Cover VERSUS MODE III: Tombstone/Wyatt Earp

VERSUS MODE III: Tombstone/Wyatt Earp

Pour le 75ème anniversaire de la mort de Wyatt Earp, deux studios (en l'occurence la Warner et Cinergi Pictures) ont sortis leurs propres versions de l'histoire.
L'une a été initié par le duo Costner/Kasdan et l'autre par Russell et George Pan Cosmatos et le tout, en 1994.
Voici donc la ...

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Liste de

2 films

créee il y a plus de 6 ans · modifiée il y a plus de 6 ans

Tombstone
6.5
1.

Tombstone (1993)

2 h 10 min. Sortie : 16 février 1994 (France). Western

Film de George Pan Cosmatos

The Lizard King a mis 8/10.

Annotation :

Le sujet: Biographie succincte se concentrant sur la période se déroulant à Tombstone, Arizona (d'où le titre, donc).

Les personnages:

Wyatt Earp (Kurt Russell): regard minéral et moustache d'époque, Russell compose un chouette Earp, mais ne parvient pas à donner toute l'intensité demandé par le rôle.
Manche perdue.

Morgan Earp (Bill Paxton): jeune chien fou, Morgan bénéficie de l'allant de l'acteur et nous nous attachons immédiatement à sa destinée (comme souvent avec Paxton, quoiqu'il en soit).
Manche gagnée.

Virgil Earp (Sam Elliott): moustache 100% d'origine et prestance naturelle, ce Virgil en frère ainé était destiné à ce rôle. Son côté bourru allié au timbre de sa voix en font un incontournable du film.
Manche gagnée.

John "Doc" Holliday (Val kilmer): le regard malade, le teint cireux et la nonchalance de Kilmer font de cette incarnation la meilleure du cinéma ! Oscillant sans cesse entre arrogance, cynisme et charme, son Doc Holliday est LE personnage mémorable de ce film.
Manche gagnée.

Ike Clanton (Stephen Lang): bel enfoiré, ce Clanton/Lang réussit à être antipathique, ce qui signifie que l'acteur a réussi.
Egalité.

William "Curly Bill" Brocius (Power Boothe): l'un des meilleurs "bad guy" du cinéma ne pouvait être que ce Curly Bill, détestable à souhait !
Manche gagnée.

Johnny Ringo (Michael Biehn): sorte de pendant sombre du Doc Holliday, il émane de ce Ringo une menace latente, qui culminera dans son duel avec sa Nemesis, Holliday himself.
Manche gagnée.

Le film: Une réalisation pêchue de Cosmatos (et de Russell dans l'ombre, dixit les dires de ce dernier) et une interprétation de qualité font de ce film une excellente surprise.
Evitant les longueurs de son cadet, Tombstone passe comme une balle dans la tête, c'est à dire rapidement et sans douleurs.

Rencontre gagnée.

Wyatt Earp
6.4
2.

Wyatt Earp (1994)

3 h 10 min. Sortie : 31 août 1994 (France). Western, Action, Biopic

Film de Lawrence Kasdan

The Lizard King a mis 6/10.

Annotation :

Le sujet: biographie romancée de Wyatt Earp, de sa jeunesse à sa mort.

Les personnages:

Wyatt Earp (Kevin Costner): la légende est décrit comme un homme assez froid, enclin à faire régner l'ordre d'une manière directe et culpabilisant pour avoir causer la mort de son frère Morgan.
Costner -choisissant donc de ne pas idéaliser Wyatt- s'en sort très bien.
Manche gagnée.

Morgan Earp (Linden Ashby): interprété par un acteur au visage anonyme et d'une manière fade, on a beaucoup de mal à s'attacher à lui.
Manche perdue.

Virgil Earp (Michael Madsen): malgré le charisme de Madsen, son incarnation est sans saveur, voire anonyme. Fort dommage.
Manche perdue.

John "Doc" Holliday (Dennis Quaid): pour se glisser dans la peau de ce tuberculeux, l'acteur a choisi de perdre beaucoup de poids mais du fait de son passif d'acteur "gentil" et souriant, Quaid ne parvient pas à en faire ressortir son côté mi-outlaw mi-suicidaire.
Manche perdue.

Ike Clanton (Jeff Fahey): sûrement l'une des meilleures prestations de cet acteur versatile, malheureusement trop sous-exploité.
Egalité.

William "Curly Bill" Brocius (Lewis Smith): bien trop en retrait dans le film, son interprète a pourtant un visage inquiétant.
Manche perdue.

Johhny Ringo (Norman Howell): quasiment invisible dans le film, je n'ai su qui c'était que lorsque Doc Holliday l'abat en le nommant...
Manche perdue.

Le film: fresque biographique s'étirant à l'infini, ce Wyatt Earp tient entièrement grâce à la performance de Kevin Costner. Ce qui n'est donc pas suffisant, car quel intérêt de nous raconter sa jeunesse, vu qu'elle n'a rien eu de très excitant, cinématographiquement parlant?
Et pourquoi -puisque biographie- ne pas nous avoir montré son implication dans le cinéma Hollywoodien et sa rencontre avec un tout jeune Marion Morisson (qui se fera connaitre sous le pseudo de John Wayne) ?
Ca aurait été la moindre des choses, mêlant ainsi la réalité et la fiction...

Pas raté pour autant, ce long métrage de Kasdan aurait gagné à perdre une bonne demi-heure, pour resserrer l'intrigue convenablement.

Rencontre perdue.

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