OOOH !!! UNE LISTE AVEC LES ALBUMS ÉCOUTÉS EN 2017 !!!

Annotation :

1er janvier :

J'ai choisi de commencer 2017 par cet album pour l'unique raison d'avoir une jolie image de couverture.
Récapitulatif après écoute du 1er album : Pharaoh's Dance m'a agréablement surpris, moi qui m'attendais à de l'inaudible. J'ai trouvé ça même très bien, c'est assez entraînant et expérimental pour que je puisse me plaire.
La chanson-titre est un calvaire. 26 minutes de bruits ambulants. Même remarque pour le second album, le début est très agréable, puis on passe un calvaire auditif (en même temps quand on appelle sa chanson Feio, ça n'est pas très étonnant, quoique bien plus appréciable que le disque 1)

Pour faire n'importe quoi, Miles Davis le fait bien. Sauf qu'avec moi ça n'a pas pris, étrangement.
Pourtant, j'aime bien quand on fait n'importe quoi, mais là il manquait une certaine accroche. La seule raison valable qui me vient à l'esprit est que j'aime les chansons bordéliques avec une bonne intro. Cependant, on commence direct dans le boucan... À réécouter, mais pas pour tout de suite.

Annotation :

2 janvier :

Annotation :

3 janvier :

Je ne sais pas trop quoi en penser finalement. En l'écoutant, j'ai eu l'impression d'entendre à nouveau le génial Funeral, mais sans son côté attractif. Peut être parce que je n'avais plus le goût de la découverte. Pour le coup, je crains qu'Arcade Fire n'aie pas réussi à se réinventer.
Cependant, j'ai été happé par la fin de l'album, et en particulier les fins de chansons (No Cars Go, My Body Is a Cage). Et c'est la force d'Arcade Fire : un final qui se répète avec une magnificence si particulière et personnelle que si bien l'album terminé, il semble bien nous manquer

Annotation :

4 janvier :

J'ai au final un avis mitigé sur cet album.
Son gros point fort, c'est évidemment sa flûte, et par extension les chansons longues de l'album, leur construction. La flûte amène une part d'inconnu à tout ce rock. Les chansons les plus dynamiques ont une rythmique envoûtante (notamment pour Locomotive Breat).
Mais malheureusement, à part ces morceaux entraînants (Aqualung, My God, Hyms 43, Wind Up), il y a les autres, qui sont hélas beaucoup moins inventifs et ont du mal à se détacher du lot. Je préfère les albums de prog où on fait peu de chansons, mais on met de l’exceptionnel à chaque fois. Cela dit, c'est ce que je reproche à pas mal d'album prog que je n'ai pas beaucoup écouté. Une nouvelle s'impose donc.

Annotation :

5 janvier :

Mmh. Un album assez inégal. Son bon côté, c'est la sur-présence de feat. qui permet de faire quelque chose de frais et originale, chaque artiste invité apporte son style, donnant un rendu varié. Mais en même temps on ne retrouve plus aussi facilement le style de Gorillaz au milieu de tout ce beau monde.
Ainsi qu'au niveau de l'album en général. Il rencontre le même défaut qu'avec le premier album : quelques chansons géniales parmi d'autres beaucoup moins. Ça donne un tout qui au début nous rend curieux, puis plutôt bon (de White Flag à Some Kind of Nature, qui constitue un bon bout), puis pour être chiant. Heureusement qu'il se relève à la fin (à partir de To Binge).

Mais je le trouve assez mal construit, bien que certaines chansons sont géniales, leur agencement est plutôt médiocre : dès qu'on en termine une, l'autre tombe comme un cheveu sur la soupe (pour n'en citer qu'un : Rhinestone Eyes et Stylo n'arrivent pas à s’imbriquer correctement). Ce qui était tout le contraire de Demon Days ; malgré une remarquable différence des morceaux, ça s'écoutait plutôt bien.

Annotation :

6 janvier :

Ça reste du jazz band au final assez classique dans sa forme, mais moi, ça me plaît beaucoup alors pourquoi se gêner ?!
Avec une préférence pour les morceaux plus dynamiques. Je n'ai rien contre un morceau plus calme, mais quand on a une ribambelle de cuivre pour évoquer la douceur, j'ai des fois tendance à trouver le rendu plus pesant...

