Quand l'Amérique s'en va-t-en guerre !

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WWII : alors on me rétorquera : "quewa ? Un film de capes et d'épées dans une liste sur l'Amérique en guerre ! N'importe quoi !

Alors oui, mais non. Parce que ce film, sorti en 1940 (alors que les USA refusent toujours de s'impliquer dans le conflit), se termine sur une tirade de la reine d'Angleterre appelant ses concitoyens à la résistance et à s'élever contre toutes les formes de tyrannie.

Un modèle de discours patriotique déguisé, préparant les esprits à une entrée en guerre américaine qu'on pressent imminente.

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WWII : pas vu. Petite curiosité que ce film, sorti avant l'entrée en guerre des USA. Les héros de ce film sont les marins Allemands d'un U-boat qui s'est échoué sur les côtes canadiennes (pays alors en guerre avec l'Allemagne).

Ces hommes tentent alors de rallier le territoire américain, alors neutre, afin d'échapper à la captivité et de retourner en Allemagne.

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WWII : pas vu. Un des tout premier film à sortir après l'entrée en guerre US. Je ne m'avance pas avant de l'avoir vu, mais à priori, ça doit être patriotique en diable.

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WWII : premier film tourné lors qu conflit mondial, le film sort en salle quelques mois à peine après l'attaque de Pearl Harbor et la rédition de l'île de Wake (romancée ici). Pur film de propagande, la fin est un modèle de patriotisme de début de guerre, avec hymne guerrier, stars and stripes et message confiant pour l'avenir.

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WWII : Afrique. Remake d'un vieux film muet, The lost patrol (1929) que je n'ai pas vu, lui-même remaké en son temps par John Ford, dans la patrouille perdue (1934). L'histoire est ici transposée dans le contexte de la seconde guerre mondiale, en Afrique, pour un résultat un peu différent du film de Ford, forcément moins "marqué" puisque réalisé avant guerre (et donc sans nazis)

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WWII : Film de sous-mariniers qui retrace l'odyssée d'un équipage envoyé espionner les côtes japonaises après l'attaque de Pearl Harbor en vue d'un bombardement de représailles sur Tokyo. Patriotique, mais sans excès. Quelques bonnes scènes de dialogues, et notamment une jolie tirade de Cary Grant sur l'Amérique et ses valeurs démocratiques.

Pour l'anecdote, le raid de bombardiers en question a effectivement eu lieu (le raid Doolitle), et aucun des pilotes n'est revenu (pas assez de carburant pour ça).

Le procès qui sera intenté par les autorités japonaises aux quelques pilotes capturés donnera lieu à un film (non vu) : Les prisonniers de Satan, de Lewis Milestone (1944)

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WWII : film en demi-teinte sur une opération de désinformation lancée par l'état-major américain. Un porte-avion est envoyé près des eaux japonaises avec pour mission de refuser systématiquement le combat, afin de convaincre les Japonais que le moral des Américains est au plus bas. L'enthousiasme bonhomme des acteur nuit gravement à l'ambiance dramatique du film.

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WWII : Comme précisé pour Destination Tokyo, ce film retrace (de manière plus que romancée) le procès des pilotes de bombardiers capturés après du raid Doolitle sur Tokyo. Pas vu, mais est réputé très propagandique.

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WWII : pas vu. Oprération commando en... Birmanie (incroyable hein ?)

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WWII : pas vu. Sur les marins affectés aux lance-torpilles de la flotte du Pacifique. Un des nombreux films produits à cet époque prenant pour cadre un corps d'arme précis. On recroisera d'autres de ces films, chaque arme / unité ayant eu droit à son film.

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WWII : très grand film ! On y suit une unité de G.I. en Italie à laquelle un reporter a été affecté. Premier vrai film psychologique sur la condition des soldats et les affres de la guerre. Traitement psychologique rendu possible par la fin de la guerre toute proche.

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WWII : tourné dans les derniers mois du conflit, on y suit un groupe de soldats américains dans les heures suivants le débarquement allié en Italie. On y découvre, chemin faisant, les hommes de la compagnie,leurs blessures, leurs peurs, mais aussi leurs espoirs.

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WWII : film construit sous forme de flash-back, un vétéran retournant en Angleterre, sur les lieux où son escadre de bombardiers était stationnée. Le film s'attarde sur l'usure morale provoquée par le conflit, ainsi que sur les blessures psychiques qui en résultent. Un des premiers films montrant un soldat incapable d'aller au combat à cause d'un blocage mental.

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WWII : Dans le Pacifique, un capitaine désabusé et écœuré par la guerre dirige une compagnie de marines lors des combats sur l’île d’Okinawa. Tiraillé entre son sens du devoir et la peur qui le tenaille, il souffre de migraines psychiques mais refuse de faire le nécessaire pour les traiter. Un des premiers films à montrer un héros vraiment cabossé par la guerre.

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WWII : cas un peu à part, puisque si le film est américain, on y suit un général allemand de bout en bout !

Je le laisse dans la liste quand même, parce qu'il me semble intéressant de mentionner le cas Römmel, seul général allemand a avoir les honneurs de films rien que pour lui.

