mis 7/10.

Annotation :

Style : Industrial metal
Label : Earache
Pays : U.K.

Godflesh, ovni inespéré et surprenant qui manquerait terriblement à la musique s'il n'existait pas. Justin Broadrick, inspiré par son activité au sein du groupe de grind Napalm Death, décide de rassembler Whitehouse, Big Black, Swans et Black Sabbath au sein d'un même projet qui portera le nom de Godflesh. Le nom et l'image de leur premier album, Streetcleaner, n'inspirent que l'effroyable et la désolation ; les thèmes abordés sont misanthropiques, Justin Broadrick délivre des lignes mémorables et horrifiantes de manière laconique : une vingtaine de mots par morceau sont suffisants pour t'amener les pensées les plus malsaines. Un élément novateur chez Godflesh est l'incursion des drum machines dans le metal : Broadrick s'est dit influencé par le hip hop (et notamment Eric B. & Rakim). Bref un album fondateur qui mérite amplement sa place sur cette liste, en dépit du peu d'affection 'personnelle' que j'accorde à cet album.

Altars of Madness
7.6

Altars of Madness (1989)

Sortie : 1989 (France). Death Metal

Album de Morbid Angel

Annotation :

Style : Death metal
Label : Earache
Pays : U.S.A.

Possessed (Seven Churches) et Death (Scream Bloody Gore) sortirent les manifestes de l'early death en 1985 et 1987 respectivement, tandis que les pionniers du death metal à proprement parler émergèrent véritablement en 1988 et 1989 avec des formations telles que Bolt Thrower, Pestilence, Autopsy et Obituary. Un groupe se démarque parmi cette première vague, plaçant la barre très haut, et se nomme Morbid Angel. Les floridiens furent les premiers à égaler Death en terme de succès et de puissance, en raison des blast beats décapants et de Pete Sandoval et du jeu de guitare fascinant et atypique de Trey Azagthoth. Ce dernier incorpore atonalité et time signatures dans son riffing, ce qui magnifie les thèmes déjà très intimidants et sataniques délivrés par le parolier et chanteur David Vincent. Un journaliste citera Altars of Madness comme l'album qui tua le thrash metal. Quand on contemple la structure et l'exécution parfaite d'un morceau de Chapel of Ghouls, on comprend pourquoi plus d'un groupe se serait décidé à abandonner le thrash. Ou à se mettre au death, ça marche dans les deux sens.

Illusions
7.5

Illusions (1988)

Sortie : 1988 (France). Rock, Death Metal, Thrash

Album de Sadus

Gargantues a mis 8/10.

Annotation :

Style : Technical thrash metal
Label : Sadus
Pays : U.S.A.

Il aura suffit d'un album de la part de Sadus pour faire entrer son bassiste Steve DiGiorgio dans la légende. Ses solis mélodiques et sa rythmique révolutionnaire sur Illusions auront convaincus Death, Testament et même Autopsy à l'inviter sur leurs albums pour jouer de son instrument. Mais Sadus ne se résume pas à son bassiste. Le technical thrash à tendance death présenté sur Illusions est d'une virtuosité grandiose, c'est l'un des rare albums des années quatre-vingt à m'avoir mis sur le cul au vu de l'aspect instrumental. Ce premier album, jusque là distribué par le label éponyme constitué par Sadus, ressortira en 1991 sous le nom de Chemical Exposure.

South of Heaven
7.6

South of Heaven (1988)

Sortie : 5 juillet 1988 (France). Thrash

Album de Slayer

Gargantues a mis 8/10.

Annotation :

Style : Thrash metal
Label : Dej Jam
Pays : U.S.A.

Deuxième collaboration avec Rick Rubin, un cocktail qui marche étonnamment bien. Inutile de soulever de débat houleux que déclenche le nom de ce producteur à chaque fois qu'il est mentionné dans une conversation sur la production musicale, mais force est de reconnaitre que cela relevait du génie de pimenter l'aura de Dej Jam en plaçant le thrash californien aux cotés du hip-hop new-yorkais. L'influence d'une production riche et précise, et le succès du retentissant Reign In Blood poussera Slayer a rechercher de nouvelles sonorités, alliant sur South of Heaven des structures proche du hardcore punk, des vocalises plus mélodiques et un tempo plus tempéré. Le résultat ? Prodigieux mes enfants. Un choix artistique que j'aime particulièrement fut de mettre les rythmiques sous les projecteurs, la batterie de Dave Lombardo à un son très réel. Cela n'empêche pas pour autant le duo de guitares s'illustrer sur les désormais classiques "Mandatory Suicide" ou sur le titre éponyme qui ouvre l'album.

Dimension Hatröss
7.4

Dimension Hatröss (1988)

Sortie : 29 juin 1988 (France). Industrial, Thrash

Album de Voivod

Gargantues a mis 8/10.