Annotation :

7 janvier :

Mouais. Pas convaincu.
Pour moi ça reste répétitif certes, mais surtout trop plat, trop mou, je n'arrive pas à sentir ce qu'il y a d'exceptionnel. Un rythme un peu plus poussé aurait sans doute été plus attrayant.
Je ne reproche pas que c'est moche, très loin de là. Ça reste agréable à écouter. Mais pas pendant une heure

Annotation :

8 janvier :

Si il y a un album qui se rend désagréable tout au long de sa durée, c'est bien lui !
Les chansons ont un sérieux manque d'originalité. Le rythme est l'ambiance est toujours la même, et ce durant les 13 morceaux. Trompeurs en plus de ça, car l'intro à chaque fois m'a fait pensé qu'on aurait du changement, elles sont sympas et sortent un peu de leur domaine. Mais deux mesures plus tard, on préfère ne pas prendre de risque et on refait la même chose qu'avant...

Annotation :

10 janvier :

Il est loin, le temps des années 70. Un groupe si reconnaissable a bien changé.
Dire que c'est le même groupe, c'est un peu trompeur, Robert Fripp ayant créé un autre groupe, s'est dit que redonner l'ancien nom était mieux. Pourquoi ?
En tout cas, fini les guitares puissantes comme avant, place à un son très 80'. Cela dit, ce n'est pas décevant, juste étonnant. Une toute nouvelle ambiance s'impose, inconnue jusque là. On assiste à une forme de "popéisation" sans pour autant qu'elle soit aussi significative que d'autres groupes prog (Pink Floyd ou Genesis), même si cet album est beaucoup plus influencé Math Rock (Beat sera plus pop tout de même)

Finalement, au niveau du prog, King Crimson a réussi à sortir de la malédiction des années 80, mais n'est pas resté le même. Il a évolué avec son temps. Alors certes, ça n'est pas aussi transcendant qu'avant mais ça en reste tout de même sympatique.

À réécouter pour affiner mes propos.

Annotation :

11 janvier :

Attention quand je mets 7, ce n'est pas le même que pour Discipline par exemple (précédemment). Si pour Discipline qui n'est qu'un album "normal" parmi un tas de choses géniales, ici je ne connais rien de Bruce Springsteen, et donc c'est une sympathique découverte.
Après, ça reste du rock classique, pour moi ça reste sympa, mais pour que j'adore il en faut plus. Cependant, j'apprécie particulièrement les chansons plus longues (comme Backstreets ou le génial Jungleland), où là, il y a un véritable travail sur la construction globale du morceau. Je n'ai pas non plus dit que les autres n'étaient pas construits, certaines le sont très bien, juste que pour moi, ça ne suffit pas pour en faire un très bon album.
Cela dit, c'est le type d'album que je dois réécouter pour peaufiner mon avis (oui je sais, je dis ça à chaque fois, mais j'y peux rien si c'est vrai)...

Annotation :

11 janvier :

Je craignais un peu le nouvel album. Pour moi, Radiohead était en pente descendante depuis l'envoûtant Kid A (cela dit je n'ai pas encore écouté Amnesiac), jusqu'à In Rainbows, qui pour moi n'était que des chansonnettes avec peu d'intérêt. Mais au final j'en ressors content. Parce que ce n'est pas In Rainbows que j'ai entendu. C'était plutôt du Kid A.
Bon après, tout est relatif, je crois que c'est parce que j'aime beaucoup Daydreaming, et qu'elle me fait beaucoup penser à Kid A par son expérimental électronique. Mais dans l'ensemble les chansons longues arrivent à tenir jusqu'au bout, chose rare pour In Rainbows : jamais je n'arrivais à tenir à la fin d'une chanson sans m'épuiser.

RADIOHEAD JE CROIS EN TOI T'ES PAS SI MAUVAIS QUE ÇA !!!

Annotation :

13 janvier :

Pour faire de la merde, et ben c'est réussi !
L'album n'a aucune structure.
Entre les chants a capela et les mélodies plus que répétitives, on est servi.

Annotation :

14 janvier :

Mieux que Please Please Me, il conserve cependant les mêmes défauts que ce dernier : trop de reprises, aucune profondeurs dans les paroles... Peut-être est-ce parce que je me suis habitué à leur style ?

Annotation :

14 janvier :

Si je mets une note aussi mauvaise, ce n'est pas parce que c'est moche. Non, c'est parce qu'il n'y a rien dedans.
Déjà l'idée de base, c'est pas top. The Division Bell n'était pas un super album. Mais il avait le mérite de terminer la carrière du Floyd d'une manière beaucoup plus classe que A Momentary Lapse of Reason. Et puis finir par High Hopes...