Le biopic est bien sûr ultra romancé, la réalisation classique (on sent que c'est un film de commande et qu'Hathaway s'emmerde à le tourner) et avait essentiellement pour but de rappeler au public américain que tous les Allemands n'étaient pas nazi,

Römmel y est présenté comme un homme d'honneur, juste et droit (et c'est globalement l'image qu'il a dans tous les films où il apparaît)

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WWII : film de pilotes de chasse, on y trouve une classique opposition entre deux officiers que tout opposent (John Wayne et Robert Ryan). De cette opposition vont naître conflits et tensions entre les différents pilotes de l'escadrille. Un film plutôt poussif, que son réalisateur n'aimait pas. Et ben moi non plus !

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WWII : autre entorse de cette liste, avec un film américain, des acteurs américains, mais se déroulant au sein de l'armée britannique. Film honnête sans plus, bien en dessous de certaines production de l'époque.

On notera que, cette fois encore, c'est James Mason qui hérite du rôle de Römmel, qu'il avait déjà interprété deux ans auparavant.

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WWII : film de guerre sans combats. L'action se déroule sur un dragueur de mine dans le Pacifique. Les membres de l'équipage s'inquiètent de la santé mentale de leur capitaine avant de finalement se mutiner. L'accent est mis sur les fêlures psychologiques des soldats.

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WWII : Pacifique. Nouveau film sans combats, et nouvelle étape dans la revue d'effectif de l'armée américaine puisque l'action a lieu à bord d'un navire chargé du ravitaillement du front en médicaments et papier hygiénique.

L'opposition entre le capitaine du vaisseau (incompétent) et son second (dont la mutation pour une unité combattante est refusée par le capitaine) entraîne de vives tensions à bord. Film intéressant malgré quelques passages longuets, qui insiste sur le sentiment de culpabilité que peuvent ressentir les non-combattants par rapports à leurs collègues envoyés au front.

L'opposition entre James Cagney et Henry Fonda est très bien mise en scène.

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WWII : Film a petit budget, mais pas inintéressant, portant sur l'incompétence de certains officiers, ayant obtenus leur charge par piston. La charge à l'encontre de ces officiers est véhémente. Une scène de mutinerie au menu, même !

Le film se déroule pendant la bataille des Ardennes.

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WWII : Pacifique (oui, encore, mais c'est quand même là qu'ils se sont le plus battus les ricains). Un jeune sous-officier est mis aux arrêts pour tentative de meurtre sur un supérieur. Le film, construit sur un système de flash-back nous révèle petit à petit comment on en est arrivé là.

On retrouve certaines thématiques communes avec le film Okinawa, de Lewis Milestone (notamment sur les troubles liés au combat.

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WWII : Pacifique. Une équipe de sous-marinier est envoyée dans une zone ou de nombreux sous-marins américains ont été coulé par la marine japonaise. Déjà peu rassurés, les marins apprennent que leur nouveau capitaine (qui s'est rendu impopulaire suite à quelques décisions malheureuses) a lui-même dirigé un de ces sous-marins coulé. Dés lors, des doutes planent quant à sa compétence et sa légitimité à diriger le submersible.

Film très immersif (un minimum compte tenu du sujet), qui réussit son coup grâce à un Clark Gable et un Burt Lancaster en bonne forme.

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WWII : PAcifique. Non vu. Source d'inspiration assumée de "Mémoires de nos père" de Clint Eastwood (2006), on y suit les actions d'un jeune métisse indien et son immortalisation patriotique via la célèbre photo de Joe Rosenthal : Raising the flag on Iwo Jima.

Le film s'articule surtout autour de son retour au pays et des shows de propagande auquel il est forcé de participer.

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WWII : Avec l'éloignement du conflit, deux nouvelles tendances émergent dans le film de guerre : le récit historique (pour édifier le public) et le film d'aventure / commando (pour l'action). Ce film regroupe ces deux tendances, même si la part belle est laissée à l'action / aventure.

Un gros classique en son temps, mais qui accuse un peu son âge.

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WWII : film monumental retraçant les opérations du débarquement de Normandie. Trois réalisateurs : Ken Annakin (britannique), Andrew Marton (Américain) et Bernhard Wicki (Allemand) pour cette fresque qui se veut fidèle aux évènements, conformément à la tendance de la décennie pour les reconstitution.

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WWII : film à petit budget mettant en scène Steve McQueen et James Coburn. Histoire classique de la tête brûlée insoumise qui finit par se sacrifier pour donner la victoire à ses camarades. Film méconnu, mais très honnête, et qui mérite d'être vu.

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WWII : sous-genre du film de guerre, le film de prisonniers de guerre ! Sans doute le plus célèbre d'entre eux, avec son casting XXL. Place belle à l'action, même si le récit s'avère inspiré de faits réels.

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WWII : autre film de prisonniers, en Italie cette fois, et totalement fictionnel. On est dans le pur film action / aventure, avec cette évasion rocambolesque menée par un Franck Sinatra plutôt convainquant.

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WWII : Europe. Nouvelle reconstitution d'un des combats marquants de la guerre, avec cette reconstitution plus ou moins historique de cette dernière offensive allemande à l'Ouest, qui a semble-t-il marqué les soldats Américains. Elle est en effet très souvent évoquée ou portée à l'écran.

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WWII : Pacifique. Film de guerre, mais aussi film romantique. Dans les premières années de la guerre, on y suit la vie d'un officier chargé de reprendre en mains l'offensive américaine face aux Japonais. En parallèle, on y suit les turpitudes amoureuses de ce même officier et de son fils, lui aussi engagé dans la marine.

Film de guerre honnête, même si pas historiquement exact, et romance solide, avec un excellent Kirk Douglas en second rôle.