Séries vues en 2018

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Saison 4 : 5/10

Avis Complet :
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Saison 1 : 6/10

Assez déçu pour le moment. Pourtant tous les éléments dont je me souvenais sont là. Les personnages loufoques ne correspondant à aucun stéréotypes, l'univers ancré dans une banlieue crade respirant la détresse sociale, le style graphique hideux qui paradoxalement apporte son ambiance et son identité à la série. Mais chais pas, la qualité d'écriture dont je me souvenais n'est pas au rendez vous. Peut-être qu'elle sera présente dans les prochaines saisons, ou peut-être n'a t-elle jamais existé.
Difficile de dire si je vais aller au bout de mon rétro-vsionnage cette fois-ci.

Saison 2 : Arrêté au bout de 5 épisodes

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Saison 1 : 9/10
Saison 2 : 9/10
Saison 3 : 8/10
Saison 4 : 10/10

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Saison 1: 3/10

Avis Complet :
https://www.senscritique.com/activity/130199/13386643

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Saison 1 : 7/10

Si la société dépeinte dans Handmaid's Tale peut sembler grotesque au premier abord, son fonctionnement et la manière dont elle fut mit en place sont on ne peut plus crédibles et cohérents. Par ces aspects, les scénaristes formule un discours pertinent sur la création d'un système totalitaire, sur l'instrumentalisation d'une religion pour justifier l'injustifiable et sur l'exploitation d'un groupe d'individus à partir du moment où celui-ci devient minoritaire.

Notre attachement envers la protagoniste principale se fait sans aucun problème. Nous sommes en profonde empathie face à l'oppression qu'elle subit et on prie à chaque épisode pour qu'elle ne sombre pas dans la folie ou le suicide.
Son existence au sein de cet épouvantable univers constitue le principal intérêt de la série. Les autres personnages sont traités en amont mais ils ne sont pas en reste, bénéficiant chacun d'un développement intéressant en rapport avec l'impact que la société a pu avoir sur eux.

Le seul véritable point noir est la narration avec ses allers retours incessants entre présent et passé qui créent un rythme un peu bâtard et dessert la dramaturgie de l'histoire, là où une narration linéaire aurait été plus bénéfique pour suivre l'évolution de la société vers la dictature totalitaire.
On pourrait également déplorer le manque d'inventivités dans la mise en scène mais cela est largement compensé par la qualité du scénario et par la belle composition picturale des plans fixes.
Je suis également déçu par le final qui n'apporte aucun sentiment d'aboutissement, mais ses ouvertures présagent du meilleur pour la saison 2.

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Saison 1 : 7/10
Saison 2 : 7/10

Avis Complet :
https://www.senscritique.com/activity/130199/11857244

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Saison 1 : 7/10
Saison 2 : 7/10
Saison 3 : 8/10
Saison 4 : 7/10
Saison 5 : Abandonné après 5 épisodes

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Saison 2 : 7/10

Je ne sais si c'est parce que j'ai définitivement fait le deuil de la saga littéraire ou si la série assume d'avantage d'être une grosse comédie ne se prenant jamais au sérieux, mais j'ai plus apprécié cette saison que la précédente.

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Saison 8 : 8/10

Ça m'a fait un bien fou de me remettre à cette série. La saison 8 est bien meilleure que la précédente avec un début hilarant dans la veine du AT d'antan, ainsi que toute une intrigue à suivre qui nous dévoile enfin l'histoire de Finn après des années de teasing incessantes. Le tout dans un récit initiatique abordant des thématiques inattendues et offrant un bakcground satisfaisant à notre héros.
Il me tarde de voir comment la série va se poursuivre par la suite. Ayant révélé ses mystères les plus importants, je la vois pas continuer dans ce terrain là. Donc tout est possible, d'autant que la fin est proche.

