Oeuvres vidéoludiques 2019

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Terminé le 04/01 en 9h.
Un très sympathique jeu d'action-aventure ressemblant (trop) fortement à "Zelda :A Link To the past", qui cependant s'éloigne un peu de son modèle pour proposer des donjons beaucoup plus linéaires, non tournés autour d'un concept global mais plutôt une succession de salles remplies de défis ou d'énigmes rudimentaires. Énigmes dont les quelques fonctionnements différents se répéteront tout au long du jeu en se montrant toutefois de plus en plus complexes.
À conseiller à qui aime déplacer des blocs et prendre quelques secondes pour réfléchir sans pour autant se casser la tête ; en somme, aux fans d'énigmes "à la pokemon". Autrement, ses quelques combats de boss empreints d'un réjouissant dynamisme peuvent valoir votre intérêt.

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Terminé le 08/01 en 8h.
Les personnes ayant financé la création de ce jeu n'ont pas été flouées, mais force est de constater que le résultat final souffre de grosses faiblesses. Premier point sautant aux yeux, la traduction française "google trad'" pleine de fautes et de vulgarité est un peu honteuse. Cela, puis entre deux bonnes phases de jeu, la progression nous demande d'aller visiter puis revisiter encore et encore les mêmes lieux à la recherche d'objets ou personnages sans s’embarrasser de la moindre cohérence. Et si le level design se montre très légèrement plus complexe que dans le précédent opus, aucun secret n'est réellement caché. À côté de cela, si les combats de boss sont plutôt réussis, le gros point fort du titre reste son style visuel. L'abandon du pixel art au profit d'un aspect dessiné et animé avec soin en jette réellement à l'écran.

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Terminé le 22/01.
Du très bon jeu de stratégie tour par tour, avec déplacement et sélection d'action façon jeu de tir en vue troisième personne. Narration très présente même si l'histoire n'a rien de particulier à raconter, combats de boss nombreux, missions qui se renouvellent constamment, et bande-son fabuleuse. Cependant, plus le jeu avance et plus le challenge diminue en raison de la montée en puissance de nos personnages permise par l'aspect "jeu de rôle".
https://www.youtube.com/watch?v=o7zzZDDxgQ0

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Terminé le 13/02 en 13h de jeu.
L'un des jeux horrifiques les plus efficaces qui soient.
À l'intérieur du manoir, le stress ne s'estompe jamais. Les plans fixes empêchent de voir surgir les menaces, on ne peut que les appréhender. Et l'ambiance sonore y met du sien pour jouer avec nos nerfs.
Il est simplement dommage que les lieux plus linéaires peinent un peu plus à effrayer. Et ces allers-retours qui s'imposent car il est impossible d'avoir tous les objets importants dans son inventaire... Était-ce bien nécessaire, alors que l'on ne sait déjà pas à quoi ils peuvent servir lorsque l'on met la main dessus ?

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Terminé le 28/02.
Tetsuya Nomura nous prouve qu'il est possible d'écrire un scénario, de réaliser un jeu en tout point imbitable par qui ne connaîtrait pas sur le bout de ses doigts l'ensemble de l'histoire de la série Kingdom Hearts. Du génie, purement et simplement.
Là où n'importe quelle suite pourrait se montrer difficile à comprendre tout en restant possible à cerner, dans Kingdom Hearts III, passés les mondes Disney les plus réussis mais également les plus mal narrés de la saga (à une ou deux exceptions près), impossible pour un néophyte de comprendre ce qu'il fait, ce qui se joue sous ses yeux, où il se trouve, ce qui se dit, qui surgit de nulle part et pourquoi, et j'en passe... Scène n'importe nawak sur scène n'importe nawak, deus ex machina sur deus ex machina, Kingdom Hearts III vend autant de rêve que de cauchemar.
Il faut le voir pour le croire. Et ce n'est pas fini, une suite se profile à l'horizon. Tenez-vous prêt.

