Vus en 2020 pour la postérité (parce que j'oublie tout ce que je regarde)

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J'ai mis une petite demi-heure à rentrer dans le rythme du film, il a fini par me happer totalement. Supers actrices : le film est raconté dans le désordre, et rien que par leur façon de jouer on arrive à savoir à quel moment de leur vie se passe la scène.

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Certaines scènes sont d'une justesse et d'une tension assez dingue.

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Mis à part quelques blackfaces un peu angoissants, très bon divertissement avec de très très bonnes incrustations. Fin un peu abrupte, mais bon c'est une reconstitution de différentes pellicules, donc pas facile à juger.

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Je pense que c'est difficile de faire un film plus adapté au moi de 2020 : ce mélange entre drôle, gêne, kitsch, réalisation à l'arrache et tour de force technique c'est tout ce que j'aime. En plus c'est aussi une petite capsule temporelle qui lie intimement le film à l'époque à laquelle il est sorti.

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Vu dans le cadre du Marathon Satoshi Kon au Brady (après Perfect Blue et avant Paprika), c'était un petit conte léger très bienvenue après le noirceur extrême de Perfect Blue.

Je pense que ça aurait mérité d'être un peu plus sérieux. Certains gags consistant à déformer le visage des personnages quand ils sont énervés m'a rapidement fatigué, et globalement je suis hermétique à l'humour japonais, notamment quand c'est lié au personnage trans qui est parfois à l'extrême limite de la transphobie.

Heureusement les personnages sont tous hyper attachants et marquants, même les personnagess secondaires qu'on ne voit que quelques minutes. La mise en scène a moins d'audace que le reste de la filmo de Kon mais l'animation a ses petits moments de grâce.

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Je l'ai vu en VF (qui n'est largement pas aussi calamiteuse que ce qu'on nous fait croire, il y a juste un léger manque d'engagement de la part du doubleur de Sonic, et les autres sont en dents de scie, mais les gags ne fonctionnent pas moins bien en VF qu'en VO, notamment ceux de Jim Carrey extrêmement bien traduits et joués)

Je vois honnêtement pas comment j'aurais pu ne pas aimer. Certaines scènes appuient sur tous les boutons pour me faire kiffer : des références à Fast & Furious, à Speed (Sonic qui sort le monologue de Dennis Hopper c'est genre mon kink absolu), les 10 premières minutes de fan service absolu au point de balancer un dessin de Sanic totalement gratos (mais plutôt bien justifié par le scénario).

C'est pas un bon film dans le sens où plein de perches tendues en début de film ne sont jamais récupérées à la fin, certains gags pas drôles et humour pour enfant de 2017, et puis des moments émotion un peu gênants à base de "les amis c'est important" (ce qui aurait pu être cohérent avec la série de jeux... s'il y avait au moins un seul de ses centaines d'amis présents dans les jeux).
Mais en tant que célébration kitsch d'une mascotte qui continue à être populaire grâce à des memes, j'ai trouvé ça très enthousiasmant, parfois même jouissif.

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(Vu en VF, probablement le plus vieux film que j'ai vu en VF)

Je l'avais déjà vu et adoré à la fac, et malgré quelques passages un peu trop "on sait que nos effets spéciaux sont trop classes et on appuie bien bien dessus" (notamment les petites êtres au début), c'est une nouvelle tragédie magnifique et déchirante dans la veine de l'oeuvre originale et cohérente avec la première adaptation.
La scène de l'érudit en particulier est sublime (et déprimante). Le fait que Frankenstein apprenne des mots est très bien utilisé, principalement pour appuyer la tragédie du film.

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J'y ai malheureusement retrouvé pas mal de choses qui m'avaient écoeuré lors de mon premier visionnage du Transperceneige : des situations tragi-comiques grand-guignol insupportables (la scène du deuil de la fille est épouvantable), de la philosophie sociale de comptoir qui enfonce des portes ouvertes avec une scène d'intro carrément ridicule, et globalement un jeu d'acteurs épuisant.

