Top 10 Jeux vidéo selon Scaar_Alexander

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Je me souviens encore du bruit que ma mâchoire a fait au contact de la moquette, la première fois que j'ai joué à Crysis. Dans les meilleures conditions, certes : j'avais une bécane capable de le faire tourner de façon optimale, lui, le destructeur. Je me souviens précisément du moment : quelques minutes seulement dans le jeu... dans la jungle nocturne... sous la végétation... mouvante. Tout était en mouvement. Tout était sublime. Je n'avais pas encore vidé un chargeur que j'étais déjà conquis. J'avais juste envie de me balader dans cet univers. Le jeu est si bien branlé qu'il a beau ne pas être un "open world", il en donne l'impression. Et le plus fort, dans tout ça, c'est qu'encore en 2019, il calme plus sur le plan graphique que la plupart des jeux du genre (ces animations de visages !). Alors, il y en a qui n'ont pas aimé le dernier acte du jeu, quand ça bascule dans l'invasion extraterrestre. Le niveau où l'on passe une heure à flotter dans le vaisseau spatial était pour le moins déconcertant. Mais c'est ça, Crysis, premier du nom : un spectacle entier, une virée sans limite apparente. Un FPS dont un des niveaux les plus atmosphériques se joue... à bord d'un hélicoptère. C'est radical, parfois casse-gueule, mais justement, pour cette raison, inoubliable.
Notes :
- Un YouTubeur sachant parler de la qualité prodigieuse des graphismes du jeu https://www.youtube.com/watch?time_continue=1325&v=PcYA-H3qpTI
- Crysis 2 sera une déception assez gigantesque, avec son monde fermé donnant l'impression de jouer à un CoD et ses graphismes... moins impressionnants que ceux du premier volet. Crysis 3 sera lui aussi une déception sur le plan narratif, mais il bénéficiera au moins de graphismes stratosphériques et d'un level-design intéressant.

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Je l'ai découvert avec cinq ans de retard, mais... putain, je ne l'ai pas découvert à moitié.
Pour un amateur d'open worlds, c'est le pied total. Avec l'évolution exponentielle de la qualité graphique des jeux (cf. Red Dead Redemption 2...), je n'ose imaginer le mindfuck que sera GTA VI.
Ça faisait vingt ans que je n'avais pas touché à un GTA, puisque je n'avais jamais joué qu'à l'antédiluvien deuxième. Je sais, j'ai sans doute loupé énormément en zappant les opus suivants, mais le quasi-inconditionnel de la vue à la 1ère personne DEVAIT sans doute attendre le cinquième. Désolé, les gars, mais la possibilité de passer de la 3ème personne à une 1ère complètement maîtrisée fait TOUTE la différence, sur le plan de l'immersion.

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Top du top. Le moteur graphique est d'excellente facture et quand il se prend les pieds dans le tapis (mon dieu, cette végétation morte), la direction artistique, somptueuse, est là pour le faire oublier ; le point de départ avec l'infâme l'usurpatrice et la fuite forcée est enthousiasmant ; l'intrigue a de la gueule (même si le dénouement en manque un peu) ; le level design est à tomber par terre ; enfin, le gameplay en fait un jeu extrêmement rejouable tant les possibilités tactiques sont vastes (et les combinaisons de pouvoirs nombreuses). Certains niveaux sont des oeuvres d'art à part entière, comme l'inévitable Clockwork mansion et A crack in the slab. N'ayant pas joué au premier, je n'étais pas attaché au personnage de Corvo, et j'ai donc joué (et rejoué) dans la peau d'Emily, excellente protagoniste. Et je n'ai, à ce jour, jamais choisi l'option "infiltration en douceur"...
Note : en revanche, tu parles d'un jeu aux mille tiroirs vides...

