Cover Vus en concert

Vus en concert

Classement par ordre chronologique des concerts auxquels j'ai assisté.

Liste de

18 albums

créee il y a plus de 8 ans · modifiée il y a 8 mois

Magic
6.6

Magic (2007)

Sortie : 1 octobre 2007 (France). Rock, Rock & Roll

Album de Bruce Springsteen

Annotation :

Le Parc des Princes - 27 juin 2008

A l'époque je ne connaissais pas le répertoire de Springsteen, pas franchement plus maintenant ceci dit, mais j'avais été bluffé par sa légendaire présence scénique et son énergie incroyable à presque 60 ans.

Merriweather Post Pavilion
7.2

Merriweather Post Pavilion (2009)

Sortie : 9 janvier 2009 (France). Neo-Psychedelia, Psychedelic, Pop

Album de Animal Collective

Arthur Debussy a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La Cigale - 16 juillet 2009 - Très grand cru, l'album Merriweather Post Pavilion étant déjà incroyable sur CD, sur scène c'était l'explosion. Peut-être le meilleur concert que j'aie vu.

Première partie : Gravenhurst - Un musicien seul sur scène mais qui se débrouillait plutôt bien. Sans être inoubliable, une performance qui introduisait bien Animal Collective, pourtant pas facile à précéder.

Humbug
7.1

Humbug (2009)

Sortie : 19 août 2009 (France). Rock, Indie Rock

Album de Arctic Monkeys

Arthur Debussy a mis 3/10.

Annotation :

Le Zénith de Paris - 5 novembre 2009

Après deux premiers albums réussis, grosse baisse de régime avec Humbug et ses chansons guère mémorables. Restent donc les succès des deux premiers opus, plaisants en concert, et le final avec un 505 toujours aussi prenant. Pour autant, Arctic Monkeys en concert reste une énigme, le groupe fait le job, mais Alex Turner semble complètement absent et ailleurs, certainement sous l'influence de substances plus ou moins douteuses. Clairement pas un groupe incontournable sur scène...

Première partie :
Eagles of Death Metal - De sympathiques rockeurs, qui ne font certes pas du Death Metal... mais ce n'est pas forcément plus mal. Du (hard) rock classique voire convenu, pas au niveau de recherche mélodique de leurs cousins de Queens of the Stone Age.

Tomboy
7

Tomboy (2011)

Sortie : 12 avril 2011 (France). Pop, Rock, Experimental

Album de Panda Bear

Arthur Debussy a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Cabaret Sauvage - 10 mars 2010 - Excellent concert, l'album Tomboy est bien meilleur en live que sur CD.

Première partie : Kurt Vile - Performance très moyenne, un grateux perdu dans ses boucles électroniques et caché derrière ses longs cheveux.

Diamond Hoo Ha
6.4

Diamond Hoo Ha (2008)

Sortie : 24 mars 2008 (France). Rock, Indie Rock

Album de Supergrass

Arthur Debussy a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Concert d'adieu à La Cigale - 11 juin 2010 - Sur CD comme sur scène, la musique de Supergrass est toujours aussi jouissive. Du très très bon rock digne de ce nom ! Un bel adieu qui fait les fait d'autant plus regretter...

Lisbon
6.8

Lisbon (2010)

Sortie : 14 septembre 2010 (France). Rock, Indie Rock

Album de The Walkmen

Arthur Debussy a mis 7/10.

Annotation :

La Flèche d'Or - 19 novembre 2010 - The Walkmen quoi... Un chanteur à moitié nonchalant, à moitié habité, avec une voix de crooner qui se serait réveillé à 4h du mat. Pas un show extraordinaire, mais quelle musique !

Première partie :
- Franz is dead : groupe sympathique, sans éclat mais avec une musique agréable

- Frankie and the Heartstrings : un look cliché (pulls sans manches, coupes de garçons coiffeurs) pour une musique tout aussi convenue : une sorte de mix entre Franz Ferdinand et Maxïmo Park sans mélodies accrocheuses

Centipede Hz
6.7

Centipede Hz (2012)

Sortie : 29 août 2012 (France). Electronic, Indie Rock, Leftfield

Album de Animal Collective

Arthur Debussy a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La Villette (Grande Halle) - 27 mai 2011 - Autant Centipede Hz est à moitié raté sur CD, autant la première fois que je l'avais entendu en concert (à cette occasion) il me semblait plus qu'à moitié réussi !

