Un film un réalisateur

Un jour un ami m'a parler de son "top 10 des meilleurs film".
Une question simple et plutôt basique. Pourtant au lieux de répondre de manière traditionnelle il s'était poser une limite. Un film par réalisateur.
La question est donc venu" Peut-on résumer une filmographie par son ...

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6 films

créee il y a environ 5 ans · modifiée il y a presque 5 ans

Le Prestige
7.6

Le Prestige (2006)

The Prestige

2 h 10 min. Sortie : 15 novembre 2006 (France). Drame, Thriller

Film de Christopher Nolan

Darkeli a mis 9/10.

Annotation :

Nolan à comme tout le monde le sait quelles obsessions... Son rapport avec le temps que cela soit scénaristiquement ou dans le montage , la manipulation de ses personnages et du spectateur , l'amour et la famille. Sauf que Nolan a du mal à tenir sa volonté de réalisme. Cela passe aussi bien par l'aspect visuel et un refus du choix de l'image de synthèse que dans son scénario.
Sauf qu' il y a toujours un bug chez Nolan.
La reconstruction en bois du Mole pour le film "Dunkerque" afin de redonner son aspect de 1940 côtoie en gros plan les lampadaire électrique de la ville. Les Gunfight aérien réaliste du film avec l’héroïsme du personnage de Hardy.
La volonté de représenter un trou noir de manière crédible dans "interstellaire "va de pairs avec la scène de la bibliothèque.
La représentation du rêve de manière comme endroit pour recrée la réalité ou encore un personnage de Comics dans un monde crédible ( A une époque ou le genre en avait besoin).
Du coup on pourrait s’interroger sur la capacité de Nolan a faire coexister son hémisphère droit et gauche. Et le film qui parle surement le plus de son oeuvre c'est "Le prestige"

Manipulation du spectateur check
Personnage principaux ambiguë check
Pouvoir de l'amour, de la famille, et une obsession dévorante check
Et surtout une dualité entre le réalisme et le surnaturelle . En effet Nolan semble se diriger vers une carrière à la Alfred Borden qui travaille lui aussi avec son frère et qui repose son art sur une explication rationnelle et simple. Le sacrifice de Robert Angier peut être perçu comme la volonté de supprimer en lui tous aspect surnaturelle de son esprit. Au final le Prestige est bien plus un film sur son réalisateur que de son réalisateur.

Sucker Punch
5.5

Sucker Punch (2011)

1 h 50 min. Sortie : 30 mars 2011 (France). Action, Fantastique, Thriller

Film de Zack Snyder

Darkeli a mis 6/10.

Annotation :

Un jour on me dit Snyder c'est un homme de la pub, son but c'est d'arrivé à une image forte peut importe comme il y va même si cela n'est pas cohérent. Idée elle même tiré d'un podcast de Mr bobine.

Et pour le coup Snyder à un style visuel reconnaissable tape à l’œil, iconique et nerveux.

Snyder réalisateur compliqué .

Un remake de Romero salué en début de carrière avec un scénario de James Gunn. Il enchaîne avec deux adaptation 300 et Watchmen . Projet relativement critiqué par les fans du comics . En effet malgré une transposition à l'image prêt de l'oeuvre. Snyder n'en aurait pas compris l'essence. Il enchaîne avec Le Royaume de Ga'hoole film pour son fils qui lui permet de répondre au critique de fasciste qui lui est faite. Et puis vient Sucker Punch. Un film pour sa fille avec des filles en héroïne . Conclusion un film jugé être" un énième fantasme masculin et racoleur des techno-geeks qui tentait la mascarade cynique d’être une œuvre féministe en transformant ses poupées fétiches en héroïnes d’action.."(Oui visiblement en 2011 le geek est forcement un mâle en manque...) .

UN film ou les filles échouent peut importe leurs actes donc un film profondément cynique.