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Vraie fin visionnée le 13/03 en environ 16h de jeu. (segments A et bis comptés)
Une plongée cauchemardesque dans Raccoon City.
La pression reste constante, et l'aspect horrifique ne s'efface jamais en faveur de l'action, pourtant tout aussi présente que dans la version originelle. Pour ce remake, les concepteurs ont choisi de garder le game design à l'ancienne (zones relativement ouvertes à visiter à la recherche d'objets clefs qui débloqueront la progression), puis de retravailler ce que Resident Evil 4 (et les jeux qu'il a inspirés) avait de meilleur à offrir sans en reprendre ses aspects inutiles : si l'inventaire peut se développer, si l'on peut améliorer nos armes en trouvant du matériel caché, les ennemis restent très résistants (mais pas imperturbables) et ne lâchent pas d'objets, et sont impossibles à frapper/exécuter à l'aide d'actions contextuelles.
L'oppressante présence de l'imposant Mr.X a toutes ses chances de marquer le joueur. Possible que l'on tienne ici le meilleur épisode de la série ; ou dans tous les cas, mon préféré.

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Terminé le 25/03.
Les affrontements sont un vrai plaisir, chaque ennemi a sa propre faiblesse qu'il faut savoir exploiter pour abréger les rencontres, et les boss impressionnent. De plus, le rendu graphique est vraiment propre. En revanche, alors que la série a tout de même sa renommée, il est décevant de voir à quel point le reste du jeu semble manquer d'ambition et/ou de budget : le bestiaire est très pauvre, les 7 boss du jeu sont à combattre pour la plupart 3 fois sur 20 missions sans que de nouvelles mécaniques apparaissent, les possibilités d'action de Nero (l'un des protagonistes) sont très réduites, les décors sont recyclés durant l'aventure et manquent d'inspiration (ils renvoient beaucoup à ceux traversés dans Ninja Gaiden, en moins marquants).
Cela, et si la base du scénario intéresse, si les personnages ont la classe, certaines scènes changent le jeu en parodie Devil May Cry tant l'humour et le spectaculaire s'effacent devant la clownerie et le mauvais goût.

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Terminé le 02/04.
Retour en grande forme pour la célèbre série de Capcom avec ce cinquième opus principal en tout point meilleur que le précédent (numéroté). Plus ancré dans le réel, l'univers Devil May Cry n'a jamais semblé aussi crédible (en dehors du reboot). Et si l'histoire tient en trois lignes, le mystère entoure les évènements du jeu et fait naître un vif intérêt chez le joueur. D'autant plus que le casting en impose constamment.
Il est simplement dommage que les punchlines lâchées par les personnages soient souvent ringardes et inoffensives, et que la toute fin sans grands enjeux puisse décevoir. Mais le gameplay – le meilleur de la série – est là pour consoler le joueur. Plus de possibilités de combos, de compétences à débloquer, d'animations réalistes et d'esquives d'une fluidité qui force le respect. Côté bagarre, Devil May Cry s'installe sur le trône. D'autant qu'en face le bestiaire ennemi, répugnant à souhait, est varié. Et les boss nombreux.

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Terminé le 10/04.
Partant d'une idée sympathique, et malgré un habillage visuel et audio au charme rétro, le jeu peine à intéresser sur la durée. Les possibilités de gameplay sont sous-exploitées, si bien que les phases de jeu finissent toutes par se ressembler. C'est à se demander pourquoi l'on contrôle cinq personnages alors que les concepteurs nous incitent trop peu souvent à user de leurs spécificités (ou pour des actions sans grand intérêt). À côté, seuls les combats de boss marqueront vraiment le joueur. Et possiblement la rapide évolution de l'histoire, qui finit par se changer en un grand n'importe quoi à la fois réjouissant et fatigant, car les dialogues se montrent de moins en moins intéressants à mesure que l'aventure avance.

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Terminé le 30/05.
Très mauvais Yakuza, le titre souffre d'une histoire inintéressante et d'un rythme asthmatique. Plus archaïque que celle des remakes "kiwami", la construction abuse d'allers-retours plus inutiles que jamais... Heureusement, les combats, surtout ceux nous opposant aux boss, se montrent réussis pour peu que l'on débloque quelques compétences utiles. Et la difficulté est au rendez-vous.

