Top 10 des pires déceptions de 2018

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10e

Rien qu'avec le premier film de ce top je vais me faire taper dessus, je le sais, mais «Les chatouilles» fut pour moi une grosse déception. Je m'attendais à ce que le film s'attarde sur le côté dramatique et envoie un beau message d'espoir à la fin, or c'est un tout autre traitement qui est choisi : une alternance entre des scènes de danse, symbolisant une sorte de catharsis émotionnel pour la protagoniste, des scènes chez le psy selon moi totalement à côté de la plaque car elles apportent un second degré tout à fait malvenu compte tenu de la gravité du sujet, et des scènes dramatiques qui sont, quant à elles, absolument phénoménales tant les acteurs nous bouleversent. Karin Viard est rageante tant son comportement est injustifié mais elle prouve encore une fois qu'elle est l'une des meilleures actrices de sa génération. Quant à la petite Cyrille Mairesse, elle est bouleversante de justesse. Par contre, erreur de casting pour Clovis Cornillac qui n'a pas du tout la stature exigée pour le rôle. C'est donc une déception à demi-mot pour ma part, je pense qu'il aurait gagné à rester sérieux pour nous transcender émotionnellement totalement.

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9e

Je me suis longtemps voiler la face à propos de ce film, mais en prenant du recul, il est clair que ce fut une déception assez titanesque. Oui les acteurs jouent bien, voire même très bien pour le duo principal, mais d'une part le film est d'une lenteur très vive mais de plus il mène à un climax d'une banalité déconcertante. On se dit que si on avait attendu tout ce temps, c'était pour un retournement de situation qui allait nous estomaquer : eh bien non, c'est banal au possible et servi sur un ton monotone. Déjà deux films dans ce top et deux films diffusés à Cannes, et ce n'est toujours pas le dernier...

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8e

Mon dieu... (oui l'expression est bien utilisée pour l'occasion)
Garth Davis est le réalisateur de «Lion», un film dramatique sorti l'année dernière que j'avais plutôt bien apprécié, bien que je le trouve très surcoté. Mais après un tel succès, on pouvait s'attendre à bien mieux, d'autant plus que figure Rooney Mara au générique qui m'a été révélé dans le somptueux «Carol» pour lequel elle avait reçu le prix d'interprétation au festival de Cannes... et «Marie Madeleine» fut malheureusement une énorme désillusion, une de plus ! Je ne m'étais rarement autant ennuyé devant un film. C'est inintéressant au possible, le rythme est mou et de plus le film n'a vraiment pas grand chose pour lui. La réalisation est banale, les personnages sont très peu attachants et l'histoire peu intéressante... il reste bien la prestation de Rooney Mara à se mettre sous la dent puisqu'elle y est encore une fois sublime, mais c'est tout, à mon grand désespoir...

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7e

«A wrinkle in time» était ma plus grosse attente du début de l'année et, une fois n'est pas coutume dans ce top, ce fut une énorme déception. Mais qu'est-ce qu'il s'est passé avec ce film? Presque rien ne va. Alors oui le film est doté de jolis visuels et d'une bande originale plus ou moins marquante de la part de Ramin Djawadi, mais sinon le film est creux, emporté par des personnages insignifiants et écrasé par une morale nian-nian au possible made in Disney. Les bandes annonces m’avaient fait espéré mieux, c'est vraiment dommage.

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6e

Après la qualité proposée par le deuxième opus de cette saga si mystérieuse, imaginez quelle fut la douche froide de ce nouveau volet, racheté in-extremis par Netflix... c'était vraiment pas bon du tout. «The cloverfield paradox» s'apparente à un fourre-tout géant avec un scénario alambiqué au possible, c'est pas cohérent, et la fin est plus que moyenne. Revoyez les deux premiers films de la saga, c'est mieux.

