Top des ouvrages graphiques dans lesquels l'auteur ne fait que raconter qu'il s'emmerde

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Excellent mais à lire dans un grand espace verdoyant et avec des excitants sous la main. C'est fichtrement bien fait. L'auteur part au japon, n'arrive pas à s'intégrer, ne veux pas s'intégrer et s'ennuie à en crever. Et l'auteur le fait passer extrêmement bien.Le cadrage est rigide et étouffant, le personnage principal est amorphe et aurait pu gagner les poker world series tant sa poker face est parfaite. Le tein est terne et le ton est morne. Il y a réellement du brio dans cette façon de maîtriser l'ennui et de nous le transmettre. Du coup, force est de constater qu'à la lecture de ce titre, on s'emmerde mais on en retire quelque chose.

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L'auteur part en chine et s'emmerde sec. il en arrive même à faire des expériences de reproduction exacte de ses journées pour savoir ce que ça donne. Je crois me souvenir que c'est toujours un peu le cas dans ses reportages dessinés. J'ai toujours été admiratif de voir cet auteur devenir le chantre de la BD-reportage alors qu'en contenu c'est quand même carrément plan-plan...
Edit: Une anthropologue ma dit se reconnaitre dans les BDs de Delisle car il est dans le vrai. Et qu'on s'emmerde bien souvent, dans les lieux qu'il décrit. Donc Monsieur est dans l'juste.

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L'auteur (car c'est encore autobiographique) est un loser typique. Il oscille entre emmerdes en tout genre, soirées qui se finissent mal et squat d'appartements. Sa vie est vaine, il est blasé mais nous on s'éclate. La BD s'articule en ensembles de strips de 4 cases. C'est hilarant de cynisme social.

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Larry s'emmerde, Alice s'emmerde alors pourquoi ne pas s'emmerder à deux? Bien fichu pour les persévérants.

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Les deux héroïnes s'ennuient dans leur petite vie faites de restrictions et de non-événements. Le talent de Clowes en fait un objet graphique et narratif hors norme mais vu les personnages qu'il à pondu ensuite, je ne peux pas croire qu'il n'y ai rien de lui dans cet ennui.

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Alors la, oui, il y à de l'ennui à la pelle. Mais l'auteur en fait une réflexion sur la vie prenante et aiguë.

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D'après un client (qui se trouve être mon voisin professionnel direct): Joann Sfar s'emmerde sec sur la croisette du festival de Cannes. Autant en faire une BD du coup, non?

Annotation :

Un gars qui se masturbe à l’extrême pour s’empêcher de gamberger et passe sa vie dans un état d'improductivité végétative. Ambiance moite et lourde comme un résidu de mouchoir. .