Première partie :
- Emeralds : de la très bonne électro atmosphérique, et pourtant je n'aime pas ce genre en général.

- Discodeine & Thomas Bloch : plat et chiant, on sentait le temps passer, lentement, très lentement...

Sung Tongs
7.2

Sung Tongs (2004)

Sortie : 3 mai 2004 (France). Rock, Acoustic, Abstract

Album de Animal Collective

Arthur Debussy a mis 7/10.

Annotation :

Le Trianon - 17 juin 2018 - AnCo retrouvent la folie de leurs débuts, avec un album mythique, foncièrement inégal et imparfait, mais génial dans ses grands moments. Ce n'est sans doute pas aussi fou qu'à l'époque, Avey Tare et Panda Bear jouant assis, mais ils étaient vraiment en transe et les morceaux les plus épiques donnaient des frissons. Ce sont toujours de grands malades ! Et quelle fin ! Les extraits du magnifique EP Prospect Hummer étaient sublimes. On sent qu'ils peinent à se renouveler aujourd'hui, mais ils peuvent toujours puiser dans leur glorieux passé, avec des sommets musicaux inégalables. Puisse ce retour au source leur redonner un coup de fouet et les relancer ! C'est tout le mal que je leur souhaite.

Première partie :
Eric Copeland : assez flippant, une sorte de punk à chien bourré et autiste avec du son (je n'appelle pas ça de la musique) juste bon à faire saigner les oreilles. Mon pire souvenir de concert ! Horrible...

Gallipoli
6.6

Gallipoli (2019)

Sortie : 1 février 2019 (France). Indie Pop, Indie Folk

Album de Beirut

Arthur Debussy a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Le Grand Rex - 5 avril 2019 - Magnifique et extraordinaire moment... Beirut a mis le feu à la belle salle du Grand Rex. Un concert d'une grande générosité, à l'image de Zach Condon et de son groupe, qui nous ont livré là une setlist parfaite, gorgée de leurs meilleurs morceaux. Le public était en transe et particulièrement enjoué, Zach en fut touché et nous a parlé plusieurs fois dans un français impeccable, belle marque de respect pour son public par un musicien particulièrement humain... et doué. En écoutant cette setlist imparable, on est estomaqué par la qualité d'écriture et d'interprétation tout bonnement incroyable pour un artiste de cet âge (33 ans seulement et 5 albums au compteur, dont 3 immenses et le dernier, très bon). Son dernier album d'ailleurs, « Gallipoli », se révèle taillé pour les concerts, et s'il n'a pas été joué dans son intégralité, les passages qui paraissaient plus plat sur l'album ont pris ici tout leur relief. Et il faut dire que les musiciens accompagnant Zach étaient eux aussi talentueux, notamment l’accordéoniste/claviériste et les deux joueurs de cuivres.

Première partie : Helado Negro - Un artiste à la musique un peu spéciale, mais néanmoins jolie et assez agréable, plutôt calme et mélancolique. Roberto Carlos Lange a mis du temps à se chauffer, il est vrai que la salle était seulement en train de se remplir et le public s'est révélé timoré, peu enclin à suivre ses directives pour chanter avec lui. Mais peu a peu, son set a pris du corps, pour finir en apothéose. Une première partie de qualité donc, le chanteur étant accompagné de deux musiciens, dont une talentueuse multi-instrumentiste qui passait d'un instrument à l'autre et même au chant avec une facilité déconcertante.