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Terminé le 23/06 en 80h de jeu.
Intéressante à parcourir, cette suite n'en demeure pas moins répétitive. Deux fois plus longue que le premier opus, elle ne raconte pourtant pas plus de choses, et les environnements issus de la précédente aventure sont en plus réutilisés plusieurs fois en cours de route. Même les boss seront à affronter plusieurs fois.
Reste que si les plans des antagonistes peuvent laisser dubitatif, si l'aspect "jeu de rôle japonais" se fait bien plus présent dans les thèmes abordés, le final vaut le coup d'oeil. Arrivé au bout de cette aventure, peut-être lessivé par des combats qui peuvent vite tous se ressembler, le joueur aura tout de même envie de se lancer sur le troisième opus

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Terminé le 16/07 en 55h de jeu.
Un excellent Yakuza. Dense, le scénario se permet de développer – en plus de l'intrigue principale – les relations, le passé et la personnalité d'un nombre conséquent de personnages principaux inédits. Comme si plusieurs épisodes de la série Yakuza se retrouvaient compilés en un seul jeu.
Quelques objectifs hors sujet et une avalanche de dialogues (bien plus nombreux que dans un épisode classique) viennent parfois entacher une enquête correctement développée et ponctuée de passages grisants, mais le joueur aurait tort de ne pas persévérer tant la finalité de l'histoire vaut le coup d'oeil. Comme toujours dans la série, le final se montre palpitant.
À côté, les concepteurs proposent un certain nombre de phases de jeu inédites. Pas toutes très maîtrisées ou utiles, mais qui donnent bien plus souvent le sentiment de jouer, là où un épisode principal se cantonnerait à nous laisser combattre et visionner des cinématiques.

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Terminé le 24/07 en 5h40.
Plaisante, ponctuée de quelques bons combats de boss, l'aventure n'en reste pas moins d'une facilité déconcertante. Et la liberté d'exploration est toute relative quand à côté les zones où se rendre sont clairement indiquées sur la carte. À conseiller à qui voudrait savourer un petit bonbon rétro sans chercher à se casser une dent.

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Terminé le 13/08 en 55h de jeu.
Le Game of Thrones des jeux de stratégie tour par tour tartinés d'éléments de jeu de rôle japonais. Si la découverte se montre intéressante, et si le milieu du jeu surprend, il est dommage que le rythme finisse par battre de l'aile, que l'illusion finisse par s'estomper : bien avant la fin de l'aventure, le joueur comprendra que l'histoire n'a en réalité presque rien à raconter. Ce sont surtout les liens entre les personnages qui lui donnent un semblant de consistance... Ce qui ne serait pas un problème, si les batailles ne finissaient pas toutes par se ressembler.

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Terminé d'une traite le 13/08 en presque 3h de jeu.
Les concepteurs y ont mis de l'envie, et cela se ressent : non seulement le style visuel "BD Belge" est soigné, mais l'écran regorge de détails, d'éléments destructibles, d'ennemis de groupes différents se battant entre eux et réagissant aux pièges de l'environnement. De plus, si un tir en diagonale pourrait manquer, le gameplay se montre complet, au moins autant que l'arsenal est varié.
Drôle, fun, pas frustrant et jalonné de têtes explosant de partout, cette courte mission à Voyouville vaut clairement le détour.

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Terminé le 20/08 en moins de 10h.
Un Wonderboy-like d'une générosité qui force le respect, au visuel d'époque mais au gameplay moderne. Les différentes magies ont chacune plusieurs utilités, ce qui rend le gameplay très complet. Des secrets sont à dénicher de partout, le level design est relativement bien pensé sans chercher à se montrer tortueux, impossible de se perdre. Et les boss promettent des affrontements pleins d'adrénaline.
Un titre bien meilleur que le déjà très sympathique Chronicles of Teddy, du même studio.

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Terminé le 21/08 en pas loin de 8h.
Thriller psychologique intéressant, les scénaristes commettent tout de même une faute en insinuant des éléments de l'histoire avant de nous les répéter un peu moins subtilement, pour finalement nous les exposer noir sur blanc lors de la conclusion. Ce qui épuise, à la longue.
En dehors de cela, l'ambiance "urbex" est formidablement retranscrite. Dommage qu'à côté les phases de jeu peinent à captiver.
Le réel gros point fort du titre reste sa conception sonore, sur laquelle a travaillé le formidable compositeur Olivier Derivière. Les cris forment des chants, les compositions changent de rythme et se fournissent d'instruments au fil de l'exploration du joueur, les énigmes émettent des sons particuliers permettant de savoir si l'on approche ou non de la solution, et j'en passe. Fabuleux.

