OOOH !!! UNE LISTE AVEC LES BD LUES EN 2017 !!!

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4 janvier :

Et 2017 commence avec du lourd ! C'est l'album que j'attendais le plus depuis sa sortie, j'ai dû le lire très vite (sûrement trop)

Conclusion : respectant la lignée des précédents épisodes, il nous permet de faire plus de lien BD/série. On notera également qu'on nous balance discrètement comment obtenir Tomie dans Lastfight :)

Après, si j'apprécie Lastman, c'est plus pour son scénario que ses scènes de baston. Du coup, le pasage avec la prison, je l'ai trouvé un peu long.
Il y a aussi les aventures de Grégorio, qui pour moi sont encombrantes, histoire de remplir les pages... Provenant d'une oeuvre avec un univers aussi dense, mais concret, ça tombe comme un cheveu sur la soupe...
Je pourrais regretter aussi que les réponses que j'attendais ne soient pas là (le nécromancien n'a finalement qu'assez peu d'intérêt, alors qu'il était présenté à la fin du tome 8 comme un élément important), mais bon, je suis pas un si gros chieur que ça, si ?

Pour le tome 10, je prévois des liens beaucoup plus importants entre BD et série, notamment avec le passé de Richard qui resurgi, tel le club de Dave et l'identité de Cristo Canyon qui est presque confirmée.

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8 janvier :

Malheureusement inégal dans l'histoire globale (surtout l'intro). Pourtant, les multiples intrigues sont entraînantes. Le dessin, bien qu'assez classique est très agréable, ressemblants aux comics de SF. Les couleurs permettent une identification facile des divers univers.
Hâte de lire la suite (et fin) !

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22 janvier :

Dessins magnifiques, deux histoires d'aventures en parallèle. L'une trace le voyage de Jules et Salomé dans la Méditerranée à la recherche d'un peintre, l'autre est le passé de Salomé, rocambolesque. Tout le rapport avec l'odyssée est particulièrement, surtout au niveau du voyage à travers la Grèce Antique.
Un joli bouquin, pressé de lire la suite !

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5 février (Résumé des 3 tomes ci-dessus) :

Avec encore plus de retournements de situation, Fear Agent se révèle par un scénario développé, mais qui a des fois tendance à devenir bien trop complexe. Le dessin reste toujours aussi agréable.

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23 février :

Ça m'ennuie horriblement de devoir mettre une note si basse car j'en attendais tellement. Rick Remender, je l'ai connu avec Fear Agent, et malgré un premier tome un peu faiblard sur le point de vue scénaristique, la suite rattrapait considérablement le retard pour nous offrir bien plus.
Le problème avec le premier tome de Low, c'est que tout est confus. Le scénario repose sur de nombreuses, mais j'ai eu du mal à saisir tous les enjeux. J'ai dû relire plusieurs fois certains passages pour mieux comprendre, parfois sans succès. Ce qui a de mauvaises conséquences sur la suite.
Quant au dessin, j'en retiens la même chose : il est trop confus pour que puisse comprendre quelque chose, sans doute à cause du côté abstrait du dessin. Et c'est bien dommage car des fois ça donne des paysages magnifiques, mais quand il s'agit de dessiner les personnages, c'est tout de suite moins clair.

Une lecture dont j'en attendais tellement et qui s'est révèlée bien pénible.

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29 mars :

Au niveau du dessin et de la construction iconogrpahique, c'est grandiose (surtout la fin)
En revanche, le scénario, malgré le fait qu'il semblait prometteur avec ces nombreuses intrigues (le chasseur de primes, la relation, la méfiance des Commanches, les projet du géologues), en fait un scénario décousu dont les intrigues sont exploités, mais les fins se retrouvent bâclées...
On peut dire que ça m'a laissé sur ma fin (lol)

Inégal

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14 avril :

Conserve les mêmes qualités et défauts du premier tome : tout d'abord c'est très beau, Schuiten fait vraiment des dessins excellents, il a l'art de faire des paysages, de l'architecture... En revanche, ce même style sur des personnages passe beaucoup moins biens, ils semblent morbides, et immobilisés.
Par contre, le scénario est toujours aussi attendu qu'absent. L'intérêt de cet album c'est de nous faire la carte postale géante de Paris... Ça manque cruellement de chose. Parce qu'à part de jolis dessins, ya pas grand chose...