Is This It
7.5

Is This It (2001)

Sortie : 27 janvier 2001 (France). Rock, Indie Rock

Album de The Strokes

Arthur Debussy a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

L'Olympia - 19 février 2020

On ne présente plus les Strokes. Un des groupes, sinon le groupe qui a relancé le rock au début des années 2000. Leurs concerts sont rares, ils officient plutôt dans des festivals de temps en temps. Alors un concert à Paris, qui plus est à l'Olympia... Il fallait absolument que j'y aille. Résultat : ils ont mis le feu à la salle. Certes, Casablancas n'est définitivement pas un showman, il ne sait pas vraiment quoi faire sur scène. Mais les chansons en béton armé parlent d'elles-mêmes... Impossible de ne pas sauter sur place et reprendre en chœur les refrains. La foule était vraiment en délire. Et puis on ne le dira jamais assez, The Strokes c'est avant tout de sacrément bons musiciens, chacun dans leur catégorie. Alors maintenant c'est bon, je peux cocher la case : voir The Strokes une fois dans sa vie. Ça, c'est fait, je peux mourir en paix. Ou presque :-).

Première partie : Hinds - Un quatuor féminin en provenance de Madrid, pour du rock girly fort sympathique. Bien entendu, elles ont un petit quelque chose dans le son qui rappelle les Strokes, il n'y a pas de hasard. Mais elles se sont bien débrouillées et ont réussi à bien chauffer la salle.

Princess Mononoke Symphonic Suite
8.8

Princess Mononoke Symphonic Suite (2001)

Sortie : 15 mai 2001 (France).

Album de Joe Hisaishi

Arthur Debussy a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Joe Hisaishi et l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg

Philharmonie de Paris - 7 mai 2022

Joe Hisaishi à Paris. Incroyable mais vrai... Ses venues en France sont tellement rares et précieuses, que c'est un exploit de trouver une place lorsqu'il vient dans notre pays. J'ai eu cette chance, et celle de vivre un magnifique concert, qui se place aisément dans mon top 3 personnel. Le programme était à la fois varié et cohérent, Hisaishi ayant soigné l'effet de ses pièces sur son public.

La première partie était composée de sa Symphonie n°2, toute récente (créée en 2020). Une pièce magistrale, avec notamment un premier mouvement dantesque. Imaginez de la musique minimaliste à la Philip Glass, avec des couches qui s'empilent peu à peu, des contretemps permanents, une grande exigence technique pour l'interprétation, le tout magnifié par la science musicale d'Hisaishi, qui sait comment utiliser au mieux toutes les ressources d'un orchestre symphonique... C'était ébouriffant, j'étais littéralement scotché à mon siège... Le 2e mouvement, plus centré sur le rythme, était de bonne facture mais un peu en deçà. Du Hisaishi classique pourrait-on dire, moins surprenant. Puis le 3e mouvement, basé sur une comptine japonaise (semble-t-il), d'abord jouée dans les graves à la contrebasse, puis progressivement démultipliée à tout l'orchestre, est venu clore en apothéose cette très belle symphonie.

La deuxième partie envoyait du (très très) lourd elle aussi. Elle a commencé par la suite Woman, divisée en 3 mouvements. Le premier, du même nom, est une très belle pièce romantique, à la Porco Rosso, tellement réussie qu'elle m'est parue bien trop courte... Le 2e mouvement était tout simplement le thème de Ponyo sur la Falaise. Une très bonne idée, car le côté très ludique, doux et enfantin venait contrebalancer la première partie du concert plus ambitieuse et plus exigeante, lorgnant clairement vers la musique savante contemporaine. A cette occasion, j'ai redécouvert la musique de Ponyo et je l'ai beaucoup plus appréciée, conscient de sa richesse musicale, où une fois de plus l'orchestre symphonique est judicieusement et pleinement utilisé. Le 3e mouvement s'intitule Les Aventuriers, inspiré du film français du même nom, avec Alain Delon paraît-il. Un mouvement à la fois énergique et romantique, très réussi. Et puis la fin de cette deuxième partie était peut-être le clou du spectacle... La suite symphonique de Princesse Mononoké... OMG, du bonheur à l'état pur. Un régal de l

The Other Side of Make‐Believe
6.2

The Other Side of Make‐Believe (2022)

Sortie : 15 juillet 2022 (France). Rock, Alternative Rock, Indie Rock

Album de Interpol

Arthur Debussy a mis 5/10.

