Top 10 Morceaux selon Kenigets

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En 1996, Weezer est sur le toit du monde.
Rivers Cuomo, leader du groupe, est riche, célèbre, il fait des concerts partout dans le monde, mais, paradoxalement, il n'a jamais été aussi seul et paumé.
Au milieu de tout ce foutoir, il reçoit une lettre d'une fan Japonaise qui lui demande des choses personnelles (sa date d'anniversaire, son plat préféré...).
Pour la première fois depuis longtemps, Rivers se sent sincèrement aimé et écouté, la lettre le touche beaucoup et il répond avec cette chanson à cette fan Japonaise qu'il ne rencontrera probablement jamais car tout un océan les sépare.

"I've got your letter, You've got my song".

Je trouve cette chanson magnifique,très puissante, émotionnellement parlant. C'est surtout le vestige d'une époque sans Internet où les relations humaines n'étaient pas les mêmes et où une simple lettre écrite par un individu de l'autre côté de la planète suffisait à donner le sourire.

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Chef-d'oeuvre atmosphérique où, pendant six minutes, le groupe dévoile toute une imagerie glauque et pesante, bien différent de son premier album, "Three Imaginary Boys" !

Ce synthé fantomatique qui ouvre le morceau et qui hante encore beaucoup de monde, la voix plaintive de Robert Smith qui résonne comme un écho qui s'évanouit dans la nature, cette batterie monotone et puis cette basse hypnotisante sur laquelle tout le morceau est construit...
Tout ce petit monde finit par se rejoindre à la fin du morceau, qui résonne comme un dernier tourbillon de l'esprit avant son évanouissement total.

Enfin, il y a ce texte à propos d'un homme qui cherche une fille, seul dans une forêt, fille qu'il ne trouvera jamais.

Un titre sombre, mystérieux et envoûtant à l'image de la pochette du single.

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"Different Class" c'est l'album d'un loser qui règle ses comptes avec la société.

Le sommet du disque c'est ce "Disco 2000" vif et entraînant où Jarvis cocker, leader charismatique du groupe, raconte et détaille son crush de jeunesse, et son déchirement de la voir mariée, avec des enfants, des années plus tard.

La chanson est, pour moi, représentative de ce qui fait tout le charme de l'album. Un homme qui se met du côté des rejetés de la société en chantant leur déboires sur des mélodies Pop diablement accrocheuses !

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Un morceau à l'image du groupe. Totalement Funky et barré ! Quatre minutes de gloubli-boulga verbal emmené par la basse complètement folle (limite sexuelle) de Les Claypool.
Mention spéciale à la version live du Bonnaroo 2011, où le mixage des instruments et l’énergie déployée sur scène rendent le morceau encore plus monstrueux !

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Ce qui faisait le charme de RATM (et surtout du premier album de ces derniers), c'était leur unité musicale. Le groupe jouissait d'une telle symbiose, il étaient fait pour jouer ensemble et avait leur style à eux.

J'en veux pour preuve ce "Bullet in the Head" cultissime où Tom Morello nous sort des sons de guitare venus d'une autre galaxie, pendant que De la Rocha crache des rimes dans son micro et que Wilk et Commerford assurent une section rythmique orgasmique (cette frappe puissante !).
Tout ça s'emboîte d'une façon tellement évidente...

Le morceau se terminait dans un brouhaha auditif jouissif, RATM c'était vraiment quelque chose !

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Un morceau totalement nawak, festif et à la rythmique sautillante ! A l'ambiance aussi chaleureuse que le bord du Nil !

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C'est au lycée que j'ai pris une des plus grosses baffes musicales de ma vie avec ce "Chop Suey", totalement par hasard au cours d'une de mes pérégrinations nocturnes musicales sur Internet, un soir de 2013.

"Chop Suey" n'est pas le meilleur morceau de SOAD.
Ce n'est même pas le meilleur morceau de "Toxicity" !

C'est simplement l'hymne de mon adolescence, un tube intemporel et indémodable, d'une simplicité enfantine et aux paroles énigmatiques (chacun y va de son interprétation), il démontrait tout le talent de System of a Down, un groupe qui savait mélanger la puissance du Metal Américain avec les mélodies venues d'Orient.

Leur passage sur Nîmes en 2017, est un moment que j'ai vécu comme un accomplissement, la boucle était bouclée, c'était la fin de mon adolescence.

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Quand je suis arrivé au Lycée, tout le monde (ou presque) écoutait Rammstein. Les métalleux, les fans d'Electro, les adeptes du Dubstep...le groupe jouissait d'une universalité étonnante (c'est encore le cas aujourd'hui).

Moi je ne comprenais pas.

La barrière de la langue y était pour beaucoup, je n'arrivais pas à apprécier le groupe à sa juste valeur.

Puis un jour, je tombe sur ce clip avec une Blanche-Neige junkie qui exploite des pauvres nains en les faisant travailler à la mine.

Tout est devenu clair et évident à ce moment-là.

Le clip était magnifique et la chanson alternait entre des couplets puissants et martiaux, et un refrain aérien et épique. Il émanait de cette chanson une mélancolie, voire une tristesse incroyable qui m'a tout de suite séduit.

Les jours suivants, j'étais obnubilé par cette chanson. Je me suis tapé toute la discographie des Allemands, et, encore aujourd'hui, Rammstein fait partie de mes groupes de chevet (avec "Sonne" en tête de file !).

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"The Downward Spiral" est mon album préféré, il devait forcément y avoir un titre issu du chef-d'oeuvre de Trent Reznor (dur dur) !

J'ai choisi "The Becoming", un morceau pas évident, qui se révèle avec le temps, qui consiste en une montée crescendo vers le paroxysme de la violence et qui correspond au moment dans l'album, ou le narrateur se transforme en quelque chose d'inhumain dépourvu de sentiments.

Un morceau complet et très représentatif de NIN, avec des passages destructeurs et bruitistes, et d'autres plus posés avec cette guitare acoustique accompagnée par le bruit des vagues qui s'échouent sur le rivage.

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Meilleur son du Rap FR, tout simplement !