Top perso des films "La Coccinelle"

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J'ai pris un abo Disney+ et le premier film que j'ai choisi de (re)voir est un des films préférés de mon enfance, à l'origine de mon obsession pour la voiture de Volkswagen : "Un Amour de Coccinelle"

Et je pensais qu'une fois le filtre nostalgique enlevé le film aurait salement vieilli, mais c'est une agréable surprise que de constater que je prends toujours plaisir à le regarder. Rien de transcendant non plus, l'intrigue tient sur un post-it, mais la mise en scène regorge de gags visuels très cartoons qui continuent de me faire marrer à chaque fois. Un petit plaisir à peine coupable en somme.

À la limite là où il prend le plus gros coup de vieux c'est sur son racisme anti-chinois que j'avais totalement oublié, et son machisme. Pas mal de blagues graveleuses à base de comparaison entre les femmes et les voitures (honnêtement surpris de voir certains trucs dans un film pour enfants, non pas que ce soit choquant mais par rapport au Disney très aseptisé d'aujourd'hui ça surprend), et un personnage féminin qui sert de trophée pour le héros. Après c'est un film de 1969, c'était le genre de truc auquel je m'attendais.

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C'était mon préféré des 4 films originaux quand j'étais petit et en le revoyant aujourd'hui je comprends l'attrait : le personnage (humain) principal est un enfant d'une dizaine d'années auquel peut plus facilement s'identifier le jeune public, et si la licence s'éloigne à nouveau du genre "film de course" c'est pour aller vers le film d'aventure avec pas mal d'éléments sympas : une cité inca perdue (même si bon c'est la cité inca la plus cheap que vous verrez au ciné), des pilleurs qui cherchent à mettre la main dessus, des kidnappings en avion (enfin c'est peut-être juste moi mais perso je trouve que c'est un trope qui m'évoque "Tintin et l'affaire Tournesol"), et une scène particulièrement marquante de rodéo où Choupette (renommée Otcho par son nouveau propriétaire) prend le rôle de toréador. Et puis il y a des FEELS dans ce film franchement, perso quand Choupette est balancée dans l'océan par dessus bord puis sauvée in extremis ça me fait toujours de l'effet même 20 ans après.

Après le film pêche un peu au niveau de ses personnages et des dynamique entre eux. La tante Louise nympho et le capitaine Blythe un peu frapadingue fonctionnent bien en tant que duo comique, mais en dehors de Paco le reste des personnages sont assez plats et leurs relations qui les amènent à former un groupe sont ultra superficielles. Et puis même si c'est plus ou moins le cas de tous ces films, cet épisode a particulièrement mal vieilli en terme de sujets typés "SJW" : Melissa est un autre personnage de femme-trophée qui tombe super facilement dans les bras de Pete malgré leur absence totale d'alchimie, et malheureusement ça surprendra pas grand monde de savoir que ce film accumule les clichés et stéréotypes sur l'Amérique du Sud.

Bref je garde quand même pas mal d'affection pour ce 4ème film, mais je comprends qu'après celui-ci les gens aient fini par se dire que la licence commençait un peu à s'essoufler et qu'elle ait été mise au placard pendant la grosse vingtaine d'années qui suivit.

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J'ai fait un rewatch de tous les films de la Coccinelle cette semaine, cette première suite est probablement celle qui assume le plus le délire principal de la série : une voiture dotée d'une personnalité propre. Le genre "course automobile" qui caractérise la saga passe donc à la trappe, et on a ici une simple comédie américaine, sur Choupette qui défend une petite mamie toute sympa contre un magnat de l'immobilier qui souhaite racheter à tout prix sa maison pour y construire un immeuble.
Les personnages sont encore plus manichéens que dans les autres films, les gags encore plus burlesques, et Choupette a droit à quelques amis mécaniques, notamment un jukebox et une vieille rame de tramway de San Francisco, ville dont le paysage est mis à l'honneur dans cet épisode. Souvent le résultat marche assez moyennement, ou en tout cas moins que dans le premier film, mais ce côté délire assumé occasionne quelques scènes marquantes, comme la course poursuite sur le toit d'un gratte ciel, ou encore la scène du cauchemar de Alonzo Hawk qui me fichait la trouille quand j'étais petit.

