Top 10 Morceaux selon Kevin Soma

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Je peux affirmer sans doute que je pense que Showbiz restera de tous temps mon morceau préféré. Ce crescendo, cette montée en puissance progressive, que Matt fait vibrer d'une voix plus parfaite que jamais, jusqu'à une explosion finale unique et extraordinaire. Une musique intimiste, simple, émotionnelle et sensationnelle qui m'a fait aimer la Musique. En un mot: ma Muse.

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L'innocence et l'indécision adolescentes exprimées avec une justesse rarement vue dans un morceau unique, aux couleurs à la fois phosphorescentes et ternes. En d'autres termes, une sorte de délire psychédélique porté par la voix d'un Alex Turner authentique.

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Le meilleur solo de tous les temps. Ce n'est pas de la prétention, mais simplement une manière de rendre hommage à un morceau qui possède, donc, le meilleur solo que j'ai entendu de toute ma courte vie. Une minute de bonheur total, amenée on ne peut plus parfaitement par un Dan Auerbach à la voix berçante et mélancolique, sur un air largement inspiré de Breathe des Pink Floyd. Une minute d'une complainte désespérée, rhétorique, pendant laquelle Auerbach se sert de sa guitare comme d'un mégaphone, surpassant la puissance des mots eux-mêmes.

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Comme Showbiz, l'un des premiers véritables morceaux de musique, et par là j'entends de musique autre que celle que j'écoutais à la radio, que j'ai écouté, aimé, et qui m'a fait me plonger dans ce genre si passionnant qu'est le rock alternatif. Un morceau entre pop et rock, tantôt électrique, tantôt doux et génialement poétique.

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La force des paroles écrites par Roger Waters, la voix aérienne de Gilmour, le solo foudroyant qui vient ponctuer des couplets traversés par un émouvant memento mori... Franchement mon plus gros coup de coeur pour les Pink Floyd jusqu'ici.

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Mon morceau de BO préféré, tiré de ma BO préférée, tirée de l'un de mes films préférés, Tron. Un morceau quasi symphonique, entre épique et mélancolique, un morceau fort et imagé, qui participe grandement à l'esthétique visionnaire et grandiose de ce film mal-aimé qu'est Tron.

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Une expérimentation de plus de la part de Muse, l'avant-dernière piste d'un album violé par les critiques. J'avais pour ma part apprécié ce morceau de dubstep pour le coup totalement à part du style habituel de Muse, mais qui porte tout de même clairement leur signature. Au rendez-vous, un rythme électrique et jouissif, une instru pure et des basses violentes qui participent à ce morceau parfaitement épique.

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L'un des morceaux préférés de Radiohead, même s'il est compliqué de les départager tant ce sont les albums que le groupe excelle à créer. Néanmoins, Exit Music est légèrement au-dessus des autres; une sorte de parade nuptiale désespérée, largement inspiré de Roméo et Juliette; l'amour impossible mis en musique, une musique qui accompagne le couple jusqu'à sa fin, mortelle.

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On sent toujours quand Alex Turner s'investit à 200% dans un morceau; il y a toujours ces petites vibrations supplémentaires, légères mais percutantes, capables de transcender un morceau au point de le rendre plus authentique que jamais, plus vivant que jamais, plus réaliste que jamais. C'est le cas de Crying Lightning, véritable ode à l'amour enragée.

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Avec 2+2=5, sûrement le morceau le plus orwellien de Radiohead. Une musique à la frontière entre le rock et le rap: on retrouve la teinte pessimiste singulière à l'album Hail to the thief, mêlée à l'élocution de plus en plus percutante et vive de Thom Yorke. L'absence de chant, sauf pour le refrain, fait de ce morceau une plaidoirie atypique, une harangue universelle visant à se révolter contre ce système parfait à la 1984, qui n'est pas si loin, dont le fantôme plane au-dessus de nos têtes et peut prendre l'apparence d'un loup à la porte.

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J'aime beaucoup le style de The Strokes, un style très adolescent, qui transparaissait avant tout dans leur premier album, Is this It. Leur morceau que je préfère est pourtant celui-ci, alors qu'il est peut-être celui qui s'éloigne le plus de ce même style. Metabolism offre à Julian Casablanca l'occasion de faire étalage de sa voix, à travers un chant lyrique, plutôt proche du style de Muse pour le coup. Un morceau plein de désillusion qui prend aux tripes.