Sauf que là, ça sent le réchauffé, et bien (enfin pas bien) ! Par moments, on entend du Shine On You Crazy Diamonds (sur It's What We Do), du Run Like Hell, des chansons pop des années 80... et du Cluster One. SUR TOUT LE DISQUE, DU CLUSTER ONE ! Déjà que c'est pas une chanson que j'apprécie particulièrement, mais là ça m'a tapé sur les nerfs. Ça ressemble beaucoup trop à ce qu'on a déjà entendu, et en moins bien, vu que les chansons sont hachées en multiples parties et ne dépassent que très rarement les 5 minutes.

Une expérience pas forcément désagréable, mais c'est le genre d'album avec lequel je ne retiens rien, et que je risque pas de réécouter, il en existe d'autres ressemblants.
Et mieux.

Annotation :

14 janvier :

Beaucoup mieux que Close to the Edge, on a là une fusion entre prog, psyché et classique. Roundabout représente l'album à lui tout seul, tellement qu'il est bien : une mis en avant de divers instruments pour finir puissant.
En plus ya de la guitare sèche, et ça, ça a de la classe !

Annotation :

14 janvier :

Je n'arrive pas à voir comment on fait pour acclamer Discipline et pourquoi on descend Beat. Pourtant, il suit la voie de son prédécesseur : ça reste de l'art rock mêlant électronique et expérimental. Pour le coup, on a déjà vu plus années 80 que ça.
Notons également un rigoureux travail rythmique (Neal and Jack and Me, Neurotica).
Mais dans l'ensemble, tout se ressemble. C'est ptet pour ça qu'on préfère tellement Discipline...

Annotation :

15 janvier :

Dans la lignée de Kid A, poursuivant leur délire électroexpérimental (avec toutefois une teinte plus personnelle qui sera leur référence par la suite). Pourtant, on sent doucement ici une phase de transition avec leurs prochains albums, plus rock, mais changeant radicalement de style par rapport à l'alternatif de OK Computer.
Kid A et Amnesiac forment un dyptique d'une grande envergure pour la carrière du groupe. Changeant radicalement de style, il crée un nouveau style bien plus emblématique qui hélas me plaît moins.

Annotation :

16 janvier :

Même aspect que pour Beat et Discipline, quoique on est à un stade plus avancé sur le Math Rock : beaucoup plus de rythmique, et une certaine dose d'expérimental contemplatif (comme Nuages que j'aime beaucoup). Cela dit, ça ressemble encore pas mal à la new wave, certes pas mauvaise, mais cela étrangement sonne vieilli. Les années 80 c'est vraiment trop bizarre.

Annotation :

17 janvier :

De l'électro ambiant, planant et apaisant. Ça me plaît.
Bon après, ya pas mal d'irrégularité : Migration, Second Sun et Figures sortent du lot par leur douceur. Et à côté, les morceaux un peu plus dynamiques (Outlier) faont malheureusement tâches. Cela dit, le tout s'enchaîne avec plus ou moins de fluidité, ce qui en donne un grand morceau d'une heure.
C'est très cool.

Annotation :

17 janvier :

Un album qui pourtant commençait magistralement avec la chanson-titre, et qui malheureusement au fil de son cours s'épuise petit à petit. Une semi-déception. Parce que même si le milieu de l'album n'est clairement pas à la hauteur de son commencement, sa fin avec Yersteday est bien sympathique. Et puis ya Dizzy Miss Lizzy qui aurait pu finir l'album de manière convenable, mais c'est beaucoup trop long...

Annotation :

18 janvier :

En totale contradiction avec tout ce qui a été fait précédemment, l'ultime album se distingue par ce côté électronique expérimental, mais ici beaucoup plus rude. En totale contradiction avec Plastic Beach, les feats sont quasiment absents.
À l'écoute, c'est bien sympa, mais juste après on se rend compte très vite que c'est un peu creux, on en retiens pas grand chose. Aucune chanson ne m'a frappé à l'esprit. On a droit à 45 minutes d'électro continu, mais ça reste trop peu pour dire que l'ensemble est bien ficelé.