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Un mot : Elizabeth. Okay, et la direction artistique, aussi, qui fait du jeu une odyssée esthétique aux frontières du surréalisme. Et le coup des rails, aussi. Fallait y penser. Mais surtout Elizabeth. La première partie, avant qu'on ne la trouve dans ses appartements, est captivante mais somme toute classique, et si tout le jeu avait été comme ça, il n'aurait pas laissé une si grosse empreinte. Dès qu'elle arrive, en revanche, quasiment tout change, à commencer par le game play. Je n'ai pas joué à 10 000 jeux, mais c'est le seul, à ce jour, qui m'a confronté à un NPC que j'ai fini par prendre pour une vraie personne, c'est-à-dire pas un boulet au QI de puceron dont on doit se soucier H24 plus qu'autre chose. Avec elle, et avec, naturellement, l'aide d'une ambiance unique, l'aventure est inoubliable. Alors, après, le jeu n'est pas le chef-d'oeuvre qu'il aurait dû être parce qu'au bout du compte, ses modalités d'action sont très limitées : soit il ne se passe rien et ça parle (pour dire des choses très bien, hein), soit les ennemis débarquent, et c'est du boum-boum. Du boum-boum fort divertissant, mais du boum-boum quand même. Et quand on apprend ce à quoi le jeu devait ressembler à l'origine, on a un peu mal. Mais ça n'en est pas moins un titre incontournable.

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Le Far Cry qui restera dans l'histoire, a priori. Le premier est trop moche, le deuxième trop sévère, le quatrième un bis repetita du troisième en Himalaya, et le cinquième a beau être visuellement grandiose et doté d'une BO assez géniale, il lui manque quelque chose. FC3 a un peu tout ce qu'il faut, en fait. C'est le bac à sable absolu. Avec un des antagonistes les plus charismatiques de l'histoire du jeu vidéo (on comprend que l'acteur ait trouvé du boulot par la suite !).

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Joué des hectolitres d'heures à ce jeu. Je n'avais jamais joué à des jeux de stratégie en temps réel, et je n'y rejouerais plus par la suite. Pourquoi ? Peut-être parce que les suites, et les jeux du même genre qui ont suivi, se situaient tous dans un futur rempli d'engins surpuissants et de robots à pistolets-lasers qui me sortaient complètement de l'action. Ce qui m'étonne le plus, c'est que j'y rejouerais volontiers aujourd'hui même après avoir revu des extraits du jeu, et donc apprécié... l'archaïsme de ses graphismes. C'est dire s'il était malin. Moche, mais malin. Très. L'idée qu'un remake est en préparation me réjouit énormément. En plus, avec Poutine, la Russie continue de faire un méchant idéal...

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Peut-être devrais-je me pencher de nouveau sur ce jeu pour apprécier plus objectivement sa valeur, maintenant que l'effet Matrix s'est estompé (maintenant... ? Il y a quinze ans au bas mot, quoi). Ce qui n'arrivera pas, puisque je viens de jeter un œil à des vidéos sur YouTube, et... mon dieu que c'est moche. Mais j'ai bien dit "C'EST". Pas "c'était". Parce qu'à l'époque, ça ne l'était pas, du tout. Et à l'époque, ça envoyait l'artillerie lourde, sur le plan technique, mais aussi esthétique. La combinaison de l'atmosphère du "film noir" à l'action opératique à la John Woo faisait des merveilles. Et jamais je ne renierai l'effet bœuf que le tout avait eu sur moi. À commencer par les scènes, que dis-je, les niveaux de cauchemars. Putain de cauchemars.
Note : ils se sont bien plantés, sur l'adaptation ciné...