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Terminé le 04/09.
Le paranormal comme vous ne l'avez jamais vu dans le jeu vidéo ! Des objets du quotidien parqués dans des cellules d'isolement comme s'il s'agissait d'engeances démoniaques, des centaines de notes à lire pour en apprendre plus sur l'univers de l'oeuvre sans que cela se montre épuisant.
Un titre passionnant, ébouriffant lors de ses phases d'action, visuellement impressionnant, et en tout instant fascinant. Merci Remedy.

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Terminé le 11/09 en 26h de jeu.
Doté d'un système de combat grisant et de rares phases ludiques pas inintéressantes, le titre fait tout de même grimacer chaque fois qu'il tente de faire avancer son histoire remplie de clichés, presque parodique tant elle se montre mauvaise... Le scénariste s'est cru écrire un nouveau Nier, mais nous a pondu un grand n'importe quoi faisant honte à son genre. Pourtant, le scénario, lui, reste plein à craquer de rebondissements, se montre très efficace. Mais un trop plein de séquences de jeu inutiles, pour ne pas dire barbantes, poussent le joueur à décrocher ponctuellement.
Cet Astral Chain ne fera pas date comme étant un des meilleurs jeux du studio.

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Terminé le 14/09 en 3h47 minutes (en trichant avec le rembobinage).
L'un des meilleurs représentants de son genre. Des niveaux courts, nombreux, proposant chacun leur propre idée. Le jeu parvient à se renouveler constamment, ce qui force le respect autant que l'amusement.

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Terminé le 15/09 en moins d'une heure (en trichant avec le rembobinage).
Très court, le jeu utilise correctement les capacités de la console mais manque clairement d'idées, la conception de ses niveaux est rudimentaire. Et si le début se montre corsé, plus le joueur avance et plus le challenge diminue. Le mythe du jeu insurmontable n'a pas vraiment lieu d'être.

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Terminé le 24/09 en 95h de jeu et un an de pause.
Une oeuvre ambitieuse comme aucune autre. Le voyage dans le temps comme on ne l'a jamais vu dans aucun autre jeu, et comme on ne le reverra peut-être jamais. Un monde à reconstruire, passé/présent mais aussi quelques époques intermédiaires à visiter pour juger des évolutions au sein des îles (dont certaines histoires s'entremêlent), un script colossal (même si les réactions de nos personnages face aux répliques des pnj se font moins nombreuses que dans Dragon Quest VI). Et surtout un récit qui n'en finit pas de rebondir, d'aller de l'avant alors que l'on pense en voir le bout.
À déplorer, l'aspect 3D sans identité de ce remake qui (en plus d'en effacer l'ambiance) rallonge les allers-retours au point de rendre l'exploration interminable, la disparition des combats aléatoires qui finalement nous pousse à combattre encore plus souvent dans les donjons, une traduction française un peu trop gentillette... Et la disparition des discussions en plein combat. Beaucoup d'inconvénients, qui pourtant échouent à rendre cet épisode moins exceptionnel. Si la forme change, Dragon Quest VII garde son fond incroyable. Gare à l'overdose, mais tout de même, quel jeu !

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Terminé le 01/10 en 15h.
Une aventure onirique, parfois bercée d'une douce mélancolie, fourmillant d'idées surprenantes absentes des opus sortis plus tard. Une progression bien pensée basée sur l'exploration et le troc d'objets auprès de certains personnages. De très nombreux boss. Et pour le meilleur, la construction de l'île n'est pas labyrinthique ; aussi s'y balader n'est jamais frustrant, d'autant que cette version restaurée ajoute beaucoup d'ergonomie dans ses menus et ses mécaniques de jeu.

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Spyro 1 terminé à 100% le 21/10 en 7h de jeu.

