Séries : Trouver la pépite dans le bousin; ou ces fulgurances qui sauvent un show. (liste participative)

Annotation :

Là on est dans la série qui a excellemment commencé avant de s'enfoncer dans les méandres du, au mieux, passable. Elle se caractérise par son inégalité qualitative quasi systémique. La faute a des saisons trop longues en vue de ce qu'il y a à raconter, elle va régulièrement être aussi palpitante à visionner qu'un rendez vous chez le podologue...

Ses fulgurances :
1. Son casting solide malgré un renouvellement permanent. Norman Reedus, Danai Gurira, Andrew Lincoln, Melissa McBride, Jeffrey Dean Morgan, Jon Bernthal, le regretté Scott Wilson... Bref de bons acteurs qui ont a plusieurs reprises su briller au sein de cette série.
2. Ses personnages : Si leur traitement est inégal, une grande partie des personnages sont assez marquants. Coup de génie : s'être affranchi du materiau de base afin de modifier le destin de certains et en créer des inédits. On pensera à Daryl Dixon et aussi Carole, qui sont surement les 2 meilleurs du show.
3. Ses quelques coups d'éclats : parfois ca arrive comme ca, les scénaristes et réalosateurs sont inspirés et nous offrent des momebts marquants. On pensera au Terminal, à la première rencontre avec les Sauveurs, le pétage de câble de Rick dans Alexandria...

Annotation :

Série populaire chez les geeks, faut quand même reconnaitre que ca restait de la SF du pauvre et ce littéralement. N'ayant que rarement les moyens de ses ambitions, cette série qui nous proposait se découvrir dans chaque épisode une nouvelle planète, se retrouvait vite confrontée à la réalité de son budget. Ainsi décors champêtres et figurants habillés chez Damart étaient bien plus souvent au rendez vous que la sensation d'évasion.

Ses fulgurances :
1. Richard Dean Anderson dans le rôle de O'Neil et Christopher Judge dans celui de Teal'c. Les 2 meilleurs personnages du show.
2. Quelques concepts SF vraiment sympas. Parfois la série osait s'aventurer dans des idées déjà vues ailleurs dans la SF, mais le faisait avec réussite. Je pense à cet épisode en mode Un Jour sans Fin où O'Neil et Teal'c repètent en boucle une même journée par exemple.
3. Une mythologie qui parvient à se créer. Parce que l'air de rien, même avec peu de budget, la série est parvenue à forger un vrai lore avec ses Grands Maitres Goaul'd, les Anciens, les Asgards, les Réplicateurs... et même les Oris dans les dernières saisons partaient d'une bonne idée.

Annotation :

Série dans le fond assez moyenne avec pour postulat de base, Jarod un surdoué enlevé par le Centre et qui s'en évadera. Profondément empathique, il utilisera ses capacités afin d'endosser diverses personnalités et métiers et redresser les torts, alors qu'en parallèle il tentera d'échapper à Miss Parker, missionnée par le Centre afin de le retrouver et le rammener. La grosse faiblesse de cette série se retrouvait surtout dans la répétitivité de ses épisodes avec des motifs se retrouvant de manière trop mécanique, rendant chaque épisode prévisible. Jarod débarque, découvre un nouveau truc qu'il connaissait pas, découvre qui est le méchant qui a fait du tort, echaffaude un scénario pour avoir ses aveux, échappe à Miss Parker...

Ses fulgurances :
1. Michael T Weiss dans le rôle de Jarod. Si la série se laisse regarder c'est bel et bien grâce à lui. Impeccable dans son interprétation, il offre un Jarod très vite attachant. Tour à tour espiègle, ultra empathique, touchant. Rien a dire il est LE gros atout de la série.
2. Les interactions de Jarod avec Miss Parker. Au début simple traque, leur relation deviendra de plus en plus complexe au fur et à mesure que Jarod aidera indirectement cette dernière à découvrir les secrets pas très nets du Centre, pour la plupart liés à la mort de la mère de Parker. Ces révélations seront d'aimleurs un des fils rouge les plus intéressant de la série.