Son réalisateur se défendant en affirmant "Les filles sont dans un bordel où elles font un show pour les hommes dans le noir. Dans les scènes de fantaisie, les hommes dans le noir, c'est nous."

Du coup nous voila donc avec un message plus profond que ne laisse voir le film. Mais voila Snyder aussi rempli de bonne intentions n'y arrive pas.

Le film à des problèmes de rythme, des colorimétrie et d'utilisation des FX propre au réalisateur c'est à dire rempli visible et volontairement tape à l’œil.

Ainsi au vue du film on peut se demander si Snyder n'est pas un mec avec des idées fortes que cela soit visuellement ou scénaristique-ment mais qu'il est juste incapable de faire preuve de finesse et qui se fiche de la méthode pour y arriver le temps que cela fini en une jolie suite d'image digne des meilleurs bande annonce ?

Le Labyrinthe de Pan
7.2

Le Labyrinthe de Pan (2006)

El Laberinto del Fauno

1 h 58 min. Sortie : 1 novembre 2006 (France). Drame, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Guillermo del Toro

Darkeli a mis 9/10.

Annotation :

Del Toro est un geek et fière de l'être. Sérieusement je vous invite à voir la visite de sa maison qu'il a fait sur internet. Pourtant certaines personnes se sont retrouvé indigné par le fait que Del Toro reçoit son oscar pour "La forme de l'eau" . Non pas parce que le genre fantastique était (encore) récompensé, mais parce qu'il l'était pour un film avec un message politique.

Alors pour les experts du cinéma qui nous on pondu cette superbe réflexion sans même réfléchir sur le genre de l'horreur et du fantastique.. Il est bon de se souvenir que entre deux Hellboy, Del Toro a scénarisé et réalisé ce film qui lui a valu sa première nominations aux oscars....

Ce film résume à mes yeux simplement le personnage, c'est un rêveur mais cela ne l'empêche pas d'être parfaitement lucide sur le monde et ce qui l'entoure. Il a fait un choix faire ce qui lui est juste plutôt que de se goinfrer à la table du mal même si les promesses sont alléchante... Le film à un message simple c'est en continuant à rêver, a faire ce qui nous semble juste en s'entraidant malgré les nationalités (Pacific Rim) et en refusant de transmettre le mal et en le combattant qu'il vient de l'extérieur ou de nous même (Hellboy) que viendra le salut..

Rush
7.2

Rush (2013)

2 h 03 min. Sortie : 25 septembre 2013 (France). Action, Biopic, Drame

Film de Ron Howard

Darkeli a mis 8/10.

Annotation :

Ron Howard : L homme qui aurait détruit le mythe de Solo perçu comme tous comme un simple exécutant, un yes man.

Sauf qu'il est bon de rappeler que le Howard il a un oscar et la reconnaissance de ses pairs avec deux Directors Guild of America Award de la meilleure réalisation pour un film. Le plaçant comme l'un des grand réalisateur de film spatial au côté de Alfonso Cuarón et de la nomination de Kubrick. Rien que ça !

Conclusion Howard quand il veut il peut. Le problème c'est qu'il veut pas souvent depuis les années 2000. Mais entre deux adaptation de Dan Brown, et une réputation qui commençais sérieusement à se ternir, Ron Howard revient à un de ses amours les bolides question de prouver qu'il en a encore sous le capot.

