Top 10 Jeux vidéo selon Stijl

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Ma première grande aventure épique de jeune joueur. Le jeu SNES auquel j'ai du le plus jouer et auquel je me suis le plus attaché. Certes Zero est charismatique d'entrée avec son armure rouge, ses cheveux longs et son blaster surpuissant. Mais X est cet anti-héros qui au fil de notre avancée devient plus fort et qui va devoir assumer de lourdes responsabilités jusqu'au combat du boss final. Et pour petit panda roux que j'étais, la tête pleine de rêves, l'identification était forte. Apprendre les faiblesses des ennemis, utiliser nos nouvelles armes à bon escient, il y a un côté tactique dans la série des Megaman qui m'a toujours extrêmement plu. Ce passage à la SNES apporte de nouveaux designs et de nouvelles couleurs chatoyantes bienvenues pour donner de l'épaisseur au gameplay. Et que dire de la bande son (la meilleure du monde du JV, sisi je suis très objectif) qui vous transporte en un riff de guitares électriques dans des univers en proie à la destruction où se mélangent cyber-punk et futurisme ? Nerveux, inventif, addictif, Megaman X est un must-have de la plateforme/action des 90's.

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Sam Fisher fait partie de mon Top 3 des personnages de jeux-vidéo. Grâce sans doute à la voix de Schwarzy (VF), à son humour cynique ou au fait qu'il soit présenté comme un ninja dans plusieurs opus par les ennemis. Ceux là ont peur de quelque chose mais ils ne savent pas de quoi. Tel un fantôme, à vous de ne pas vous faire repérer, quitte à devenir une ombre, et à sauver le monde in extremis d'une guerre mondiale... sans que personne ne le sache. Et c'est sans doute pour ça que j'aime ce personnage. A la façon de Batman, il ne peut se servir que de son intelligence et d'un matériel sophistiqué pour survivre en territoire hostile. Ne reste que le devoir accompli et une sensation géniale lorsqu'au bout de plusieurs essais vous réussissez à vous retrouver derrière un ennemi sans que celui-ci ne sente votre souffle derrière sa nuque. Ce gameplay basé sur l'obscurité peut certes paraître bizarre pour les non initiés, mais une fois dans le jeu, il prend tout son sens et donne toute sa grandeur à un Fisher charismatique au possible. Sur ce 3ème opus il n'a jamais été aussi agile et libre de ses mouvements et représente sans doute le sommet de la série.

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J'adore replacer les choses dans leur contexte. C'est plus fort que moi. En même temps je n'imagine pas parler d'une oeuvre sans à la fois parler de sa création ni de la réception que j'en ai faite la toute première fois. Et pour GTA SA, c'est simple : ce jeu est tombé entre mes mains au moment où je dévorais les albums de Dr.Dre (The Chronic, coucou Erwin), Snoop Dogg, et où ma vision de l'Amérique était remplie de lowriders et de palmiers sous le soleil couchant. Alors forcément quand SA est arrivé avec son univers gangsta/West Coast, c'était fini, j'allais user ce jeu jusqu'à la moelle. Et c'est ce que j'ai fait. Dur de trouver ma partie préférée, toutes ayant une personnalité et des missions propres. Mais ce début dans le ghetto avec ce slang et ces manières que je n'arrêtait pas de retrouver dans les clips et sur mes disques de rap me fait toujours quelque chose. CJ est attachant en personnage en quête d'identité à qui il arrive (trop?) de mésaventures, mais SA vaut surtout pour ses dialogues (la scène du drive), ses personnages secondaires géniaux et ses radios. Même si graphiquement Rockstar n'a pas présenté son plus beau bébé, il a sûrement créé le GTA auquel j'aurai le plus de plaisir à retrouver à chaque fois.

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Vous avez toujours détesté la philo au lycée et vous adorez les jeux-vidéo ? Jouer à ce nouvel épisode de Deus Ex vous fera vous fera vous poser beaucoup plus de questions qu'en une année de terminale. La robotique, le progrès technologique, l'éthique, l'humain augmenté, autant de sujets que ce Human Revolution parvient à merveille à mettre en avant sans que ça ne devienne un mal de tête horrible. Au contraire. Vous incarnez Adam Jensen, un ancien SWAT devenu chef de la sécurité pour Sarif Industries, une entreprise sur le point de développer une avancée majeure dans la course aux augmentations. Gravement blessé votre chef vous transforme en mi-homme mi-robot augmenté pour vous sauver. Sans votre avis, forcément. FPS avec des passages en TPS, DE : HR possède un gameplay fluide et instinctif qui vous donne toujours le choix : tuer ou assommer ? Rentrer dans le tas ou se faufiler sans être vu ? Et le résultat est toujours gratifiant. Mais le plus intéressant se passe en toile de fond. Toutes les questions que vous vous posez depuis le début trouvent leurs réponses à la toute fin, où le choix n'appartient qu'à vous. Une longue discussion avec vous-même vous attend.

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Vous marchez depuis de longues minutes dans une plaine enneigée au vent glacial. Dans une situation sans doute désespérée, des brigands ont tenté de vous attaquer afin de vous dépouiller de vos ressources. Le premier a à peine eu le temps de sortir sa lame que la votre transperce son abdomen et le laisse gisant à terre. Le second se fracasse contre votre bouclier tandis que le troisième s'effondre à cause des flèches que vous venez de lui envoyer en plein coeur. Vous décidez de continuer. Sur votre route, une montagne, que vous décidez de franchir. Un troll des neiges et quelques loups plus tard, vous atteignez le sommet et une musique fait de cuivres conquérants et de chants épiques arrive soudainement et annonce l'arrivée d'un dragon millénaire. Le combat dure, votre santé commence à baisser mais le monstre montre des signes de fatigue. Dans un dernier tir de flèche, la bête s'effondre juste à vos pied. La musique s'atténue, laissant place au silence tandis que vous aspirez l'âme de votre adversaire, ne laissant que son squelette. Vous êtes l'enfant de dragon, l'élu qui libérera les terres du joug d'Alduin, le "Dévoreur de Monde". Et ceci n'était qu'un jour comme les autres dans le monde de Skyrim.

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Cette aventure, mais quelle aventure !

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On joue Batman.

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Le summum du jeu d'action ? Certainement. Mais surtout un rythme incroyable géré aux petits oignons pour une aventure qu'on est pas prêt d'oublier.

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Un exemple irréprochable de game design par des devs qui connaissent parfaitement les habitudes des joueurs et nous poussent à revoir notre façon de jouer tout du long du jeu. Et la narration en désarmera certains mais quel plaisir de se perdre sur les forums pour lire des avis de fans et de repenser à tout ce qu'on a traversé. Seul bémol: la technique qui est parfois à la ramasse avec des ralentissements à plusieurs moments du jeu, ce qui est assez difficilement pardonnable mais bon. Dark Souls.

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Une B.O. du feu de Dieu et de la violence dosée juste à point. Puis cette fin.. Bien joué les devs !