Annotation :

Série en court format des années 2000, faut reconnaitre qu'elle a mal vieilli. Carton d'audience à l'époque, elle sera pourtant vite oubliée, la faute à sa successeur "Kaamelott" (qui elle n'a pas pris une ride).

Ses fulgurances :
1. Le duo Bruno Solo(Hervé Dumont)/Yvan le Bolloch (Jean Claude Convenant). Respectivement on a d'un côté le syndicaliste hypocrite, magouillard, veule et de l'autre le commercial, ignare, alcoolique, père et mari indigne. De ces personnages qui ont tout pour être détestables et bien le duo d'acteurs parvient à donner quand même envie de les suivre... Mention spéciale à Le Bolloch qui joue la connerie de son Jean Claude avec un naturel sidérant.
2. Quelques épisodes vraiment drôles. Comme je l'ai dis, la série a vieillie, particulièrement dans son humour. Aussi certains sketchs qui pouvaient passer à l'époque passent pour être assez limites aujourd'hui. Je pense à l'épisode où ils "s'amusent" du cas de Jeanne alors qu'elle est battue par son homme. Dur de trouver ca drôle perso... Mais à côté de ça il y en a qui sont vraiment excellents. Comme celui du test de QI ou la guêpe.

Annotation :

Suggestion de Maximemaxf Skelligton :
"Sword Art Online et Sword Art Online II : 

Ceux qui me suivent savent que je suis tout sauf un fan de cette adaptation de Light Novel, et que la première saison m'a autant frustré qu'énervé surtout à partir de sa deuxième moitie : le principal enjeu de la série (si on meurt dans le MMORPG SAO on meut dans la vraie vie, c'était une superbe base mais ça n'a pas été exploité comme il le fallait) avait été effacé, le triangle amoureux sous fond d'inceste supposé était dérangeant; Kirito était devenu et est toujours lisse et peu intéressant, et que dire du traitement d'Asuna en fin de première saison ? Je pourrais difficilement dire plus de bien de la saison 2 à cela près qu'il a eu de très rares réveils qui m'empêchent de mettre moins que 4 et avec également ses quelques et belles fulgurances sur divers points qui me fond dire qu'on aurait pu tomber plus bas. 

1 - La qualité musicale de l'animé, la compositrice Yuki Kajiura ayant déjà une longue expérience derrière elle aurait mérité de travailler sur un meilleur animé d'héroïc fantasy sur fond de gaming (un échantillon de son travail : https://www.youtube.com/watch?v=l-SsRRDJ8V4&list=PL75hpt8RJmq3anlKEEdTjbi3fLHn-JTir&index=21)
2 - La première guilde que Kirito n'a pas su sauver et qui est morte sous ses yeux en jeu comme dans la vraie vie. 
3 - Le Background de Shino/Sinon en début de saison 2 assez fort qui lui donne une base exploitable. 
4 - Les 3 derniers épisodes autour du personnage de Yukki en fin de saison 2, qui réussit à créer une tournure dramatique forte, touchante et faisant d'elle le meilleur personnage de l'animé jusqu'à preuve du contraire. Des moments que j'aurais voulu retrouver davantage dans les précédents épisodes
5 - La VF de la saison 2 est nettement supérieur à la première saison, gros plaisir personnel d'entendre parmi ces voix Fanny Bloc, Adrien Solis, Caroline Combes, Marie Nonnenmacher ou encore Jessica Barrier."

Annotation :

Série au concept simple : Eliza Dushku y interprète Tru Davies, une étudiante bossant à mi temps dans une morgue. Parfois les cadavres qu'elle y croisera "demanderont" son aide et elle remontera le temps jusqu'à leur dernière journée de vie, aidée de visions qui lui permettront au fur et à mesure de découvrir les causes de la mort et de l'empêcher.