Annotation :

Style : Progressive metal, technical thrash metal
Label : Noise
Pays : Canada

Michel ? Denis ? Jean-Yves ? Denis (bis) ? On pourrait croire à une farce que d'assimiler le nom de ces quatre gaillards à la scène thrash. Et pourtant, ces québécois font pas dans la dentelle. Pour votre gouverne, veuillez les nommez respectivement Away, Snake, Blacky et Piggy. Voilà qui sied mieux à leur metal progressif/thrash féroce et futuriste. Et enlevez-vous de la tête cette image de poutine lorsqu'on vous parle du Québec, un peu de respect pour Voivod : ces lurons mettent la pâté à l'entièreté de la Bay Area avec leur riffs décapants, infusé dans des thèmes sci-fi. Ils sont d'ailleurs les précurseurs de leur scène locale ; Voivod inspira les trois autres membres du Big Four canadien, à savoir Razor, Sacrifice et Annihilator, et ce depuis 1983. Dimension Hatröss, quatrième album de cette formation, narre les aventures de la mascotte que vous pouvez apercevoir sur l'artwork de l'album, le cyborg-exterminateur Korgüll. Durant ce voyage, Denis "Snake" Bélanger vous fera part d'histoires tournant autour de collision solaire, de robots technocratiques, de conflits intergalactiques, et bien d'autres joyeusetés. L'approche est très punk dans l'esthétique et le chant, les guitares jouent beaucoup sur les dissonances, la rythmique est infernale : prenez donc le temps de digérer cette épopée spatiale, elle en vaut la peine en dépit de son apparence très lourde. Et à tous les fans de Vektor : n'en perdez pas une pour découvrir ce chef d'oeuvre de la dystopie musicale.

Malleus Maleficarum
6.9

Malleus Maleficarum (1988)

Sortie : 1988 (France). Thrash, Death Metal

Album de Pestilence

Gargantues a mis 7/10.

Annotation :

Style : Thrash metal, death metal
Label : Roadrunner
Origine : Pays-bas

Traitement de faveur : Malleus Melficarnum est loin d'être le meilleur album de thrash/death qui m'ait été donné d'écouter, mais je ne peux m'empêcher de lui réserver une place au chaud sur cette liste. Pestilence est brutal au possible, Slayer et Death ne les dépasse qu'en terme de songwriting. La voix de Martin Van Drunen n'est pas parfaite non plus, c'est même ce qui m'empêche de mettre une note supérieur à 7 à l'album. Mais Malleus Maleficarnum dégage tant de charme. Il est irrésistible, je ne peux m'empêcher de l'écouter tout autant que Leprosy ou Hell Awaits. Cela est probablement du aux riffs dévastateurs de Patrick Mameli et Randy Meinhard, les cinq premiers morceaux font toujours mouche. Oh et n'oubliez de rester jusqu'à la fin pour assister aux riffs explosifs de "Cycle of Existence" et "Systematic Instruction".

Seventh Son of a Seventh Son
7.6

Seventh Son of a Seventh Son (1988)

Sortie : 11 avril 1988 (France). Heavy Metal

Album de Iron Maiden

Gargantues a mis 8/10.

Annotation :

Style : Heavy metal
Label : EMI
Pays : U.K.

Je retire ce que j'ai dit sur l'annotation de Powerslave : Seventh Son of a Seventh Son est le second album figurant Bruce l'impuissant pour lequel j'ai une grande estime. Intégrer des synthétiseurs eut été fatal pour Iron Maiden, mais ils ont réussi avec splendeur ce retournement de veste, cet écueil contre lequel bien des groupes se sont fracassé. Ca donne un côté progressive metal (très discret, certes), mais ça rend surtout l'album dans une lignée très pop, à en juger des refrains infectieux délivrés par Dickinson. Bref, dernier album de la discographie d'Iron Maiden qui m'intéresse. Pour le reste de la discographie post-SSOASS, j'ai déjà jeté une oreille rapide à quelques singles et ça n'a pas l'air joli.

Strappado
7.7

Strappado (1987)

Sortie : 1987 (France). Thrash, Death Metal

Album de Slaughter

Gargantues a mis 8/10.

Annotation :

Style : Thrash metal, death metal
Label : Fringe Product
Pays : Canada

C'est après des années passées dans l'underground nord américain à promouvoir des démos tapes que Slaughter se décida enfin en 1986 à enregistrer un véritable album. Cette année là, tous les thrasheux la connaissent. Un nombre ahurissant de classique du thrash metal sont apparus dans les bacs, ce qui a notamment encouragé les plus petites formations à s'essayer au long format officiel. Slaughter sortira Strappado juste après une allée et venue de Chuck Schuldiner au sein du groupe, à croire que celui-ci avait momentanément perdu espoir en l'avenir de Death (l'histoire lui donnera raison d'être retourné s'occuper de son groupe). Strappado est, au premier abord, un micmac indigeste fait de death et thrash metal. Le son cras de la guitare, la production ultra cheap, les vocals brutales, la résonance sourde des percussions : on aurait vite fait de passer au dessus de l'album. Pourtant, c'est précisément l'aspect primaire et brutal qu'il faut retenir sur cet album. Vingt-quatre minutes de fête intense, rythmées par un riffing vicieux et mémorable et des hurlements incisifs délivrés par Dave Hewson qui feraient passer Tom Warrior pour un élève modèle.

The Ultra‐Violence
7.3

The Ultra‐Violence (1987)

Sortie : 25 août 1987 (France). Thrash

Album de Death Angel

Gargantues a mis 8/10.

Annotation :

Style : Thrash metal
Label : Enigma
Pays d'origine : U.S.A.

Ca fait longtemps que j'ai plus écouté mais dans mes souvenirs c'est du bon thrash sa mère qui envoie assez de bois pour tenir trois hivers (hiver de type 1956). Oh et pour la petite histoire, en attendant une annotation conséquente, les membres de Death Angel ont tous une ascendance philippine et étaient tous âgés de moins de vingt ans lors de l'enregistrement de The Ultra-Violence, le plus jeune étant le batteur qui fêtait tout juste ses quatorze printemps. Sur ce ...

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