J'ai jamais réussi à être super engagé, malgré une mise en scène souvent très intéressante et impactante. La fin est très réussie mais appuie sur des notes qui ne sont même pas effleurées par le reste du film, du coup je pense que le reste du film l'empêche d'atteindre son potentiel.

Dans le même genre je lui préfère Shin Godzilla, beaucoup plus tragique et déchirant.

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Bon je pense qu'il n'y avait plus de budget pour la fin donc un p'tit plan et hop, générique.
Sinon tout le reste est vachement bien, extrêmement bien écrit avec ces petites répliques piquantes bien placées, pas mal de bonnes idées de mise en scène (avec même un avant goût de la mise en abîme de l'écran à la De Palma, 25 ans avant le film de la mort de JFK, c'est assez fou).

C'est intense et engageant.

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Lon Chaney complètement impressionnant, que ce soit dans les moments sombres comme dans les moments plus émouvants, suffit à regarder l'Inconnu. En plus de ça il s'inscrit très bien dans la filmo de Tod Browning, dans la lignée de Freaks et Dracula. En plus d'un superbe metteur en scène, il est aussi un directeur d'acteurs fabuleux. Ca donne envie de voir toute sa filmo.

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Premier long métrage de Scorsese, complètement dans la veine des premiers films de De Palma, mais il ressemble beaucoup plus à ce que seront les prochains films de Scorsese.
Il faut avouer que ça raconte pas grand chose (à part sur la dernière demie heure), et on sent que la production - qui aurait duré 3 ans - était un peu bordélique, mais certaines scènes restent sacrément intenses, avec cette qualité de dialogues sincères et très réelles qui suivront la carrière de Marty.

(j'ai été super content de voir que c'est Thelma Schoonmaker qui a fait le montage... qui a monté la plupart des films de Marty, dont The Irishman !)

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Je l'avais déjà vu il y a genre 10 ans mais je suis content de l'avoir revu avec un autre regard, un peu plus au courant à la fois de la carrière de Scorsese et des Etats-Unis des années 30.
Même s'il se déroule pas à la même époque, c'est un superbe complément à Easy Rider, avec cette emphase sur la liberté entravée par les idéaux politiques de la police et du gouvernement.
C'est très beau, mais aussi très très dur, notamment cette fin déchirante et injuste.

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Même si j'ai passé mon temps à me dire qu'il aurait peut être mieux fonctionné en court métrage, c'était bien.

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Je suis bien rentré dans le délire pendant une grosse partie du film. J'aimais beaucoup le côté non-événementiel des scènes les plus angoissantes, avec peu de musiques mais beaucoup de tension. La relation entre la mère et le fils était vachement impactante.
Malheureusement toute la fin m'a bien refroidi, plus métaphorique que logique... C'est pas toujours quelque chose qui me déplaît, mais le reste du film est quand même relativement terre à terre, du coup cette fin donne l'impression que le Babadook sert pas à grand chose à part incarner les angoisses de la mère... Sauf que la toute dernière scène prouve que non, le monstre est bien concret ?

C'est bête mais j'ai eu l'impression qu'ils savaient comment finir le film émotionnellement mais pas narrativement, du coup ça m'a un peu gâché le reste.

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C'est beaucoup de performances d'acteurs maboules et une technique impressionnante, mais avec pas mal de sous intrigues pas passionnantes et une scène TRÈS maladroite qui met en scène un homme gay.

C'est un "Who's that Knocking At My Door" (le premier film de fin d'études de Scorsese) en plus étoffé, mais du coup en ayant vu ce dernier juste avant il y a pas mal de redite qui rend le film assez bruyant et épuisant.

Mais juste pour De Niro et Keitel ça se regarde carrément.

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Tantôt drôle, tantôt effrayant, tantôt degueulasse, c'est vraiment l'exemple type du film d'horreur bas du front des années 80, d'une efficacité assez folle. En plus le rythme est totalement parfait, sans aucune sous intrigue relou ou cliffhanger inutile.