Annotation :

Salle Pleyel - 18 juin 2022

Les New-yorkais ont livré un concert impeccable, avec certaines de leurs chansons phares. Mais j'ai trouvé tout ça bien lisse et sans surprise... Certes, ça envoyait du lourd, mais je n'ai pas été particulièrement scotché, même si j'ai passé un bon moment. La voix de Banks passe quand même beaucoup moins bien que sur disque... Et je me suis rendu compte que leurs chansons se ressemblent beaucoup : dès qu'une nouvelle démarre, impossible de savoir de laquelle il s'agit, avant la fin du couplet ou l'arrivée du refrain... Après je ne suis pas un fan hardcore du groupe, c'est peut-être pour ça...

Le groupe a même failli se faire voler la vedette par l'excellent artiste en premier partie, l'Anglais Orlando Weeks, ex-chanteur de feu les Maccabees, qui a livré un set fiévreux, à la fois poétique, planant et lyrique.

Il faut dire qu'Interpol revient de loin, après un premier album magistral, un second très solide, un troisième plutôt bon, leur musique s'est affaissée sur elle-même, par manque d'inventivité, de fraicheur, et pour dire les choses simplement : de renouvellement. A titre d'exemple, leurs nouvelles chansons joué lors de ce concert, que j'avais déjà écoutées sur les plateformes au format single, me laissent pour le moins perplexe : du déjà vu, en moins bien. Leurs chansons les plus anciennes étaient diablement efficaces (Obstacle 1 ou Slow Hands par exemple), on pouvait s'en rendre compte facilement hier. Les plus récentes perdent en épure et en intérêt...

Ce qui me fait dire que le groupe n'a jamais vraiment su se renouveler et a étiré une formule jusqu'à épuisement, là où leurs cousins / rivaux d'Editors, après quelques errements, certes, on réussi à passer à autre chose et à livrer un excellent album avec Violence. Les deux groupes sortiront leur nouvel album cette année, nous verrons qui remporte le "match" (même si je trouve stérile d'opposer ces deux groupes, qui sont tous les deux bons et mêmes complémentaires). Les singles d'Editors ne me rassurent pas vraiment, mais ils sont sur une meilleure lancée. Wait and see...

Première partie : Orlando Weeks, détails en commentaire de l'album suivant.

Hop Up
7.1

Hop Up (2022)

Sortie : 14 janvier 2022 (France).

Album de Orlando Weeks

Arthur Debussy a mis 6/10.

Annotation :

Salle Pleyel - 18 juin 2022 - En première partie d'Interpol

Une prestation inattendue, qui m'a mis une petite claque. Je me renseigne rarement sur les artistes en première partie, du coup Orlando Weeks m'a semblé débouler de nulle part (ou plutôt de la Lune ou Mars) avec sa musique très originale, alors qu'il s'agit de l'ex-chanteur des Maccabees, un groupe que je connais mal, mais dont je sais qu'il figure dans le haut du panier de la scène rock British des années 2000-2010. Avec sa musique surprenante et originale, à la fois atmosphérique et épique (qui rend beaucoup mieux sur scène que sur album), le musicien britannique, accompagné d'un backing band de grande qualité, nous a offert un moment de grâce... et a même un peu volé la vedette à Interpol, à mon sens...

EBM
6.5

EBM (2022)

Sortie : 23 septembre 2022 (France). Pop, Rock, Industrial

Album de Editors

Arthur Debussy a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

L'Olympia - 15 octobre 2022

Enfin je découvre Editors en concert ! Je les suis peu ou prou depuis leur premier album, sorti en 2005. Il était temps... Que ça fait du bien d'écouter un vrai groupe de rock, avec un vrai chanteur, un vrai batteur et de l'excellente musique ! Leur réputation scénique n'est pas usurpée, notamment celle de leur leader Tom Smith, complètement habité, qui se tord dans tous les sens et nous captive par sa présence scénique... et surtout sa voix ! Voilà un chanteur digne de ce nom, avec une voix puissante et qui chante juste, fait suffisamment rare dans l'univers du rock, et plus généralement des musiques actuelles, pour être souligné. De fait, Tom Smith est sans doute le principal atout du groupe.