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5e

«Hostiles» prouve encore une fois que Scott Cooper et moi on est définitivement pas potes. Je n'ai pas accroché au jeu mono-expressif de Bale ni à ce que le film racontait, et s'il se retrouve dans ce top, c'est parce que je m'attendais presque à un chef d'œuvre. En effet, après avoir vu et revu la bande annonce une bonne dizaine de fois, je m'attendais à le compter dans mon top 10 de l'année avec une note avoisinant le 9, voire le 10... et bien non. C'est pas mauvais mais c'est vraiment pas marquant et beaucoup trop long pour ce que ça raconte selon moi.

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4e

Et encore un film passé par Cannes, avec une particularité cette fois-ci : il y a été primé ! Ah ça, on ne pourra pas dire qu'ils n'aiment pas les films sociaux moralisateurs hein... Comme pour le film précédent de ce top, j'avais énormément apprécié la bande annonce et j'attendais ce film comme un électrochoc, un film qui allait me faire pleurer du début à la fin... bah ouais j'ai pleuré, mais pas pour les mêmes raisons! La déception fut réellement immense. Labaki filme la misère pendant 2h dans le but de délivrer un beau message en montrant les conditions de vie infâmes des habitants de la région, c'est triste au possible en effet, mais elle ne fait que ça pendant deux putain d'heures ! On se tape de la misère à tout bout de chant, parsemée des plus grosses émotions pathos au possible... c'est dire à tel point le film veut nous faire pleurer qu'elle en oublie même de clôturer son film en proposant une fin à son intrigue ! Oui oui, le film n'a pas de fin, toute la partie au tribunal ne servant que de prétexte pour montrer cette histoire de survie d'un enfant... je me suis vraiment senti pris pour un con. En plus de ça une majeure partie des spectateurs acclame le film, alors si c'est ça qui plait désormais... soit, mais ce n'est vraiment pas ma came.

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3e

Encore une fois c'était une énorme attente, j'avais adoré le dernier film du réalisateur et j'avais adoré Claire Foy dans le dernier Soderbergh, alors au vue de la bande annonce qui promettait du grand spectacle, j'étais plus que confiant au sujet de ce nouveau «Millénium». Ah bah mon p'tit, n'imagine même pas la déception... même si ce n'est clairement pas la merde de l'année, le film souffre de nombreux défauts. Scénaristiques tout d'abord car il propose des personnages vraiment creux, une intrigue presque inintéressante et totalement prévisible, et puis même au niveau de la réalisation, pas du tout à la hauteur du talent de Fede Alvarez. Même Claire Foy déçoit, elle est peu expressive (hormis à la fin) alors qu'elle m'avait tant surpris dans «Unsane». «The girl in the spider's web» reste tout de même divertissant pour les fans de blockbusters sans prise de tête mais j'en attendais beaucoup plus.

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2e

On est clairement sur la fin là hein... ils commencent sacrément à tirer sur la corde. Et pourtant, même si j'adore les personnages de la saga et l'humour totalement barré des deux premiers films, celui-ci fut presque un supplice. Humour pas drôle, scénario prévisible et même les personnages que j'appréciais tant ont réussi à m'horripiler. Ma deuxième plus grosse déception de l'année, surpassée par le foutage de gueule de l'année...

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1er

Et le foutage de gueule de l'année est attribué à... «La Nonne» ! Toutes mes félicitations à Corin Hardy qui a réalisé un film qui ne raconte rien, qui ne fait pas peur et qui est totalement sans âme. Aucun mot ne pourrait décrire la déception que j'ai eu en regardant ce film, il n'y a aucune recherche, le scénario est vide, la réalisation est plate au possible et que dire du final... un doigt d'honneur fait au spectateur tant les dix dernières minutes sont invraisemblables et mauvaises. C'est clairement une insulte aux deux premiers «Conjuring». Reste une atmosphère pesante grâce au design de la nonne (mais bon, elle est tout droit sortie de l'imaginaire de James Wan donc ça ne valorise pas le travail de Corin Hardy) mais c'est tout, c'est donc cette année ma plus grosse déception.