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J'ai complètement maté ce film à cause de son titre et je ne regrette rien. Bon et aussi c'est produit par Corman qui a révélé je sais pas combien de réalisateurs de dingue dans les années 50 et 60 donc j'étais chaud.

Au final c'est pas très rapide ni très furieux mais assez divertissant. Le film se targue d'un espèce de féminisme qui passe bien à certains endroits mais très très maladroit dans d'autres (le syndrôme de Stockholm est assez bizarre notamment).
Pas sûr que ça vaille le coup d'oeil en 2020, d'autant que la réal fait vraiment vieillot même pour les années 50 (on dirait un film des années 20 parfois, sauf pendant la course de fin), mais je regrette pas.

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Je l'avais évidemment déjà vu mais j'en avais un souvenir simplement "très bien" mais pas forcément hyper marquant. Le revoir aujourd'hui avec un peu plus de contexte sur l'époque autre que "la guerre c'est pas bien", c'est vraiment grisant. Ça donne envie de voir Rambo (le premier) juste après, pour voir deux facettes des séquelles et conséquences horribles de la guerre du Vietnam.

Il faut être ouvert aux melodrames aux émotions un poil trop soulignées par la néanmoins sublime musique de Morricone pour adhérer au film, mais que ce soit esthétiquement ou moralement, c'est impressionnant et déchirant. Presque dur à regarder par moments.

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J'aurais aimé plus l'apprécier parce que la photo est magnifique et que j'adore India Hair mais malheureusement la musique en permanence laisse aucune place à l'émotion et le jeu d'acteurs est souvent moyen. L'histoire est intéressante par contre.

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C'est à ma connaissance le seul film de Scorsese avec un personnage principal féminin, et quel film ! Vu que pas mal de ses films baignent dans une certaine misogynie (parfois thématique, parfois maladroit) j'avais un peu peur du traitement du personnage principal, mais en fait c'est assez fantastique.

Ca traite à la fois de l'émancipation d'une femme vis à vis à la fois des hommes mais du mariage en général, tout en montrant assez bien la charge mentage d'une mère célibataire. Avec en plus une scène sublime qui fait beaucoup de bien, dans laquelle 3 femmes se tapent des barres aux dépends d'un homme. Un joli tour de force, et le premier grand film de Scorsese selon moi (bien meilleur que Mean Streets).

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Vraiment très très fort. Par rapport aux précédents films de Marty, je trouve la singularité de l'histoire hyper rafraîchissante. D'ailleurs je trouve que la dernière demi-heure s'essouffle un tout petit peu dés lors qu'elle s'intéresse à une sous-intrigue (la prostituée).

Mais c'est tellement bourré de petites scènes qui mélangent le terre-à-terre et le surréalisme, comme ce dialogue entre Travis et le mec des services secrets, ou la scène où un type dit qu'il va tuer sa femme à l'arrière de son taxi.

J'avoue qu'après avoir vu Mean Streets j'avais un peu peur que l'accumulation des scènes du quotidien, des "morceaux de vie" finissent par me lasser et que j'irai pas au bout du marathon Marty, mais dans Taxi Driver, chaque scène est impactante, a quelque chose de fou et imprévisible. C'est beau et intemporel.

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C'est un film difficile à noter pour moi parce que malgré certaines scènes splendides et des acteurs magnifique (Liza Minnelli qui arrive à être aussi marquante qu'un De Niro de la grande époque c'est une performance), je peux pas m'empêcher d'être totalement désintéressé par cette histoire d'amour style je-t'aime-moi-non-plus qui démarre par un harcèlement pur et simple du personnage de De Niro.

Même si ça se termine sur une séparation difficile, je peux pas m'empêcher de lever les yeux au ciel chaque fois qu'un dialogue montre que Liza Minnelli ne peut pas vivre sans cet homme qui est totalement toxique dans sa vie. Il y avait un peu de ça à la fin d'Alice Doesn't Live Here Anymore, mais c'était marginal par rapport au nombre de scènes dans lesquelles elle vole de ses propres ailes, où elle découvre avec sa patronne qu'elle n'a pas besoin d'hommes.