Saison 9 : 6/10

Le début était pourtant si prometteur. J'adorais l'ambiance apocalyptique que dégageait ce monde de Ooo totalement pervertit, avec notamment ce royaume de bonbons à la fois drôle et malaisant dans lequel tous les habitants n'étaient plus que des êtres exagérément lisses et gentillets. L'alliance entre Finn, Jake, Le Roi des Glaces et Betty était également inédite et tout ceci semblait indiqué que la série se dirigeait (déjà) vers son épilogue.
J'aurais dû me douter que ça ne serait évidemment pas le cas. L'arc des "Éléments" n'étant rien de plus qu'une gigantesque péripétie n'aboutissant à rien et n'étant même pas si exceptionnelle en soit, tant il accumule les longueurs et les moments inutiles. Le reste de la saison est composé d'épisodes totalement inutiles étoffant sans malice et avec gros sabots nos personnages centraux dans des intrigues absolument pas passionnante. Difficile de retrouver la créativité si singulière d'Adventure Time dans cette courte saison qui est sans conteste la plus faible de la série. Surtout que maintenant, les scénaristes ne peuvent plus nous maintenir en haleine en entretenant les mystères autour de l'univers de Ooo, tout a déjà été explique de long en large. Il ne leur reste plus qu'à tirer leur révérence au terme d'une 10ème saison que j'attends de pied ferme.

Saison 10 : 7/10
Avis Complet : https://www.senscritique.com/activity/130199/477387

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Série pour ados avec des personnages archétypaux un peu soûlant ainsi qu'un humour très inégal, mais avec un univers très riche s'inspirant des mythes et légendes et proposant une grande diversité d'environnement et de péripéties, le tout parsemé d'un mystère intriguant qui se dévoile petit à petit, nous maintenant en haleine sans problème jusqu'à la fin de la saison.
The Hollow remplit donc son cahier des charges, offrant un divertissement correct mais absolument pas transcendant ni mémorable et dont la résolution ultra simpliste ne peut que décevoir.

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Saison 1 : 7/10
Saison 2 : 7/10
Saison 3 : 7/10
Saison 4 : 7/10
Saison 5 : 7/10

Sitcom de normies par excellence. La série ne révolutionne pas son genre et fonctionne sur des codes biens connus des sitcoms. Aussi si quelques épisodes aborderont en filigrane des thèmes plus recherchés comme l'homophobie ou la corruption ayant cours dans les unités de police, l'objectif est plutôt d'utiliser une galerie de personnages socialement inadaptés et d'en exploiter les caractéristiques dans des situations burlesques et des répliques savoureuses. C'est ce qui donne tout son charme à la série qui se révèle être une bonne surprise, idéal pour occuper ses longues journées d'été caniculaires en compagnie de sa bien-aimée. D'autant que la qualité reste constante sur ses 5saisons. Arrivant même à se renouveler en faisant évoluer leurs personnages.

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Saison 2 : 7/10

Avis Complet :
https://www.senscritique.com/activity/130199/19155884

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Saison 1 : 7/10

Plus inégale qu'on veut bien le dire, la série est tout de même globalement très drôle. Arborant un humour très proche des Simpson, à ceci prêt que le cadre SF permet tous les délires les plus fous et surréalistes.
Mais la vraie force de la série c'est de parvenir à développer une réelle satire de la société contemporaine à travers sa vision futuriste de notre humanité. Une humanité dont les travers du 20° siècle n'ont pas été corrigé mais se sont simplement adaptés au fil des époques et de l'évolution du monde. Certains épisodes allant dans ce sens sont d'ailleurs particulièrement brillants, même si ils sont à mon sens trop rares. J'aime aussi la manière dont les auteurs montrent comment les hommes du 31ème siècle traitent notre histoire contemporaine. Cela nous fait réfléchir sur la façon dont nous traitons notre propre histoire, comment nous l'instrumentalisons et la réécrivons en fonction du contexte.

Saison 2 : 6/10

On est qu'à la deuxième saison mais l'aspect satirique qui me plaisait tant semble déjà beaucoup plus discret. Les auteurs profitent davantage de leur univers pour développer des histoires délirantes avec des concepts improbables. Le résultat est loin d'être mauvais mais il est encore plus inégal et il m'intéresse de moins en moins.

