Top 10 BD selon Scaar_Alexander

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Si jamais la légendaire submersion du Japon survenait, et que les Nippons en exil n'avaient de place dans leur valise que pour une trentaine de tomes du même manga (autant faire les choses bien), l'Univers souhaiterait que dans leur malheur, ils aient l'inspiration de choisir Berserk. Quand bien même les tomes restants s'avéraient aussi décevants que les quatre ou cinq derniers, la cultissime saga de Miura Kentarô n'en serait pas moins responsable d'une trentaine de tomes monumentaux. Rien que pour ceux-là, pour leur inspiration parfois divine et le coup de crayon de l'auteur très vite somptueux, la note est à mon sens amplement justifiée. Bientôt, la critique.

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Challenger du titre de plus grande histoire jamais contée au rayon bédé. Supérieur en tout point à Monster, qui avait pourtant placé la barre bien haut.

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Démarrée en 1987 (!), la saga Sambre dans son entièreté est une perle romantique (dans tous les sens du terme, y compris le sens littéraire) tant formelle (l'accent sur le rouge... justifié !) que narrative... Mais c'est avec La Guerre des Sambre, qui marque l'arrivée des jeunes dessinateurs Bastide et Mezil, en remplacement d'Yslaire (qui se limite à l'écriture), qu'on atteint les cimes de la BD franco-belge, avec la maturité acquise des récits d'Yslaire, et les planches somptueuse du duo de dessinateurs, dont chacune pourrait être encadrée à un emplacement de choix dans son appartement... Pour moi, Hugo & Iris est le climax artistique de la saga, sans aucune hésitation. On atteint une ampleur romanesque et une puissance romantique saisissants pour de la BD - sans dénigrer l'art le moins du monde. C'est juste... rare. Et c'est bien.

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C'est juste génial. Pas besoin d'être un geek pour le reconnaître. Et à partir du troisième tome, ça devient carrément un pur plaisir pour les yeux, ce qui n'était pas gagné au départ. Scott Pilgrim méritait une adaptation ciné digne de ce nom, et il l'a eue... on ne peut pas dire ça de toutes les BD.

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LE monument de la collaboration Ikegami/Buronson, bien avant le plus populaire Crying Freeman. On ne peut qu'être emporté par la classe internationale du dessin, porté par le coup de crayon inimitable d'Ikegami, la complexité d'un scénario qui menace perpétuellement de sombrer dans le too much ou le tiré par les cheveux (on ne compte pas les moments où l'on se dit que nos héros sont superfoutus et là, vlam, quasi-deus ex-machina) sans jamais se prendre les pieds dans le tapis, et la galerie de gueules légendaires qui émaille cette aventure épique, qui comble tant en terme d'action spectaculaire que d'érotisme très 80s et de stimulation intellectuelle (la partie politique est passionnante). Vraiment du lourd.

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Unique. Je ne suis pas particulièrement fan des autres créations de Vivès, mais celle-ci m'a aspiré sans mal dans son récit humble et graphiquement captivant d'une tranche de vie anodine. C'est justement là, que ça a fonctionné : en contant une histoire d'amour fragile sous cet angle anodin (pas de dialogues grandioses, ni de situations saugrenues), le dessinateur a joué quitte ou double. Quitte : tout ce qu'il racontait avait déjà été lu cent fois en mieux, et il pourrait aller se rhabiller. Double : tout ce qu'il racontait avait déjà été lu cent fois, certes, mais par la grâce de son esthétique absolument unique, et d'une attention merveilleuse portée au détail des gestes et des mots, on pourrait éventuellement y voir une restitution rare des souvenirs fugaces de nos premières amours. De celles où le détail des gestes et des mots compte pour la mémoire de toute une vie. Dans le cas Dans Mes Yeux, autant dire que c'est double.

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Le cultissime (et neuneuissime) live drama de 98 m'a fait tomber amoureux du personnage (et de Matsushima Nanakooooo) ; le génial manga de Fujisawa m'a permis de rester un peu plus longtemps à ses côtés. A un régime encore plus irrévérencieux, cela va sans dire. Rares sont les mangakas qui peuvent se targuer d'avoir créé un VRAI personnage qui marque les esprits. Assurément, Onizuka en est un.

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On ne fait pas mieux que les femmes de Bruce Timm. Tant en terme d'adorabilité que de sex-appeal. C'est juste impossible. Ce petit recueil d'historiettes n'a rien de majeur, et n'est même pas à 100% made in Timm, je devrais lui préférer mille fois Mad Love... mais ces deux-là sont tellement fun, ensemble. Je ne sais pas. C'est juste suprêmement charmant.

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Plus particulièrement les cinq envoûtants premiers tomes, c'est-à-dire ceux dessinés par Ledroit, puisque la force des Chroniques... reposait avant tout sur son esthétique baroque totalement unique, et que les dessinateurs suivants ne lui arriveraient pas à la cheville.

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Largo Winch n'est pas de la GRANDE bédé, mais du divertissement carré et malin porté par le coup de crayon très dynamique de Francq (bien plus dynamique qu'un XIII, par exemple). Si la saga s'est considérablement essoufflée à partir des années 2000, les dix premiers tomes sortis dans les années 90 sont d'excellente qualité. Rien que pour la coolitude du personnage de Simon Ovronnaz et les courbes des Winch-girls, la lecture vaut le coup.