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1er juin

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29 juin :

Comme preuve de qualité (presque) irréfutable, Allan Moore au scénario sait ce qu'il sait faire de mieux : monter un suspense tout en donnant une flopée d'informations. On peut reprocher un surplus de données, en tout cas cela promet de bonnes choses pour la suite... Le dessin classique de Jacen Burrows dans sa forme, mais très joli, reste tout de même ultra captivant grâce à l'agencement des cases (merci Moore !), tout comme les documents "annexes" (pages du carnet de bord, prospectus de l'église, extrait de livre...) renforcent la crédibilité du propos.
Cependant je regrette que le surnaturel ne prend que très peu le déçu, mais sûrement il arrivera clairement au prochain tome !

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3 juillet :

Dans la continuité du premier tome (enfin premier c'est relatif, chacun contient 4 épisode), avec cette fois un approfondissement dans l'étrange et le surnaturel, qui cette fois part au-delà des textes, et où le dessin accompagne les mots vers le bizarre, l'immonde, l'incompréhensible.
Sur le plan technique, ça reste excellent, et les passages intenses sont nombreux (le "multi-rêve", le viol, le rêve éveillé...)

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7 juillet :

Un road-trip durant les années 1960 de deux frères, de la France jusqu'en Italie. Les personnages ont une histoire lourde de sens (les années 40, fascisme toussa), aucun des deux n'est tout rose et donc les rôles sont souvent ambigus : qui est le "gentil" ? qui est le raisonnable ? qui d'autre pète les plombs ? qui est celui qui se trompe ?
Le dessin est surprenant, maniant une esthétique principale réaliste aux couleurs marquantes, symbolisant les lieux parcourus, tout en variant selon l'histoire : souvenirs en sérigraphie plutôt simpliste (marquant les troubles de mémoire), ou évidemment quand les personnages son sous état d'ivresse, avec des cases sans bordures...
Car le scénario ici est plutôt bien construit, alternant entre double page de paysages et longs dialogues, et dont les péripéties (comme l'accident) ne servent pas qu'à combler les trous puisque Alfred en profite pour y placer quelques retournements...

Un roman graphique tourné sur une période à l'histoire lourde de sens, sur l'amour familial, ses trahisons, ses dérives...

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14 juillet

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19 juillet :

La force de l'American Splendor, c'est que malgré le fait que la plupart des histoires (voire toutes) sont autobiographiques, c'est que la multitude de dessinateurs apportent une vision différente de la vie quotidienne. Et donc je personnage d'Harvey Pekar semble différent au fil des histoires ; le Pekar par Crumb ressemble à un petit bonhomme rabougri parfois grincheux mais néanmoins sympathique, tandis que le Pekar par Gerry Shamray est présenté plus austère, dépressif.
Et malgré le fait qu'il raconte sa propre histoire, Pekar ne se présente pas en héros. Il se présente comme un type normal, c'est-à-dire un sombre abruti, avide de sexe, se questionnant sans cesse sur l'argent et sur son rôle dans le monde américain, toujours en train de stresser, et mettant la faute sur les autres.

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21 juillet

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25 août :

Malgré un dessin que je trouve peu joli, Trashed est une BD bien sympathique, en partie autobiographique, du quotidien d'un éboueur. Au delà de quelques moments comiques, le récit dévoile un visage sinistre de l'Amérique "paumée" et de ses multiples facettes visible à travers leur déchets : les paumés, les expulsés, les gros bourgeois, les néo-nazis... Et en guise d'épilogue, l'auteur nous parle du problème du surnombre de déchets, sans toutefois montrer de réelles solutions.