Bref pas vraiment mon film préféré de la saga, mais avec le recul je dirais que même avec la course automobile en moins, c'est probablement l'épisode qui incarne le plus l'essence des films Coccinelle.

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Après un deuxième film un peu particulier, retour du genre "film de course" dans la licence, ainsi que du personnage de Jim Douglas à nouveau incarné par Dean Jones, participant cette fois-ci avec Choupette (renommé Roméo dans la VF de cet épisode juste pour un payoff nul en fin de film, non mais quelle honte) pour remporter un rallye à travers la France, cocorico !

Assez déçu en revoyant ce film, son gros avantage ce sont ses paysages, qui partent de la ville de Paris, passent par la campagne française et les Alpes pour arriver à Monaco, et le casting Français assez rigolo à voir dans une production Disney, que ce soit Jacque Marin en commissaire Bouchet, ou bien un "caméo" de Gérard Jugnot en début de carrière. Pour le reste l'intrigue avec le vol de bijou que les cambrioleurs se retrouvent forcés par les circonstances à cacher dans le réservoir essence de Choupette est assez poussive, et ce film se permet assez peu de gags visuels en comparaison avec les deux premiers.
Une grosse partie du film tourne autour de la romance entre Choupette (enfin Roméo :rolleyes:) et une voiture de course Lancia, et je sais qu'on parle d'un film sur une voiture qui a une personnalité propre, mais je sais pas je trouve qu'on touche au ridicule, surtout si c'est pour genrer des voitures.

Bref j'en avais plutôt bon souvenir mais au final, sans que ce soit non plus honteux par rapport aux autres films, je trouve que c'est quand même le moins bon des 4 films historiques (je parlerai évidemment aussi du reboot de 2005)

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En 2005 Disney a essayé de ressortir sa vieille licence et de faire un reboot de la Coccinelle, et autant vous dire que le moi d'alors, âgé de 12 ans, était EN EXTASE à cette idée. Déjà à l'époque la Coccinelle ça commençait à être "les films que je regardais étant petit" et pour lesquels j'avais une certaine nostalgie. Au final en sortant de la séance ciné j'avais trouvé ce film sympa mais plutôt médiocre, et pas à la hauteur des originaux. Aujourd'hui avec le recul, en étant lucide et honnête, je trouve toujours ce film sympa mais plutôt médiocre, mais même si ça me fait un peu du mal de l'admettre, pas forcément beaucoup pire que les premiers films.
Pour l'essentiel c'est un film Coccinelle classique, dans une licence qui après avoir fait quelques genres différents se penche ici dans la comédie adolescente avec comme personnage principal une jeune fille qui veut convaincre son père qu'elle peut être pilote de course, ce qui rattrape un peu la succession de personnages féminins trophées qu'a connu la saga. On a de la course automobile, des gags burlesques, un scénario ridicule et des acteurs qui cabotinent : c'est un film Coccinelle, avec comme toujours une Choupette ultra-attachante sans qui tout ça n'aurait aucun intérêt.
La plupart de mes griefs contre ce film par rapport aux autres se font plutôt à la marge en fait : les courses de nascar et les circuits en ligne droite sont pas passionants du tout, le film fait énormément de placements de produits outranciers, et je suis pas fan du concept d'ajouter des "paupières" aux phares de Choupette. Toute l'ingéniosité de ces films c'est d'arriver à transmettre des émotions avec les capacités expressives très limitées d'une voiture. Ajouter un élément visuel qui n'existe pas en général sur une voiture, je trouve que c'est un peu de la triche.

Mais SURTOUT mon gros reproche à ce film : le thème musical culte de la Coccinelle est quasi-absent du film ? Pourquoi ? En plus y'a des remix dans des styles des années 200 qui marcheraient super bien dans certaines scènes, à chaque fois je m'attendais à entendre ce thème, et non la BO du film préfère nous sortir des morceaux connus de la musique pop-rock comme "Born to be Wild". Des fois le morceau choisi colle à la scène, des fois bof, et dans toutes les scènes de courses le thème de Choupette aurait été 100 fois plus adapté !!! Rien que pour cette traitrise ce film mérite un point en moins que les autres.