"Philiiiiippe ! Je sais où tu te caches. Viens ici que je te bute enculé !" <3

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Le jour où j'ai cru ne plus pouvoir rire...

Vous savez, ce point du rire où on a l'impression qu'on doit choisir : mourir ou ne plus jamais rire. Oui, vous savez, ce point là où c'est difficile de revenir à soi - un peu comme un clown triste schizophrène. Quand on assiste à une fusion intérieur entre ce qui nous compose et la Wtfquescence cinématographique qui s'expose, sous nos yeux ébahis et un peu salement violés.
C'est ça Turkish Star Wars... à la fin on aimerait bien mourir : certain d'avoir vu la chose la plus drôle sur terre. C'est comme arriver au bout d'un long périple du rire, qui se serait amorcé à la naissance (avec Casimir, Mr. Bean, Johny Bravo) et qui grimpe en dent de scie la pente absurde du non-compréhensiblement-fuck-it.
Et un triste et merveilleux jour... PAF, c'est carrément Turkish Star Wars qui passe. Alors c'est bon, on est initié, on est devenu boudha du rire, on peut fusionner avec le néant - où le rire est lui-même le tout et le rien.
Surtout, ne pas le revoir trop vite, j'ai failli faire une rupture d'anévrisme... De même, ne jamais regarder un nanar après celui-ci, il sera forcément décevant (pauvre, pauvre, Super Inframan, tu n'avais aucune chance U_U)

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Fou-rire gratis.

C'est surtout pour les doublages que le film vaut le coup, mais alors là ! quand on est friand de doublages malfamés (comme moi) c'est un régal à en perdre la vu ! Parce qu'on devient un peu diabétique du doublage, on commence par se sentir lourd, de plus en plus lourd, grassement débile, tout en riant, bien sûr (on découvre avec surprise qu'il nous arrivera de rire encore après Turkish Star Wars). C'est super mal filmé, mais y a des scènes d'anthologie comme l'explication du Karma, l'un de mes plus gros fou-rires. Avant, je la connaissais par cœur, cette scène, avant...

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Moustache.

Il vend du rêve ce héros à moustache, qui aimerait se payer sa sœur, et qui tape sur tout ce qui bouge - même quand ça bouge pas. Véritable ode au courage, à l'inceste, à la persévérance : le white fire, ce diamant qui résume si bien l'esprit d'un nanar : c'est moche, y a de la fumée pour cacher le budjet, on croit tout de même apercevoir son utilité, on en pleurerait presque, mais en fait c'est mieux si ça explose, BAOUHM !...
La scène d'introduction compte parmi mes plus éclatants fou-rires, heureusement, y en a plein d'autres ^^

Ps : je me demande, connaissant les origines du film, s'il n'est pas tourné en grande partie dans le même désert que Turkish Star Wars, ce serait trop beau, une destination idéale pour tout nanardisant...

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Premier nanar visionné.

Pour remettre dans le contexte : c'était le jour de ma seizième année - une belle journée, quoi qu'un peu brumeuse, il est vrai. J'avais convié une chouette bande de 10 ou 12 joyeux lurons, tous sélectionnés durement, à s'empifrer de pizzas, à boire, à faire des activités en extérieur (oui c'était une vraie belle journée). Quand à un moment de la soirée, quelques uns (parmi mes plus proches amis) eurent eut l'idée merveilleuse et malencontreuse de regarder CE film, oui. L'ayant déjà vu plusieurs fois, ils avaient préparé un petit numéro expliquant leurs interprétations au fil d'un film qu'on comprenait pas vraiment... il faut le dire. Dans le quel surtout, c'est Angus qui vole la vedette, de très loin le meilleur (le seul?) acteur (viable ?) - Angus c'est le chien. Dans la semaine qui suivit, j'étais tellement emballé que j'ai fini par le montrer à 3 autres personnes (ce qui fait 4 visionnages en une semaine ; inutile de dire que c'est trop, oui... trop pour un seul homme U_U,).
Il n'est toujours pas recensé sur Nanarland, pourtant je le recommande vivement à toute bande amicale et nanardement timbrée.

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Attention, ça plait pas à tout le monde !

Personnellement on était 3 la première fois, et on a bien cru assassiner l'un d'entre nous (il va bien, rassurez-vous). Il était là, roulé-coincé sous les couvertures, à se tordre, à s'étirer, à se rétracter, en riant comme un mort qui a réussi son canular. Oui, il aurait pu faire une crise cardiaque, et c'était pas vraiment loin - c'est pas toujours très calme une soirée nanar.
Alors nous, comme on était terrifiés, pendus au rythme de son cœur, prêt à lâcher d'un instant à l'autre, on a fini par éclater de rire (et s'il était mort je crois bien qu'on aurait explosé à en démolir les murs).
Quelle mort débilement fantastique cela-t-il aurait t-été.
Et voilà comment j'ai eu ma première madeleine nanarde de Proust, me rappelant les anciennes 1h31 devant Turkish Star Wars.

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Matt Hannon, l'acteur au fabuleux regard d'huitre, affronte le grand Robert Z'Dar, et son menton légendaire, ainsi qu'une belle grosse bande de samurais japonais (y en a qui sont japonais et black, curieux mélange).

L'improbabilité du film réside :

1 : Dans le regard d'huitre d'Hannon ; c'est incroyable comme il a pas l'air là quand on lui parle ; et quand on le filme aussi...

2 : Le fier et absurde menton de son rival, qui fait passer Z'Dar pour un homme très subtil...

3 : Enfin, les combats au sabre qu'on devine tournés au ralenti et accélérés à la post-production. Ce qui fait des mouvements ahurissants : à la fois aussi gracieux qu'une veuve septuagénaire enlevant les toiles d’araignées de son vieux plafond gris, et rapide comme un vélociraptor affamé devant sa belle échappé de dinde patibulaire. Vraiment, ces mouvements sont surhumains, c'est improbable...

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Vous ne regarderez plus les dindes de la même manière...

Autre gros délire de doublage, probablement un des meilleurs nanar, qui nous apprends à arrêter la drogue et à devenir catholique. Malheureusement, avec un cher ami, nous en avions vu beaucoup trop, avant le visionnage, surtout les passages les plus drôles, et il nous a manqué la surprise de les découvrir.
A revoir très bientôt !

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L’hôpital et le flash-back, une de mes scène nanardes préférées <3

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Dormi une grande partie du film...
C'était tard aussi... mais il a l'air au niveau des plus grands, d'une rare et jouissive absurdité. On sent que le réal était soit en réapprentissage affectif, soit (le temps du tournage) en grosse rupture d'anévrisme, communiquant ses ordres à des acteurs, ou à des monteurs (le film étant un gros remodelage de scène filmé sur des scène asiatiques préexistantes) eux-mêmes pas très stables...

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https://www.youtube.com/watch?v=qx81E2Wnig0

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"Jamais je moulelai..."