La plateforme pour enfant. Du bonbon pour qui ne chercherait qu'à amasser des centaines de joyaux, mais un level design plat, des secrets mal cachés, des boss qui n'en sont pas vraiment pour les autres.

Spyro 2 terminé à 100% le 22/10 en 11h40.

Les concepteurs fournissent davantage d'efforts pour construire un univers. Chaque niveau a droit à une introduction et une conclusion humoristique. L'on croise un peuple différent dans chaque tableau traversé, et ces derniers mentionnent parfois d'autres zones de jeu. Ce qui donne un aspect vivant à l'ensemble. Il est dommage qu'à côté le level design ne soit que légèrement plus inspiré. Pour attiser l'intérêt du joueur, l'on nous propose de nombreux défis ; dont certains prennent des airs de mini-jeux. Des boss réussis. Et une progression relativement maîtrisée.


Spyro 3 terminé à 100% le 25/10 en moins de 12h de jeu.

L'opus le plus varié, le plus amusant à jouer... Peut-être le meilleur de la trilogie... Mais ce n'est pas totalement sûr. Avec ce Spyro 3, les concepteurs laissent totalement tomber toute notion de level design et préfèrent multiplier les phases de jeu alternatives et les defis. Plusieurs personnages à contrôler et beaucoup d'autres à aider. Seulement, ces portes à travers lesquelles passer pour lancer ces phases de jeu nuisent à la cohérence des niveaux, au sentiment d'exploration.

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Terminé le 07/11 en 50h de jeu.
Les jeux de rôle space opera se font rares, pour ne pas dire inexistants depuis des années ? Cela tombe bien, en voilà un. Drôle, plutôt bien écrit de surcroît. Non dénué de défauts, qui ne pèsent heureusement pas bien lourd à côté de l'ambiance purement "mass effect" de cette aventure.

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Terminé le 26/11 en 160h.
Le Xenoblade Chronicles X de Hideo Kojima. Affublé d'un sac à dos, le joueur s'embarque pour un voyage éprouvant au coeur de paysages naturels effrayants de gigantisme. Une oeuvre unique et marquante.

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Terminé le 30/11.
Aventure fun et rigolote, jamais prise de tête, accompagnée de quêtes annexes délicieusement scénarisées. Contrôlant deux héros (félin et canidé), le joueur devra mettre fin au règne tyrannique de deux souverains décidés à se faire la guerre. Et comme pour le premier épisode, quelques twists amusants sont à prévoir.

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Terminé le 10/12.
De l'eau a coulé sous les ponts depuis les deux précédents segments de l'aventure, et pourtant Shenmue reste Shenmue. Une proposition comme il n'en existe aucune autre aujourd'hui, un titre aventure/enquête immersif. Bien dommage que ce nouvel opus en fasse trop peu, et nous conte une aventure manquant de rebondissements. Sa première partie nous sert d'extension à la fin de Shenmue 2 et permet d'apprendre à connaître Shenhua, alors que sa deuxième partie se dote de ce qui faisait le sel des deux précédents titres. Le final, quant à lui, déçoit... mais pousse tout de même à attendre un Shenmue IV, que l'on serait en droit d'espérer plus inspiré.

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Terminé le 28/12 en 85h dont plusieurs mois de pause.
Un périple manquant d'inspiration, mais porté par une histoire intéressante. Si chaque opus apportait un concept unique, ce n'est pas vraiment le cas de Dragon Quest XI, qui parfois semble dérouler des thèmes qu'il n'utilisera finalement qu'en de rares occasions durant son aventure. Un voyage qui démarre doucement pour le joueur en le confrontant à quelques mini-histoires dont seulement très peu se montrent intéressantes, avant de réellement se lancer dans un second segment narratif qui lui se montre passionnant. Une narration réussie, mais une liberté qui passe à la trappe puisque le joueur n'a qu'à suivre des points d'intérêt du début jusqu'à la fin de son aventure. Au revoir la réflexion, la récolte d'indices donnés par les pnj, et bonjour la linéarité. Ce qui est dommage, car à côté les personnages principaux comptent parmi les meilleurs de la série. Et les combats n'en perdent pas leur charme narratif malgré la 3D, les ennemis s'autorisent de très nombreuses actions rigolotes.