Top 10 des films français sortis en 1934

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Adaptation encore inégalée du chef-d'oeuvre de Hugo. Et sans doute aussi le meilleur Jean Valjean, avec Harry Baur. Prés de 5 heures de film, en trois époques visibles séparément. Un souffle indéniable.

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Adapté d'un roman de Giono ("Un de Baumugnes"), comme ensuite Regain ou La Femme du Boulanger.. Mais en même temps une oeuvre originale de Pagnol, avec son univers, ses obsessions, son humanité. Fernandel admirable.

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Pagnol encore, et également adapté de Giono, mais ici avec un moyen métrage. Un conte de village, rèche et savoureux. Le rôle titre confié avec bonheur au compositeur de musiques à succès Vincent Scotto.

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On ne saura peut-être jamais quel film Jean Vigo, mort peu de temps aprés la sortie, avait exactement dans la tête. D'abord mutilée par les producteurs puis restaurée vaille que vaille par des historiens et des cinéphiles amoureux sur la base de copies diverses voire de séquences inédites, cette oeuvre troublante, poétique, teintée de surréalisme, est décidément à part.

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Une belle fable sur le destin, l'amour, la rédemption. La précision et la vigueur du grand Fritz Lang, qui partira pour Hollywood sitôt le film terminé. Charles Boyer et Florelle épatants.

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Un film daté mais pas vraiment vieilli. Le retour chez lui de l'enfant prodigue et renié, mais qui sauvera sa famille de la ruine. Une peinture sans chichis de la bourgeoisie industrielle de la province française d'avant le Front Populaire.

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Un mélodrame comme on n'en fait plus, adapté par Colette d'une oeuvre de la romancière à succés- et cependant oubliée- Vicki Baum. La révélation de la féline Simone Simon.

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Finance et magouilles, banquiers malins et corruption... mais il y a 80 ans ! Une comédie tantôt enlevée, tantôt vieillotte, dominée par un Raimu qui jubile.

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Un immense succès de librairie, à cette époque quasiment étendard de l'identité québécoise. Une histoire d'amour et de mort, de terroir et de vie rude, adoucie par l'adaptation néanmoins solide de Duvivier.

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C'était le temps où l'on s'engageait dans la Légion à cause d'une femme. Les seconds rôles Charles Vanel et Françoise Rosay dominent la distribution, et la réalisation du grand Feyder contrebalance la désuétude du scénario.