Annotation :

19 janvier :

Ah là je ne suis vraiment pas déçu ! Après avoir nagé dans les eaux des années 80 et des synthés, sortant un triptyque atypique mais répétitif, King Crimson, reformé, revient avec du lourd, qui rappelle plus le bon vieux temps.
Les chansons VROOOM VROOOM (on voit la mentalité des gars) et sa Coda nous fait remémorer les gros riffs des guitares, et plus spécifiquement l'album Red. Sauf que Red avait quand même un peu plus de classe. C'était bruyant, certes, mais c'était bien joué, maîtrisé. Ici KC se contente juste de s'éclater. S'éclater c'est bien, mais faut parfois réfléchir à faire une meilleure structure. Jusqu'ici, tous les albums avaient cette structure. Chaque morceau était à sa place. Et même s'ils n'étaient pas tous pertinents, on avait droit au morceau de fin : celui en opposition avec le précédent, mais qui était davantage soigné. Ici, on a la chanson de fin, deux fois.

THRAK est un retour en arrière (au temps du son qui vrille la tête), bien plus proches des premiers albums que les 80's, mais il lui manque cette sagacité perdue.

Annotation :

20 janvier (réécoute) : +1

Cette deuxième écoute m'a permis de mieux apprécier le style particulier de Gorillaz : ce mélange de hip hop, électro et rock. Chaque morceau a sa propre personnalité, les quelques feat sont utiles et sympathiques. L'album en lui même se laisse apprécier, sa continuité et sa diversité apporte la surprise pour l'auditeur. J'aime beaucoup Fire Coming Out of the Monkey's Head.

Et maintenant, j'aime beaucoup Feel Good Inc. :)

Annotation :

21 janvier :

Si la chanson titre est particulièrement cool ( un truc électro ambiant apaisant, qui se laisse très agréablement écouter malgré la durée), le nombre trop important d'interludes rend le tout assez peu digeste. Ajoutons à cela quelques chansons pas franchement jolies, on obtient quelques coups de génies noyés dans du fade : un truc pas top quoi.

Annotation :

21 janvier :

Je connais trop peu le métal pour bien parler de cet album. Cela dit il y a un côté hard/blues rock qui me fais beaucoup penser à Led Zep, un groupe que j'affectionne particulièrement. En fait, j'ai pour l'instant un peu de mal à les différencier. Disons que Black Sabbath réussit plus dans la brutalité, toutefois relative à d'autres trucs heavy.

Annotation :

22 janvier :

Bon pas de quoi s'affoler ça reste du DJ-mix on ne peut plus basique.

Annotation :

23 janvier :

Un mélange de downtempo et de trip-hop, j'ai encore un peu de mal à différencier les deux. Quoiqu'il en soit, le résultat est un son planant et doux, et cela se poursuit tout du long de l'album, les envolées sont rares, mais elles sont remarquables (comme dans la chanson titre).
Après, on pourrait reprocher de trop rester dans cette voie, mais moi ça ne me dérange pas. Si l'album reste dans une certaine mesure, du moment qu'il ne se répète pas, ça me va.

Annotation :

24 janvier :

Je m'y connais pas trop en électro, mais je dois bien avouer que Justice présente ici quelque chose d'assez original, entre expérimental et rythmique maîtrisée. Le tout, bien que répétitif se révèle alors entraînant par son hystérie.
Le gros gros reproche que j'ai à lui faire, c'est que Cross abuse sur les saturations. Une ou deux par-ci par-là, c'est bien mignon mais des fois il faut songer à ne pas en mettre trop... C'est dommage, on pouvait avoir quelque chose de tellement mieux...

Annotation :

25 janvier :

Le début de l'album, typiquement du électro/disco est bien sympa, mais ça casse pas trois pattes à un canards. Et plus on avance, plus les chansons ont du mal à évoluer. On finit par obtenir quelque chose d'uniforme, et c'est là le problème : aucun morceau ne se démarque d'un autre, juste un grand flou plus très entraînant et surtout répétitif. Ce qui est carrément décevant, d'autant plus que l'on partait plutôt bien.

Annotation :

25 janvier :

Hélas, Genesis n'échappe pas à la malédiction du double-concept-album un peu long et chiant. Le premier problème de ce genre d'album c'est que c'est long : 1h30 de musique est toujours délicat à encaisser. Le deuxième est qui dit double album dit plein de morceaux. 23 ici, soit autant que les 3 derniers albums ! Et du coup beaucoup de morceaux sont inégaux. Heureusement, il y a aussi beaucoup de pétites intéressantes (Anyway ma préférée, in the Cage, ou Hairless Heart, petite chanson intrumentale qui ne fait pas de mal dans ce genre d'album conséquent, d'autant plus que l'histoire est assez compliquée)

Edit 2018 :

j'ai fait une critique où j'en dis absolument l'inverse :
https://www.senscritique.com/album/The_Lamb_Lies_Down_on_Broadway/critique/115260702