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Saison 1 : 5/10

Le potentiel est bien là, mais il est clairement sous-exploité. La série abuse des mêmes ressorts comiques et n'exploite pas assez son univers pourtant très attrayant.
Beaucoup de gags font mouches, c'est ce qui rend chaque épisode assez divertissant à regarder, mais rien de transcendant à se mettre sous la dent en 10 épisodes.
Les personnages sont tous fort sympathiques et surtout sublimés par un doublage français aux petits oignons, mais leur caractérisation trop bancale ne permet pas aux scénaristes de les rendre aussi drôles qu'ils le voudraient.

Quand au scénario, les auteurs ont fait le choix d'une succession d'épisodes stand-alone avec néanmoins une continuité scénaristique bien présente, ainsi que des intrigues fil-rouge développées en filigrane et qui ne trouvent d'intérêt qu'à la fin de la saison. C'est d'ailleurs peut-être ça le plus grisant. Avoir 9 petites histoires pas très passionnantes en soit pour finalement aboutir sur une intrigue beaucoup plus prenante avec des enjeux forts et une réelle tension dramatique, mais dont on ne pourra profiter qu'à partir de la saison suivante.

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Saison 1 : 7/10

Enquête passionnante et riche en rebondissements qui pointe du doigt les failles du système judiciaire américain en mettant notamment en avant les conflits d'intérêts qui corrompent la justice et empêche le citoyen lambda de se défendre si il se retrouve prit au piège par des individus bien plus forts que lui à tous les niveaux.
Durant les 10 épisodes de cette série documentaire, nous parvenons sans mal à être totalement impliqué par le sort des personnages. Une empathie rendu possible par la grande proximité qu'entretiennent les réalisatrices entre le spectateur et leurs sujets. Nous assistons à tous les procès, audience après audience. Nous pénétrons à plusieurs reprises l'intimité des Avery, que ce soient leurs réactions à chaud face à une information capitale, ou leurs conversations plus banales nous permettant d'en savoir plus sur eux et de voir comment cette situation fait évoluer leurs relations.
Résultat, on guette attentivement chaque faille de l'accusation, on exulte à chaque tour de force des avocats et l'on se sent aussi désemparés que le clan Avery lorsque le sort continue de s'acharner sur eux.

Making a Murder ne laisse donc pas indifférente et en cela elle réussit parfaitement son objectif premier : faire réagir l'opinion publique face à une injustice apparente et permettre à l'affaire d'être relancée pour que les Steven et son neveu soient enfin libérer. La série aura en effet réussit à faire un peu bouger les choses, en tout cas du côté de Brandon Avery, puisque les nouveaux éléments de l'affaire feront prochainement l'objet d'une deuxième saison que j’attends évidemment avec impatiente.

Mais malgré les qualités et les intentions tout à fait louables de la série, celle-ci reste une œuvre à charge contre l'accusation. Ne présentant que des éléments allant dans le sens du clan Avery et abusant du sentimentalisme pour convaincre l'auditoire, là où une enquête plus neutre et objective aurait pu en mon sens dressé un constat encore plus pertinent.
A cela s'ajoute quelques problèmes dans la gestion du rythme. Comme si, pour respecter leur format en 10 chapitres, les réalisatrices avaient été contraints de faire traîner leur enquête en longueur, rendant par la même certains épisodes un peu long et répétitifs, ce qui donne un ensemble globalement intéressant mais assez déséquilibré.

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Saison 5 : 8/10

Après une quatrième saison magistrale, Bojack Horseman continue sur sa lancée, explorant encore avec brio les tourments de l'âme humaine tout en dressant la satire toujours plus virulente du monde hollywoodien.
Les premiers épisodes sont un poil en dessous mais la suite ne déçoit pas. Les scénaristes se permettant de plus en plus d'audace avec des épisodes aux concepts excellemment bien exécutés.
Je suis pas fan du stand-up de 20min, mais les deux autres épisodes sortant de la norme sont parmi les meilleurs de la série. En particulier l'avant dernier qui au-delà de l'exercice de style parvient à nous faire retranscrire l'état émotionnel de Bojack avec virtuosité.

