Parce qu'on aime voir des films en avance ! - Cinexpériences et autres Premières séances

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Vu en 06/2019
Cinexpérience #142 en présence de Benoit Forgeard, William Lebghil et Philippe Katherine

Je n'arrive pas à savoir si ce film tient de l'absolue connerie ou du carrément génial.

Big up à Philippe Katherine qui est arrivé en retard pour les questions/réponses parce qu'il était aux toilettes.

Spoiler alert : Le léchage d'aisselles ne m'a pas choquée, je le pratique. Mais un plan à trois avec un frigo quoi, même moi je n'ai pas osé.

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Vu en 07/2019
Cinexpérience #143 en présence de Kirill Mikhanovsky

Give Me Liberty est un film que j'ai finalement apprécié mais que je me retiendrai de recommander tant il est pénible à regarder.

Vic, un jeune ambulancier d'une petite ville americaine à l'identité forte, nous fait monter dans son véhicule où se rencontrent ses patients handicapés et une bande de Russes d'un âge bien avancé. Tout le monde est en retard, tout le monde hurle, personne ne se comprend. Douloureuse cacophonie. Quand Vick Thor m'a abandonnée au bout de trente minutes, j'ai cru que je n'allais pas tenir mais j'ai réussi à m'accrocher à ma sacro-sainte règle : jamais avant la fin de la séance la salle tu ne quitteras. Et j'ai bien fait. Une fois l'absence de scénario acceptée (oui, parce qu'en plus d'être bruyant, ce film ne raconte pas grand chose), je me suis surprise à me prendre d'affection pour ces personnages aux grandes gueules et à comprendre pourquoi Vic s'obstinait à leur rendre service sans jamais perdre son sang froid, sans jamais juger. Ce Candide se nourrit en silence des rencontres et des expériences des passagers de son van, apprend, grandit, s'émancipe.

Give Me Liberty célèbre la différence, la tolérance, l'entraide, bref l'humanité, et c'est un beau film si tant est que l'on se force à passer outre son aspect initial peu reluisant (on découvre d'ailleurs dans son dernier tiers de superbes effets de style qui peuvent sembler tomber comme un cheveux sur la soupe, mais qui ne font que renforcer et sublimer son message). Mention spéciale aux acteurs, qui ne sont pas du métier pour certains d'en eux, bluffants.

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Vu en 07/2019
Cinexpérience #144 en présence d'Erwan Le Duc

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Vu en 07/2019
Cinexpérience #145 en présence d'Alain Raoust, Salomé Richard et Yoann Zimmer

Quand c'est vraiment bon j'ose le dire, quand c'est vraiment mauvais aussi.

Ce que j'apprécie avec les Cinexpériences c'est le concept en lui même : ne pas savoir ce qui m'attend. Désavantage des avant-premières partagées aux Halles, j'ai vu le titre et l'affiche avant même d'entrer dans la salle. Étrangement, ça ne m'a pas plus dérangée que ça. Rêves de jeunesse. Voilà qui ne pouvait qu'inspirer l'adulte qui refuse d'en être une que je suis.

Quelle déception. C'est une belle promenade onirique qui aurait pu se dérouler entre la minable déchetterie et les superbes paysages qui l'entourent. Mais non, rien. Rien que des personnages jeunes et moins jeunes, paumés, presque caricaturaux, qui n'ont rien à se dire, rien à nous dire si ce n'est que des banalités. On ne donne pas des leçons de vie, de liberté, d'amour ou de quoi que ce soit en déclamant, assis à moitié à poil sur un ponton, des punchlines tirées de Skyblogs d'adolescents en pleine crise existentielle.

Il y a toutefois une scène qui a provoqué une brève émotion en moi : celle du Raymond Poulidor raté qui lit sa lettre d'adieu après sa grotesque tentative de suicide.

Pendant quasiment 1h30, je n'ai eu qu'une envie, enfiler un costume de taupe (ils étaient superbes, je dois le reconnaître, j'en veux un pour me tenir chaud pendant les prochaines soirées d'hiver) et me cacher six pieds sous terre.

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Vu en 09/2019
Cinexpérience #146 en présence d'Antoine Russbach et Olivier Gourmet

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Vu en 10/2019
Cinexpérience #151 en présence de Anne Emond

Il y a deux types de teen movies. Des mauvais et des bons. Sierra Burgess Is A Loser et Jeune Juliette.

Juliette est "grosse", moi j'ai une paralysie faciale congénitale. Pas grand chose à voir et pourtant le même combat. On encaisse les moqueries sans trop se laisser atteindre parce qu'on sait que les nuls ce sont eux et pas nous, mais ça fait mal quand même et parfois on craque.

Manichéen avec quelques clichés, mais pas trop, juste ce qu'il faut pour un film de ce genre. Des situations auxquelles j'ai malheureusement dû faire face tout au long de mon enfance et de mon adolescence. Des personnages touchants et attachants que j'aurais aimé rencontrer plus tôt et qui m'auraient bien aidée dans ces moments difficiles. C'est un grand oui. Mention spéciale pour les transitions en cœur à la Movie Maker, une sorte de madeleine de Proust pour ma génération.

Toutes mes excuses à la distribution qui aurait préféré que je ne note et n'annote pas le film avant sa première présentation officielle en France, mais comme j'en fais une bonne publicité je suis pardonnée, hein ?

Ah et, je m'excuse aussi auprès des deux nanas qui m'ont interviewée à la sortie de la salle. Mes cheveux frisés à cause de la pluie, mon sourire atypique (la paralysie évoquée plus haut), mon air gêné, tout ça. Mais je ne pouvais pas refuser de parler de Jeune Juliette, qui est, entre autres, une ode à l'acceptation de soi.

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Vu en 01/2020
Cinexpérience #160 en présence de Filippo Meneghetti & Malysone Bovorasmy

Un drame aux accents de thriller. Un sujet inédit. Une mise en scène léchée. Un belle place donnée au son. Un duo d'actrices touchant. Mais je reste sur ma faim. J'aurais aimé être bouleversée.

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Vu en 02/2020
La Première Séance #1

Belle prestation de Marta Nieto. Sa narration est parfois un peu lente et déconstruite, il semble hésiter quant à où nous mener et nous met souvent mal à l’aise, mais Madre touche sans aucun doute.

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Vu en 05/2020
Cinexpérience (virtuelle) #166

Un film d'une pure bienveillance. Les réalisatrices et les intervenantes de ce documentaires sont les grandes sœurs que j'aurais aimé avoir. J'espère voir leur prochain projet dans moins de 4 ans.

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Vu en 07/2020
Cinexpérience (virtuelle) #168

Un film honnête, entre drame et comédie absurde. Une jolie promenade, profonde mais toute en légèreté. Un bol d'air frais après une longue journée pesante.