Donc... Pas facile à aimer ce New York, New York pour ma part. Et puis pour être honnête je ne crois pas l'avoir vu une seule des trois fois sans m'endormir...

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C'est assez fou comme Scorsese est allé au fond de sa thématique de la toxicité des différents milieux masculins sans sa carrière. Du coup pendant ce marathon Scorsese j'ai un peu l'impression de répéter les mêmes trucs même quand les films ne se ressemblent pas. Parce qu'au final Raging Bull a plein de thèmes en commun avec Mean Streets et New York, New York (tout en restant différent dans le rythme et le détail) mais ici c'est la forme qui n'a rien à voir. Beaucoup plus grave, beaucoup moins pulp, presque expérimental par moments. J'ai trouvé que ça rappelait pas mal son court métrage The Big Shave. C'est la fin la plus radicale de ses films jusqu'ici, avec ce personnage qui pourrit lentement dans la deuxième partie du film jusqu'à ce que ça devienne pitoyable. Un peu comme la fin de The Irishman, sauf que c'est un pourrissement moral et pas physique.

C'est aussi important de noter que c'est sans doute son film le plus divertissant jusqu'ici. C'est bas du front comme remarque, mais quand on se mate tous les films d'un réal qui est obsédé par les mêmes thèmes, ça a son importance.

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Ah oui donc quand le réal de Joker disait que son film était un hommage à Scorsese il voulait en fait dire que son film est quasiment un remake de The King of Comedy... bon en tout cas j'ai adoré les deux.

Je trouve que ce film fait du bien dans la filmo de Marty, parce que si les thèmes sont toujours similaires, le ton est différent, il s'est laissé la liberté de faire quelques scènes qui ne sont pas terre à terre et demandent au spectateur d'accepter des trucs irréalistes.
Et ça me plait beaucoup, parce que ça donne au film un côté rêve fiévreux assez intense. Toute la 1ere moitié on en sait plus que le perso principal qui se fait clairement des films mais la deuxième partie il prend le contrôle du film et de sa vie, qui deviennent imprévisibles.

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Je me suis rendu compte que j'avais jamais vu aucun Rocky alors que j'ai vu les 2 Creed ce qui est un peu la honte quand même...
Du coup c'est fait et c'est vraiment extra. Je trouve ça vraiment cool que tout se passe dans un contexte d'extrême précarité. Un peu comme pour Rambo, c'est du grand spectacle mis au service d'un vrai questionnement social, et que ce soit les décors, les personnages et les dialogues tout est très focalisé sur un sujet précis, c'est assez fort.

Petit bémol sur une scène de drague un peu limite et une fin qui a du sens mais que je trouve pas très satisfaisante, je pense qu'il y avait mieux à faire. Mais c'est totalement du nitpick.

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Je suis partagé entre trouver que ce film sert à rien (c'est le même scénario que Rocky et la justification pour qu'il y ait un nouveau combat contre Apollo Creed est un peu boarf), et me dire que j'aurais bien aimé que les 2 premiers films soient condensés en un film de 2h30.

Il y a pas mal de sujets intéressants concernant tout le côté film de société, notamment le fait que Rocky ne sache pas comment gérer son argent parce qu'il n'en a jamais eu autant, du coup ayant gagné 30k avec son combat contre Creed il n'a pas conscience que ce n'est pas tant d'argent que ça, c'est assez malin.

Je trouve que Stallone surjoue un peu trop le manque de culture de Rocky. Dans le premier, c'était touchant et conscient, là c'est amené pour quelques blagues un peu crispantes (Rocky croit que le condominium est une marque de préservatifs...). Ca donne quelques scènes assez mignonnes, comme quand il essaye d'apprendre à lire correctement pour être un meilleur homme pour Adriane, mais quand ça tourne trop à l'humour ça me met mal à l'aise.