Bien avant un Willow pour Lucas, le réalisateur avait commencé sa nouvelle carrière par le film Grand Theft Auto, un film de course poursuite comique. La venue du réalisateur sur le projet Rush est dû à la découvert du scénario de Peter Morgan avec lequel il avait travaillé sur "Frost/Nixon". Un ancien partenaire de travail et un scénario qui colle au réalisateur.
En effet on peut remarquer une certaine constante chez Howard il aime les personnage têtu, ceux qui se battent pour une passion et il aime mettre à mal les relation amical (Un homme d'exception, Appolo 13, Frost/Nixon, le cœur de l'océan ).
Facile de voir ce qui a plus a Howard dans la rivalité Hunt/Lauda. Deux fils de bourgeois qui doivent imposer leur passion à leur familles à une époque où la sécurité peu présente en F1...
Ajoutons à cela que le réalisateur arrive à obtenir le meilleurs de ses acteurs et on se retrouve avec un Daniel Bruhl au top de son art et un Chris Hemsworth qui nous montre enfin qu'il est acteur.
Notons également qu'il s'agit d'une des seul époque de la F1 encore libre de droit...
Volonté d'un simple yes man de s'extraire pour un temps de l'emprise d'une hiérarchie ?
Heureusement pour nous, après l'intéressant "Le cœur de l'océan" le réalisateur a décidé de faire : Inferno et Solo. Question de nous rappeler que tenir bêtement un cahier des charges c'est aussi une des ses qualités.

Week-end à Zuydcoote
7.2

Week-end à Zuydcoote (1964)

1 h 59 min. Sortie : 18 décembre 1964 (France). Drame, Guerre

Film de Henri Verneuil

L'Incroyable Hulk
5.2

L'Incroyable Hulk (2008)

The Incredible Hulk

1 h 52 min. Sortie : 23 juillet 2008 (France). Action, Aventure, Science-fiction

Film de Louis Leterrier

Darkeli a mis 6/10.

Annotation :

L'exemple typique du Yes Man Louis Leterrier. On parle d'une personne que les studios ont imposé une 3D de piètre qualité sur son Choc des titans et qui s'est lui même excusez du résultat auprès de son équipe de décors. Certes au final la plupart des films du mec sont regardable mais jamais rien d'incroyable.

Un homme qui commence sa carrière de réalisateur en remplaçant au pied levé Corey Yuen sur Le Transporteur, un pur produits Besson/Europacorps. 6 ans plus tard et après 3 films le voila arrivé sur le second film du MCU pour une sortie prévue 6 Mois après le Iron Man de Favreau. L'incroyable Hulk n'est pas le pire film de la Phase 1 (Coucou Thor) mais il est surtout le symbole d'un manque flagrant de prise de décision.

Au regard des bonus de la versions collector du DVD. Il est facile de voir le problème que peut avoir Leterrier. C'est un homme qui semble profondément gentil.

Impossible de choisir entre un reboot ou une suite au film de Ang Lee. Leterrier alternera entre les deux

- Retour de William Hurt dans le rôle de le rôle de Ross.
-Volonté première de reprendre Jennifer Connelly avant de se rabattre sur Liv Tyler.
-Multiple citation au film de Lee en présentation du film, tout en louant les qualités de se dernier.

Ajoutons à cela une volonté de sa part de prendre Norton au film au point de lui donner la main sur les dialogue et en lui pardonnant en permanence ses dérive .
Une volonté de prendre Roth dans le film mais de lui donner la main sur l'interprétation du personnage .

Toujours dans l'impossibilité de choisir le film alterne entre la volonté de traiter Hulk comme une figure tragique, comme la série de année 80 que Leterrier rends hommage, et le fun décomplexé de voir un Hulk tout cassé en milieu urbain à base de Hulk Smash tiré tout droit du Hulk PS2 de 2003.
Voila un film fait par un homme incapable de dire non, une volonté de ne pas froissé la moindre personne (Ang Lee, le travail sur la série des année 80, les acteurs, la production),

Conclusion un film Pré-maché, pré-digéré, sans talent, sans âme,pas honteux ni catastrophique, mais banal avec quelques idées par moment. Un film d'un homme qui voulait sûrement bien faire, animé d'une connaissance de son sujet mais en étant conscience de ses limites et de ses prédécesseur plus talentueux

Ironique pour un homme qui cite les problèmes que aurait eu Pitof sur la production de Catwoman.

Darkeli

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