Ses fulgurances :
1. Eliza Dushku : raison purement subjective : adolescent j'étais amoureux de cette actrice depuis son rôle de Paige dans la série Buffy contre les Vampires. Et je n'ai suivi cette série que parce qu'elle y était à la base.
2. Son concept : assez original dans l'idée, dommage qu'il tombe dans une routine par la suite... MAIS routine qui sera perturbée par l'arrivée du personnage joué par Jason Priestley. Antagoniste de Tru, il est dôté des mêmes pouvoirs, sauf que lui veut s'assurer que la mort ai bien lieu, convaincu que cela participe à un ordre "naturel". Son intégration au show offre un vrai second souffle à ce dernier, mais arrivant trop tard il ne suffira pas à le sauver de l'annulation.

Annotation :

Tiré d'un manga vraiment pas terrible, l'anime souffre surtout de son matériau de base à l'intérêt contestable et aux intrigues répétitives. Ajoutez à cela de la dimension limite beauf avec du fan service bien gras (boobs, petites tenues et poses suggestives des héroïnes sont légions) et on est à la limite du malaisant... surtout quand ce fan service commence à concerner des personnages prépubères...

Ses fulgurances :
1. Son animation particulièrement dans les combats. Sérieusement, de meilleurs mangas ont des versions animés qui sont qualitativement indignes de leur matériau de base, mais là avec Fairy Tail c'est l'inverse. Le matériau est naze, mais à côté de ça la production est globalement soignée.
2. Le seiyuu de Natsu, Tetsuya Kakihara. Bon c'est pas si surprenant, les Seiyuu sont généralement super talentueux, mais alors lui, il met une énergie folle dans la voix de Natsu. Là aussi c'est encore plus flagrant en combat.
3. L'OST juste géniale. Sérieusement à ce niveau là, c'est carrément du caviar donné aux cochons. Composée par Yasuharu Takanashi, elle dépote carrément.

Et voici un extrait : https://youtu.be/Aw3Q9r3sIRQ

Annotation :

Série géniale dans ses 2 premières saisons, elle déclinera à partir de la 3ème devenant de plus en plus grotesque dans ses situations, redondante dans ses intrigues et, voir parfois détestable dans l'évolution de ses personnages (Sean et Julia, couple tête à claque dont on en aura plus que marre de les voir se séparer pour mieux se remettre ensemble pour mieux se séparer).

Ses fulgurances :
1. Son caractère "osée" à ses débuts. Pour certains ca va vous paraitre bizarre, d'autant plus à notre époque où les séries sont clairement décomplexées niveau représentation de la violence et du sexe, mais à l'époque de sa diffusion, Nip Tuck c'était ce qui se faisait de plus osé... Oui cette série où la nudité n'ira jamais jusqu'à vous montrer un bout de téton d'une de ses actrices... c'était carrément du presque jamais vu... Aussi dans les thèmes dont elle traitait. Mais là où elle se faisait plaisir c'était dans les scènes d'opérations se voulant "réalistes". Avec des effets de maquillages saisissants, elle repoussait les limites du gore.
2. Julian McMahon. Jusqu'ici connu pour son rôle dans la série Charmed, le comédien ancien mannequin aura vraiment l'occasion de briller avec son Christian Troy, personnage au début avide et détestable, qui réhèlera rapidement des couches plus complexes. Le type passif agressif, rappelant un Sawyer dans Lost auquel on fini par s'attacher assez rapidement.

Annotation :

Je ne vais pas me faire que des amis tant cet anime est culte aux yeux de beaucoup. Sauf que si je ne remets pas en question l'oeuvre de Toriyama en elle même, on est selon moi dans le cas de figure inverse à Fairy Tail : super matériau de base mais pas adapté à la hauteur de sa qualité. Animation en dent de scie, lenteurs exagérées à coup de nombreux plans fixes, filler, adaptation française catastrophique (malgré les bons comédiens)... Franchement en tant qu'anime, si l'on sort de la nostalgie, c'était quand même moyen.

