Top 10 des meilleurs personnages de BD Européennes

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Tintin

Parce que Tintin, c'est le héros de toute ma vie, auquel je me suis toujours identifié. Jeune Bruxellois, reporter, qui veut toujours faire triompher la justice, c'est son côté lisse et profondément bon qui m'a toujours fasciné chez lui, ainsi que sa curiosité et son esprit de déduction. Et j'espère un jour pouvoir voyager autant que lui, non pour bronzer, mais pour enquêter et comprendre les pays où j'irai !

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Lambique

Alors Lambique, c'est l'exact opposé : il est tout ce que je ne souhaiterais pas être, mais je l'ai toujours trouvé super drôle. Moche, bête, parfois mauvais, jaloux, avare, il a toutes les tares du monde, mais il lui arrive d'avoir bon coeur et il est capable à tout moment de sortir une phrase dénuée totalement de logique, ce qui prouve qu'il vit dans un monde un peu parallèle, régi par ses propres règles. Et pour tout ça, j'adore Lambique !

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Anthracite

Anthracite est mon antagoniste préféré en bande-dessinée, parce qu'il est méchant, qu'il a une tête de méchant et des plans machiévaliques qui singent de manière amusante les plans des "vrais" méchants, comme jouer sur la menace nucléaire ou sur un monopole commercial pour s'enrichir, et qu'il parvient à s'échapper de prison de manière encore plus sournoise que les Dalton. C'est dire. Et en plus, il parvient à avoir la classe avec son haut-de-forme noir, et ce malgré son gros pif et ses dents de rat !

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Weekly

Weekly est un personnage fascinant. Fouineur, gentil, mesquin, vicieux, drôle, lâche, j'ai vraiment une grande affection pour lui. Et il est le personnage qui illustre le mieux la correspondance personnage-animal dans Blacksad, je suis sûr que s'il était dessiné en homme, je le verrais comme cette petite fouine maladroite et attachante. Et en plus, il est reporter, comme Tintin, ce qui le rend d'autant plus cool à mes yeux !

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Taillard de Vorms

Alors lui, c'est LE ministre trop cool, tel que je l'imagine, et j'adore sa vision du monde. Parce que Taillard, il s'en fout de déjeuner avec le ministre Norvégien de l'énergie, ou avec le Moldave. Ou de parler de la place de l'Allemagne dans le Conseil de Sécurité de l'ONU. Non non, Taillard, il veut faire un speech retentissant, classe et légèrement pompeux qui marquera l'histoire, il veut sortir des phrases dignes d'Héraclite, il veut gagner des débats en changeant totalement le sujet de la conversation, et surtout, il veut oeuvrer pour le bien de la France, mais à sa façon. Taillard de Vorms, l'homme qui stabilobosse les livres et montre les difficultés à être politicien, tout en les contournant. Mon héros.

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Gil Jourdan

Il n'a pas la classe ce cher Gil, assis ainsi dans son fauteuil ? Le regard perçant et froid, le cerveau toujours pleinement actif et les jambes prêtes à le porter sur les lieux d'un sombre crime, juteux pour les affaires : Gil est un homme pragmatique. Jamais de grands élans lyriques sur la justice et tout cela, cela ne l'intéresse pas, il veut juste gagner sa vie et élucidant des mystères et en utilisant ses partenaires. Gil, le policier badass avant l'heure.

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Armand de Maupertuis

Noble renard vivant durant la Renaissance des Hommes, Armand est un gentilhomme, Français, prêt à prendre les coups pour sauver une gente dame. Naïf, touchant, brave et doté d'une cyranesque capacité d'enchainer les vers en sortant le fer, Armand est un héros romanesque, romantique et drôle en fait.

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Averell

Les trois personnages comiques d'un Lucky Luke classique sont généralement Joe, Averell et Rantanplan, chacun à leur manière. Mais moi, c'est Averell qui me touche particulièrement, avec sa naïveté, sa gentillesse, son écoute aux autres et sa bêtise inquantifiable, Averell est fascinant. Averell a souvent faim, croit à tous les mensonges de Joe et comprend souvent mieux la situation que ce qu'on ne pourrait penser, mais il est aussi très rancunier. Comme dans ce tome où il se rend compte de l'erreur de Joe, et ne dit rien, par pure rancune. Voilà, Averell c'est l'insouciance, c'est aussi la meilleure démonstration de la phrase : "Heureux les imbéciles".

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Tournesol

Tournesol est insouciant, distrait, génial, et allez savoir pourquoi, mais je fus désigné pour l'interpréter lors du spectacle de mon école primaire. Oui, vous savez, ces spectacles horribles avec des chorés affreuses et ces chansons massacrées sur l'autel de la fierté parentale. Eh bien je fus Tournesol, et c'est lui qui m'a toujours fait le plus rire dans Tintin. Devant Haddock et les Dupondt, oui. Ne serait-ce que pour son one-man-show "Je fais le zouave" qui est l'un des meilleurs moments de Tintin, tous épisodes confondus !

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Basile, le disciple

Léonard fut une des séries que je lisais le plus dans mon enfance, et ce n'était évidemment pas pour cet horrible personnage qu'est Léonard, mais bien pour ce pauvre Basile. Flemmard, pas bien beau, trouillard (et ça se comprend !), aimant à baffes et parfois sournois, ce pauvre Basile m'aura causé beaucoup de peine, mais aussi beaucoup de sourires. Et rien que pour la compassion que je ressens quand je le vois peiner à sortir du lit, j'ai besoin de l'intégrer à mon top 10 !