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Graphismes superbes dont la résolution 4k permet de profiter sans difficulté. Direction artistique discrètement phénoménale avec un brutalisme qui laisse au départ craindre un effet répétitif sauf que non. Scénario tentaculaire pas toujours fluide mais dont la dimension lovecraftienne fonctionne, et dont la mise en scène sait se montrer digne, comme avec la scène du labyrinthe toute en musique, très, très mémorable. Et surtout, SURTOUT, un des gameplay les plus réjouissants dont j'ai eu l'occasion de jouir - mais oui, de JOUIR. Gagner de nouveaux pouvoirs ne le rend miraculeusement pas plus complexe, ça vient tout seul, c'est organique, et surtout, plus on gagne en pouvoir, plus on a l'impression de jouer à une adaptation réussie de l'univers des Sith de Star Wars...
Seul écueil : l'inexpressivité du personnage central, selon certains explicable par son détachement naturel, mais je n'y crois pas... d'autant plus qu'ils la font sourire dans certaines missions, et que c'était donc tout à fait possible (et que ça aurait été top, parce que l'actrice est très jolie, mais bon, affaire de goûts, tout ça). Avec la possibilité de changer ses expressions, comme dans Shadow of the Tomb Raider ou Cyberpunk 2077, le photo mode aurait été glorieux (il n'en reste pas moins généreux pourvoyeur de fonds d'écran canonissimes).

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Le jeu de zombie ultime, dont la perspective du second volet me remplit d'une excitation difficile à décrire. Je n'étais pas très "parkour" avant d'essayer Dying Light ; j'avais juste joué quelques heures à Mirror's Edge sans que cela ne me convainque des masses. Mais le problème de ME n'était pas sa technique de parkour, qui était impeccable, c'était son contenu dérisoire. La formule de DL, elle, est explosive. Graphiquement, c'est encore aujourd'hui dans le haut du panier (cf. l'eau, et la pluie, qui crée une ambiance très immersive), l'environnement ouvert est passionnant à explorer, l'épouvante est bien là dans les brillantes scènes de nuit, et le reste du temps, les zombies savent mettre la tension (quand ce n'est pas plus, avec l'idée de ceux qui courent comme des dératés, à la 28 jours plus tard...) tout en te laissant souffler en règle général, faisant de DL un jeu d'horreur accessible pour le joueur qui veut quelque chose de pas trop inconfortable (ce n'est pas du survival horror, quoi). Un jeu très, très divertissant, notamment grâce à son game play et sa latitude de mouvements extraordinaires. À un point tel que j'ai du mal avec les FPS ou jeux à la troisième personne où le personnage ne peut pas sauter dans tous les sens et s'accrocher à tout ce qui lui passe sous la main (un élément dissuasif de Resident Evil 2, au passage)...
Note : The Following est une demi-suite d'une qualité complètement inespérée. Si la carte est moins fournie que les deux autres, elle n'en est pas moins gigantesque et bourrée de bonnes surprises, l'ajout du buggy est primordial (excellente prise en main, d'entrée de jeu), et l'horizontalité dépouillée de vastes pans du décor corse la partie, à la nuit tombée...

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Un classique. Je me souviens encore de la vive impression que m'avaient fait les mouvements ultra-réalistes du personnage. Ça a l'air de si peu, aujourd'hui (et même hier), mais c'était un bon en avant, pour l'époque. Et... les jeux de plateforme me manquent un peu, en fait. C'est pour ça que j'ai pris un certain plaisir à jouer à Trine, il y a de ça quelques années.
Note : la suite sur PS, Fade to black, était une belle douche froide, en revanche...

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Premier souvenir d'énorme flippe lié à un jeu vidéo. Quand on jette un œil à ce jeu aujourd'hui, il y a de quoi être mort de rire. Même à l'époque, c'était un peu ringard. Et pourtant... l'épouvante avait quelque chose d'autre, pour compenser. Une qualité presque... littéraire. Comme ça tombe bien.

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Dans le domaine de la "gaming experience", peu de choses dépasseront en intensité ce que j'ai ressenti en jouant à ce jeu, fin 1995, sur la 3DO qu'on venait de m'offrir. Passer des précédents jeux de course à celui-ci, c'était comme faire un bond dans le futur. Pour cette raison, je ne peux le snober, même s'il n'intègre pas mon top 10.