Les fulgurances :
1. Une fois n'est pas coutume, l'OST là aussi assez folle et complètement culte.
2. Les moments clés où là on sentait qu'enfin l'anime se sortait les doigts du fondement. Ainsi, on a tendance à occulter les défauts pour ne se souvenir que de certains moments fous dans leur adaptation tels que la transformation de Gohan en super sayen 2, celle de Goku, son affrontement contre Vegeta dans l'arc Buu, le sacrifice de Vegeta dans le même arc.
3. Eric Legrand en Vegeta. Si il a peu été aidé par le travail d'adaptation des textes faut reconnaitre que le comédien fait des merveilles sur le fameux prince des Sayen. Il interprète à merveille les différentes strates de cet anti héros complexe : le guerrier cruel et arrogant mais aussi ses moments les plus nuancés.

Annotation :

Ca va paraitre encore une fois bizarre à certains, tant cette série est devenue sur la fin une simple série procédurale de plus qui peinait à renouveler ses intrigues; mais à ses débuts les Experts ca défoncait. Carton d'audience, la série avait le mérite d'offrir un angle qui était jusque là inédit dans les séries à "enquêtes", à savoir l'aspect scientifique.... et à faire en sorte que ce soit intéressant. Et franchement les 1ères saisons sont bonnes. On voyait que les scénaristes avaient des idées, les interprètes étaient bons... La série avait tellement la côte que Tarantino réalisera même un double épisode concluant la saison 5. Puis ca s'est perdu en série dérivée, les comédiens se lassaient et quittaient le show et ce dernier n'a pas su quand se retirer au bon moment... Problème de beaucoup de séries qui seront dans cette liste.

Les fulgurances :
1. William Petersen dans le rôle de Gil Grissom. Chef du département scientifique de la police de Vegas, Grissom est un personnage charismatique joué avec talent par son interprète. Le soucis c'est que plus mes saisons passaient, moins on le sentait investi etlorsqu'il quittera le show ce sera dans l'indifférence générale.
2. Le concept. Parce que oui je le redis mais à l'époque l'approche des Experts était inédite. Puis il y aura ses séries dérivées et des clones qui jailliront de toute part... et le concept y perdra sa force.

Annotation :

Alors là c'est une série que j'aime bien mais dont je dois reconnaitre qu'elle a bien vieillie et que sa qualité a souvent variée. Aussi elle est un peu victime de son concept : l'idée y était de suivre la vie d'inspecteurs de police d'un commissariat de New York et ce de la façon la plus "réaliste" possible. Ainsi les enquêtes se voulaient "simples" dans leurs enjeux, l'idée étant de montrer une routine policière. Ces dernières se réglaient à coup d'interrogatoires croisés, d'infos recoupés et c'était jamais foufou. Mais personnellement c'était justement cette approche routinière qui me plaisait, sans grandiloquence. Aussi on montrait beaucoup la vie personnelle de ces inspecteurs. Au final on pourrait presque dire que NYPD Blue était le "Urgences" des séries policières.

Sa fulgurance : l'officier Andy Sippowich interpété par Dennis Franz. Au débit flic aux méthodes expéditives, raciste, mysogine, alcoolique, il n'était pas censé survivre aux 1er épisodes... Sauf que Franz était tellement bon qu'au final il est le dernier du casting d'origine a être resté jusqu'a la fin du show. Notons que son évolution tout au long y est surement ce qu'il y a de plus intéressant.

Annotation :

Alors je ne mets pas la 1ère partie bien qu'elle le mériterait à cause de ses nombreux filler... mais la partie Shippuden me parait être la plus pertinente des 2 à intégrer à cette liste. Ici on a un mix entre les défauts que j'aloue à Fairy Tail (matériau de base perfectible surtout après l'arc Pain) et à Dragon Ball Z (qualité de l'animation, étirage en longueur, filler)...