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30 août :

Preuve que la BD de western a de beaux jours devant elle, c'est bien ce Undertaker. L'histoire saugrenue raconte les mésaventures d'un croque-mort devant enterrer un riche propriétaire de mines. Or, avant de mourir, ce dernier a décidé de manger son or, pour ne le donner à personne. Il suffit que quelqu'un ait appris la nouvelle pour en alerter le village, qui le met en révolte.
Par bien des aspects cette BD me fait penser à Blueberry (que je n'ai que vaguement lu, je suis loin d'être expert en la matière). La série se montre fascinante et intéressante par le personnage de Jonas Crow (le croque-mort), cynique, mais cachant un lourd passé. À n'en pas douter que les prochains tomes en dévoile bien plus.
Petit reproche à faire au sujet des "méchants" de cette histoire, qui sont les villageois révoltés : comme Jonas le dit ce ne sont pas des tueurs. Autrement dit, des personnes dans le besoin qui se voient usurpés par un proprio ingrat. Espérons que justice soit faite dans les prochains tomes...

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30 août :

En dessous du premier. Mis à part quelques twists plutôt prévisibles, l'ensemble est un peu mou et on assiste à une fin assez bancale... Malgré le fait que l'intrigue principale soit achevée, beaucoup d'autres questions subsistent (la rencontre avec l'avocat, elle est où ? au final c'est qui vraiment ce Jonas ?). Même, si je pense que cette pause dans le récit est voulue, c'est une fin qui ne me convient pas, de même que l'absence totale de cliffhanger marquant ne pousse pas à poursuivre la lecture...

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30 août :

Une relance sympathique, avec le type de méchant que j'aime bien : le type charismatique, fourbe, et convainquant.
Après, je ne cache pas qu'au niveau du suspense, on nous met toujours en haleine sur les mêmes questions... autrement dit, ce tome n'a qu'un intérêt limité, et c'est plutôt dommage...

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3 septembre :

Traitant divers aspects intéressants (un NY engloutie, les problèmes scientifiques et éthiques de l'espace-temps...) le premier tome de Valérien avait tout pour être excellent. Mais malheureusement, son défaut est d'être le premier. Au niveau du dessin, il est amusant d'observer l'évolution faite en un album. Mais au niveau du scénario, il y a beaucoup trop de coups de chances (compter le nombre de "par hasard"), et comme une BD des années 70, elle a le défaut de "la cartouche qui décrit l'image et que du coup c'est redondant". Et dans beaucoup de cas, notamment les scènes d'action, ça ralentit le rythme qui est censé être plus rapide... Et on a quelque peu une impression statique.

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5 septembre :

L'art de Guy Delisle, c'est de traiter de sujets graves, mais avec la légèreté du dessin et des dialogues. N'ayant quasiment fait que des récits autobiographiques (notamment ses chroniques), il se lance dans le genre biographique. Force est de constater qu'il doit retracer la pénible vie d'un otage pendant trois mois. Et trois mois c'est long. Surtout quand il n'y a rien à raconter. C'est sûrement voulu, Delisle nous embarque dans un long moment où l'ennui s'installe, car peu de choses à raconter, et chaque petit changement devient un moment, c'est très rapidement répétitif, et l'otage se retrouve forcé de faire passer le temps d'une façon ou d'une autre (comme l'abécédaire des batailles napoléoniennes). Mais créer l'ennui en BD, c'est beaucoup plus difficile que de créer l'ennui au cinéma. Au ciné, le spectateur doit se contenter d'assister au film. En BD, c'est différent, le lecteur est beaucoup plus libre, et s'il se rend compte qu'un tel moment le gave, il peut lire plus vite, en diagonales, zapper des pages... et perd ce sentiment de redondances (notamment ici où les textes se font rares, la lecture est vite expédiée)

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15 septembre :

Dans épisode basé sur de la romance typique du XVIIIe, le thème principal est l'amour. Beaucoup moins drôle, il est pourtant centré sur un seul thème, ce qui évite les longueurs.

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17 septembre :

Plus actuel, mais façonnant un univers plus surnaturel, cette aventure est comme le résumé l'indique, plus axée sur les dialogues.

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27 septembre :

Épisode servant surtout à faire le lien entre la série et la BD. Et si l'on a déjà vu la série, ce 10e tome ne vous apprendra pas grand chose : pire, c'est une quasi-redite de la série...