Évidemment cette cinquième saison arrive après le mouvement #metoo et l'histoire s'en retrouve fortement imprégné.
Le sujet était casse-gueule mais les scénaristes l'ont plutôt bien abordé. Ne se moquant jamais des victimes mais dénonçant au contraire les agresseurs et les failles du système hollywoodien qui les protègent et leur offrira toujours une bouée de sauvetage sans que cela ne les incite à changer.

En outre, ils se montrent également sans complaisance avec Bojack, effectuant d'ailleurs frontalement leur auto-critique en admettant que mettre en vedette un anti-héros aussi désaxé pourrait involontairement déculpabiliser ceux qui se reconnaîtraient en lui.
Pour autant, ils offrent finalement une possibilité de rédemption au personnage qui se montrent motiver à changer son comportement dans l'espoir de ne plus faire de mal aux autres.

Est ce que cette direction sonnera prochainement la fin de la série ? Nous verrons ça l'année prochaine. En tout cas, j'aimerais me dire que les scénaristes vont quelque part avec leur histoire et qu'ils ne se contentent pas d'improviser en s'inspirant de l'actualité du moment. Mais c'est pourtant l'impression que j'en ai au fil des saisons. Enfin, forcé de constater que pour l'instant, ça leur réussit plutôt bien.

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Saison 4 : 6/10

Après une troisième saison riche en tension, avec des enjeux forts et dont le dénouement avait fait considérablement avancé l'intrigue de tous les côtés, mettant coup sur coup Chuck McGill et Hector Salamanca hors jeu. Le soufflet retombe nettement avec cette quatrième saison.

N'ayant désormais plus de scrupule à être ce pourquoi il est le plus doué, Jimmy passe la saison en perdition, attendant patiemment la fin de sa mise à pied pour recommencer à exercer. En attendant, il profite de son emploi alimentaire dans une boutique minable de téléphones portables pour vendre des mobiles intraçables à des petites frappes, ce dans le but de se constituer à terme, un solide réseau de malfaiteurs qui se tourneront vers lui lorsqu'ils seront en prise avec la justice.

Comme avec la saison 3, notre avocat véreux s'enfonce encore un peu plus dans le crime et achèvera (enfin) sa transformation en Saul Goodman à la fin de cette trame. Une progression que l'on suit tranquillement et ce, non sans un certain plaisir.
Il est en effet plaisant de voir Jimmy transformer son emploi chiant en un business juteux, comme le fait de le voir marquer son territoire auprès des petites frappes qui tentent de le racketter ou l'admirer entrain d'entourlouper son monde pour sauver les miches de son associé au moyen d'une gigantesque combine aussi ingénieuse qu'hilarante.
Mais malgré tout, cette progression manque cruellement d'enjeux et de péripéties pour être réellement prenante. Ce manque n'est comblé que lors du dernier épisode, lorsque Jimmy manque de ne plus jamais pouvoir retrouver son titre d'avocat. Et encore même là, cela n'est pas suffisant.

Quand à la seconde intrigue consacrée à la construction du futur laboratoire de Walt et Jessie, assuré par des constructeurs allemands, sous la surveillance de Mike. J'avoue y être resté totalement indifférent. La faute là aussi à un manque total d'enjeux et de péripéties.
On devine vite où tout cela va nous mener, le chef de la construction n'es pas attachant pour un sous et l'histoire traîne énormément la patte pour tenir sur 10 épisodes.

Finalement, le seul intérêt de Better Call Saul, c'est le destin de Kim. La petite amie de Jimmy étant absente de Breaking Bad, impossible de prédire ce qu'elle deviendra. Espérons que cela apporte à la série la pointe de dramaturgie qui lui fait pour l'instant défaut.