Les fulgurances :
1. Certains combats au top et étrangement, ce n'étaient pas nécessairement les plus réussis dans le manga. En fait Shippuden est assez bizarre dans son adaptation. Certains combats majeurs vont être bof (Sasuke vs Deidara) puis d'autres mineurs ou pas spécialement fou sur le papier sont juste dingues au niveau de l'animation tels que Kakashi Vs Obito https://youtu.be/3sw8TEYwfTc . Mais il y a aussi de bons moments du manga que l'anime adapte bien tels que le combat équipe 10 vs Hidan et Kakuzu ou l'arrivée de Madara sur le champ de bataille, la mort de Jiraya.
2. L'OST de folie. Composée par le même compositeur que celle de Fairy Tail, faut reconnaitre que là aussi de nombreux morceaux vont être superbes à l'écoute tels que le thème de Pain (Girei).

Annotation :

Série dérivée de Buffy contre les Vampires, Angel se révèle bien plus faiblarde que son ainé. Capitalisant sur la popularité du personnage, le vampire incarné par David Boreanaz démontrera ici surtout sa fadeur. Peu aidé par le casting des personnages secondaires.

Les fulgurances :
1. L'arrivée de James Marster, alias Spike, dans la dernière saison.
2. La dernière saison justement, pour le coup ils se sont lâchés et on trouve même cet épisode génial de débilité où Angel est transformé en.... muppet.

Annotation :

Série produite par James Cameron, sa 1ère saison était plutôt pas mal. Sauf qu'à partir de la seconde c'est parti en vrille...

Les fulgurances
J'en ai qu'une seule à citer : Jessica Alba. Là aussi un de mes crush d'adolescence.

Annotation :

Maximemaxf Skelligton :
Puisque la série est là, autant en dire quelque mot : "Ma Famille D'abord, c'est typiquement le genre de série dont on a pleinement conscience du port nawak et de sa qualité douteuse, et de tout les problèmes qui l'entourent en tant que sitcom américain. Mais pourtant, ayant grandi avec je me surprend encore à apprécier pas mal de point qui me le font apprécier bien qu'il ne soit pas objectivement une bonne série : 

1 - Franklin Aloyisious Mumford, l'intellectuelle de petite taille aux diplômes et compétences tellement improbable que ça en devient magnifique.
2 - Le cabotinage de Damon Wayans en Mickael Kyle (bien aidé en VF par la voix de Stéphane Ronchewski) qui est tellement dans le kitsch, tellement dans le n'importe quoi, tellement dans l'excès qu'il deviendrait le meilleur animateur d'une salle de spectacle avec un public bourré. 
3 - Certaines répliques restent en mémoire et sont tellement monumental de bêtise et parfois de sens en même temps qu'il serait mentir de le nier. Un exemple du premier épisode de la saison 3 avec Junior Kyle citant un dialogue de drague d'un de ses bouquins : "Est-ce que c'est une tenue de cosmonaute que vous portez ? Oui parce que votre popotin est extra-terrestre." 
4 - Adeline Chetail à la VF, parce que j'adore cette comédienne dans quasiment tout ce à quoi elle a participé (Nausicäa, Gurren Lagann, Seven Deadly Sins, Les Légendaires, Kiki la petite sorcière, Souvenirs de Marnie et j'en passe).

Annotation :

La série avait un postulat génial mais a vite tourné en rond. Monk, ancien inspecteur de police bourré de tocs, s'avère aussi être un maniaque du détail. Il va ainsi être capable de repérer celui qui va trahir les coupables, malgré l'ingéniosité de leurs méthodes. On est un peu dans du Colombo like, avec le profil de l'inspecteur atypique face à un coupable dont on connait d'office l'identité mais dont on ignore comment il a fait pour accomplir son forfait. Le soucis c'est que la série va de plus en plus délaisser l'aspect enquête pour se tourner vers la comédie, cette dernière ne reposant que sur le gimmick des tocs du héros... alors forcément ca tourne vite en rond.