Au final c'est objectivement un film qui sert pas à grand chose, mais j'ai apprécié pas mal de choses. Et il est très fort pour nous donner envie que Rocky gagne lors du combat final.

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Bon c'est de très loin le plus kitsch des 3 mais du coup aussi le plus involontairement marrant.

Déjà je pense que Mr T est un meilleur méchant qu'Apollo Creed qui était pas mal mais dans les 2 premiers c'était un peu difficile de comprendre ses motivations. Là le méchant est juste un fou extrêmement fort qui veut terrasser Rocky et tous ceux qui se dressent sur son chemin. C'est stupide mais HYPER engageant, je l'ai détesté dés la première seconde.

La plus gros déception du film c'est Rocky. Le film commence juste après le 2 et il a perdu toute son attitude un peu bas du front (c'était certes trop exagéré dans le 2 mais quand même) et son écriture est beaucoup plus banale. Par contre en compensation Adriane a ENFIN une superbe scène. Ca aura mis 3 films mais elle a eu son heure de gloire.

Bref, c'est un film objectivement assez bancal, mais je trouve qu'il garde un certain charme.

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C'est fou parce que plus les Rocky avancent, plus ils sont bêtes mais divertissants, en témoignent cette représentation des soviétiques tellement caricaturale qu'on dirait une parodie post guerre froide, et ce discours final anti guerre froide hyper maladroit.

Rocky lui-même est un peu plus intéressant que dans le 3 même si on est loin des 2 premiers, au moins il a des convictions même si elles sont assez bas du front. Les méchants sont hyper cons mais hyper divertissants, avec Drago qui est un bon candidat au méchant le plus impressionnant de la série (Mr T est pas loin derrière, dans un style complètement différent).

Je trouve que maintenant qu'on s'est débarrassés de tous les mentors de la série, ça manque un peu de personnages contrepoids à Rocky. Même si les motivations scénaristiques sont effectivement suffisantes pour qu'il s'entraîne à battre Drago, le truc en devient un peu unilatéral et pas assez travaillé. Du coup il y a genre 5 clips musicaux de flashbacks et entraînements parallèles de Rocky et Drago, vu que Rocky a plus personne à qui parler.

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J'ai cru comprendre qu'il faisait partie des épisodes les moins aimés de la série, mais sans rien savoir du consensus sur le film, j'ai vraiment beaucoup aimé ce 5ème épisode.

J'ai pas mal retrouvé de choses qui me plaisaient dans les deux premiers : un Rocky plus brut, plus direct qui se laisse emporter par ses émotions (il était bien plus lisse dans les 3 et 4), moins de castagne et plus de drame social même si j'ai absolument rien compris à la raison pour laquelle la famille Balboa a perdu tout son argent (une histoire d'investissement je crois).

En fait c'est assez drôle de le regarder juste après le 4, qui était le film le plus bas du front de la série et accueillait à bras ouvert une extrême simplicité émotionnelle : on peut le résumer en 3 phrases sans rien mettre de côté.

Le 5 c'est tout l'inverse, c'est un film hyper dense, avec beaucoup de complications dans tous les sens et Rocky est bourré de dilemmes de partout. D'ailleurs Stallone a une scène de craquage qui fait partie de mes scènes préférées de toute la série, où il laisse exploser toute sa frustration à Adriane qui agit comme le catalyseur qu'elle a toujours été. Son jeu est complètement grand-guignol, mais j'ai trouvé que ça faisait du bien de retrouver un peu de vie dans ce personnage.

Toute la sous intrigue du fils à l'école est un peu naze, hyper téléphonée et pas particulièrement utile. Mais le personnage lui-même, je l'ai beaucoup apprécié. Ils ont réussi à mettre en place des problématiques de parentalité qui m'ont beaucoup parlé.

Bon la toute toute fin est assez débile mais j'avoue que j'étais content que ça se termine pas par un combat de boxe avec juste Rocky content parce qu'il a battu un adversaire à priori plus fort que lui, ça faisait quand même 4 fois d'affilée qu'on avait la même fin.