Top 10 Albums selon Ælderyn

Annotation :

Recevoir la lumière, s'élever si haut et comprendre le cosmos. Chaque écoute est une révélation, un langage neuf. On découvre les mètres et les sens. ils se mêlent, communient progressivement ne laissant apercevoir que quelque organes d'un espace, d'une mer extraordinaire. Tout remue de façon si incandescente et la mer s'assèche, au milieu du désert on comprend n'être qu'un petit bout de monde et on s'écroule. Quelque chose de nouveau s'est animé et se repose aussitôt.

Annotation :

Bon après réflexion il est temps d'inclure un peu de sacré, quitte à se montrer profane par tentative absurde de comparaison, ma foi...

Annotation :

De la densité déjà, très belle par son abondance - ce qui se fait rare, mais surtout une candeur que cache la fragilité. Candeur presque semblable à l'innocente désinvolture d'une musique reniant des siècles de beauté et d'idée par sa beauté Seule, un peu comme si l'on renouait avec l'harmonie originelle par pourtant si peu. Écouté en boucle pendant des années parce qu'épaté devant le chant de ce mystère impossible à résoudre, je dirais que c'est en quelque sorte l'oeuvre ultime du répertoire moderne.

Annotation :

Empirisme du son et polémique de la décadence tout en gardant, paradoxalement, un pied dans le retour à des avant-gardes ultérieures. Obligé de l'introduire ici par son exhortation au nouveau.

Annotation :

L'album commence par un retour permanent au silence, ils parlent, articulent doucement et de ce babil ascensionnel naît une cascade, des petits bouts d'océan qui affluent d'une façon si fragile et pourtant si complexe, si dense qu'il ne se dessine à la fin qu'un petit répertoire de grincements, d'écroulements liquides, de plages transcendantales agencés comme une merveille. ça ne parle pas beaucoup pourtant, il suffit de si peu de notes pour évoquer tant de couleurs. C'est un peu ça les Necks. Ils poussent la théorie musicale dans ses derniers retranchements, destinent leur musique à l'âme, comme si elle était la seule à pouvoir ressentir cette beauté. Et ça, c'est la plus belle provocation de l'histoire de la musique.

Annotation :

Par où commencer?

Annotation :

ça c'est un voyage vers l'infini. pas religieux mais quand même...

Annotation :

fallait un Zorn pour témoigner de mon attachement, j'ai choisi celui-ci un peu au hasard

Annotation :

Je le conserverait pas longtemps ici, je pense, si j'ai le courage de remodeler cette liste sans grand intérêt symbolique. Mais c'est marrant. Comme concept je veux dire mais pas seulement. Dans les intentions je dirais que c'est une volonté de transcender l'âge et l’exécution - technique en l’occurrence, par le mélange de structures harmoniques et conceptuelles antiques pour, dans une opération assez moderne (instrumentale, production, exécution citée précédemment, etc.. ), réussir un retour aux choses en leur état véritable. C'est, en un sens, une recherche musicale ou une communion d'idées éternelles; et au delà du "stylisme", ça s'écoute avec beaucoup de plaisir.