Les fulgurances :
1. Evidemment Tony Shalloub. Acteur talentueux et à la présence trop rare sur nos écrans, il livre ici une parfaite interprétation du personnage de Monk.
2. Les épisodes à guest : pour moi les 2 meilleurs étant ceux avec John Turturro qui y incarnera le frère de Monk et celui avec Stanley Tucci. Ce dernier y interprète un acteur, adepte de la méthode actor studio qui se glissera dans la peau de Monk afin de jouer sln rôle dans une adaptation ciné de ses aventures.... le final entre les 2 est à mourrir de rire.

Annotation :

Pur produit des années 90 avec ces séries bas de gamme, produite par Sam Raimi, Hercule c'est de ces programmes tellement nuls qu'ils en deviennent distrayants. De la fantasy/mythologie fauchée, qui donnera suite à un spin off avec Xena la guerrière (toute aussi nulle mais moins fun).

Ses fulgurances :
Tout comme Angel, on les trouve dans les dernières saisons. Au début, la série tentait vaguement d'être sérieuse... puis il y a la saison 4. De l'anachronisme WTF en pagaille où Hercule va affronter Jules César jusqu'à un épisode qui repoussera les limites de l'auto dérision où l'on assistera à une réunion des "scénaristes" cherchant des concepts pour renouveler le show, l'un d'eux proposant qu'Hercule soit joué par un chimpanzé. Et alors qu'on se demande où ca va nous mener, on voit qu'en fait Arès s'est invité dans le monde réel afin de semer la discorde chez les scénaristes dans le but que cela détruise le show et par la même, Hercule... Oui c'est du n'importe quoi, mais qu'est ce que c'est bon.

Annotation :

Série dérivée du film, on y suivra les péripéties d'un cousin de Connor McCleod, à savoir Duncan McCleod interprété par le monolythique Adrian Paul. Co-production franco-canado- américaine, on ne peut pas dire que l'argent se voit à l'écran. Là aussi on avait le droit à une série assez bas de gamme, typique des années 90, répétant un même schéma.

Ses fulgurances :
1. Son épisode pilote qui fera intervenir notre Christophe Lambert national.
2. Sa relative ambition. Bien que fauchée, la série tentait de correspondre au postulat du film et ainsi chaque episode nous proposait des flashbacks dans différentes périodes du passé. Mexique de la Révolution, Ecosse du Moyen Age, France de la Renaissance, Western... bon concrètement dans les faits ca se résumait à des décors fauchés, mais quand même à y regarder de plus près ca faisait quelques efforts.
3. La mythologie développée au fur et à mesure. Comme pour Stargate Sg1, à force la série est parvenue a se créer un lore autour du mythe des Immortels.
4. Franck Dubosc dans le rôle de Michel de Bourgogne https://youtu.be/TjuMSC3RmBE et si vous voulez tout l'épisode https://youtu.be/kyR-q-M_XjQ

Annotation :

Alors là ok, on est dans la série à s'en percer les yeux. Le trentenaire qui a grandi dans les années 90 que je suis demeure traumatisé par l'alternance des rediffusions de cette série avec La petite maison dans la prairie sur M6 le midi... Pourtant en tentant de prendre la chose avec recul, je peux trouver des trucs à défendre.

Ses fulgurances :
Contant l'histoire de Mickaela Quinn, femme médecin qui va s'installer dans l'Ouest sauvage, Colorado Spring, loin de la ville de Boston où elle a vécu toute sa vie et où les moeurs sont plus ouvertes; forcément la série va brasser quelques thèmes. Qu'il en soit de la place de la femme dans une société pré 20ème siècle, les relations filliales avec des enfants adoptés à un âge avancé... Puis ère post Danse avec les Loups oblige, la série est l'une des rares à l'époque à traiter de la condition des amérindiens, de leur enfermement dans des réserves et la privation de leurs droits. Je me souviens aussi d'un épisode débattant sur la question de la peine de mort. Alors oui, ca reste mièvre, filmé avec les pieds et chiant.... mais bon il u avait quand même de petites audaces.

Annotation :

Alors là mes souvenirs sont assez vagues quant à cette dernière. Toutefois force est de constater qu'elle s'est vite retrouvée annulée et que sa qualité était loin d'être à la hauteur de ce que l'on pouvait espérer d'une déclinaison de la franchise. Enfin ca c'était à l'époque. Maintenant vu les bousins qu'elle se trimballe, limite on peut reconsidérer cette série avec un oeil bien plus bienveillant. Ce qui l'a surtout perdue à mes yeux c'était son statut batard dans la chronologie de la saga. Elle est sortie dans la foulée de Terminator 3 et personnellement je m'attendais à ce qu'elle soit un "prequel" à ce dernier. Or il n'en est rien. C'est une continuation du 2. Mais voilà, fallait il continuer après le 2 ? Spoiler : non.

Ses fulgurances :
1. Son casting. Déjà Summer Glau dont je suis tombé amoureux. Mais surtout Lena Headey que l'on connaitra mieux comme étant Cersei Lannister. Une excellente actrice qui a eu la lourde tâche (pour ne pas dire impossible) de succéder à Linda Hamilton dans le rôle. Et franchement elle fait un super boulot.
2. L'approfondissement de la relation entre John et Sarah.
3. Les effets spéciaux pas dégueulasses compte tenu du budget plus ténu.

Annotation :

Une série qui se voulait raconter les origines de Superman et qui se retrouve à tellement trainer avant de se conclure, que son héros a déjà affronté et vaincu ses principaux antagonistes avant même qu'il enfile officiellement la cape, la tenue moulant bleu et son slip rouge. Autant dire qu'elle s'est bien perdue dans son concept, allant même jusqu'à accumuler des incohérences majeures dans la mythologie qu'elle tente de mettre en place. Ajoutez y des histoires à l'eau de rose prenant une part trop importante, des intrigues faiblardes, un aspect cheap... et vous obtenez une série vraiment pas terrible.

Ses fulgurances :
Juste une : les Luthor père et fils incarnés respectivement par John Glover et Michael Rosenbaum. Si par la suite le traitement du père partira en vrille, ne sachant plus si il fallait en faire un antagoniste ou un allié, l'acteur demeure excellent malgré ce qu'on lui donne à jouer. Puis Lex Luthor joué par Michael Rosenbaum y trouve surement une de ses meilleures incarnations. Au début ami de Clark, il sombrera petit à petit dans le coté obscurs et ce de manière convaincante.
2. Sa saison 3. Pas exceptionnelle, mais la meilleure de la série car surtout orientée vers les Luthor et leurs intrigues.

Annotation :

Alors là c'est une petite entorse à ma règle car si je devais la juger dans sa globalité, je considérerais que c'est une série correcte, voir qui frôle l'excellence dans ses meilleurs moments et vers la fin. Sauf que faut reconnaitre que ses débuts sont médiocres. Usant et abusant de violence gratuite et cheap avec ses gerbes de sang numérique, de scènes de sexe toute aussi gratuites qui mériteraient de figurer dans un teléfilm erotique; les premiers épisodes sont une plaie à suivre. Il faut attendre au moins vers l'épisode 6 de la première saison pour que ca l'intrigue prenne le pas sur la beaufitude. Et malgré le fait qu'elle n'aura de cesse de s'améliorer, la série trainera quand même tout au long les 2 defauts que j'ai précédemment cité.

Ses fulgurances :
1. Comme je l'ai dis, elle s'améliore grandement avec le temps. Autant au niveau de l'écriture que des moyens déployés et de sa mise en scène. La dernière saison a carrément des proportions épiques.
2. Un excellent casting qui porte des personnages charismatiques et/ou délicieusement détestables. Une pensée pour l'interpète du rôle de Spartacus dans la saison 1, Andy Whitfield, qu'un lymphome obligera à quitter la série et emportera par la suite. Un acteur à la révélation tardive qui aurait pu avoir une belle carrière tant il démontre de l'implication et du talent dans son interprétation.