Je n'oublie pas leur batteur, Edward Lay, dont la précision métronomique et la force de jeu m'ont toujours impressionné. Le bassiste Russell Leetch, autre membre fondateur du groupe et plus discret, ne boudait pas son plaisir. C'est un peu la force tranquille du groupe. Le grand absent reste Chris Urbanowicz, p..... de génie de la guitare, qui a quitté le groupe en 2012 (10 ans déjà !) en raison de différends artistiques et dont il a fallu 2 membres, puis 3 aujourd'hui - rien que ça - pour le remplacer...

C'est peu dire que le lead guitarist Justin Lockey a galéré à faire sonner comme sur album les parties de guitares démentes de Bones et The Racing Rats, deux énormes et monstrueux titres qui ont dévasté la salle par leur intensité (j'ai cru que la mezzanine de l'Olympia allait s'effondrer avec la ferveur du public à partir de The Racing Rats, du milieu du concert... jusqu'à la fin). Lockey est resté très concentré pendant tout le set et semblait quelque peu ramer... Sinon j'avoue que j'ai du mal à comprendre le rôle de Elliott Williams. Il semble qu'il s'occupe des claviers, mais son apport n'était pas clairement identifiable...

Blank Mass (Benjamin John Power de son vrai nom) était plus en avant même si au second rang sur scène. Son importance dans le dispositif est indéniable, tout d'abord pour le déluge d'électro qui accompagne les titres du groupe depuis leur dernier album EBM, mais aussi sur les backing vocals, les claviers ou en renfort du lead guitarist, allant parfois jusqu'à lui voler la vedette.

Unity
6.5

Unity (2021)

Sortie : 26 novembre 2021 (France).

Album de The KVB

Annotation :

- Suite du compte rendu du concert d'Editors -
Un mot tout de même sur l'ambiance de folie de ce concert. Le groupe a été particulièrement généreux, livrant un set de près de 2 heures, comportant certaines énormes chansons du groupe, tirées de leurs 3 premiers albums. Entre autres All Sparks, Blood, Munich, An End Has A Start, Bones et The Racing Rats donc, Smokers Outside The Hospital Doors, In This Light And On This Evening…

Et lors de leur généreux rappel, le groupe nous a offert Papillon, le single majeur de leur 3e album. Cela faisait un moment que la salle était en transe, répondant à l’énergie de Tom Smith qui a particulièrement donné de sa personne. Avec Papillon la salle était en fusion… J’ai rarement vu une telle intensité dans un concert. A l’étage, tout le monde était debout et sautait en rythme… A se demander comment on n’a pas fini l’étage d’en-dessous… On était tous tellement chauds, groupe compris, qu’on aurait pu repartir pour encore une heure ou deux de concert… Mais il a bien fallu finir et se quitter. On est donc tous repartis heureux, le sourire aux lèvres, après ce moment réjouissant et puissant. Clairement, un des meilleurs concerts de ma vie.

Première partie : The KVB

Un duo (garçon-fille) qui respectait tous les codes (et clichés) du groupe hype rétro 80's : musique électronique minimaliste (qui se veut) à la Karftwerk (pour être gentil, car on était loin de leur génie), projection de vidéos froides et absconses avec des formes géométriques, production électro-rock très 80's... Mais j'avais l'impression d'une coquille vide. L'enrobage masquait mal le gros manque d'inspiration du duo et leurs chansons très basico-basiques, sans aucun intérêt... Ils ont gentiment chauffé la salle, mais je craignais qu'Editors aient programmé un tel groupe pour ne pas leur voler la vedette... Heureusement la suite m'a détrompé, le groupe était ô combien meilleur et sans comparaison possible. Je ne crois pas qu'un groupe ait pu leur faire de l'ombre ce soir-là...

On n’enferme pas les oiseaux
6.6

On n’enferme pas les oiseaux (2021)

Sortie : 27 août 2021 (France).

Album de Barbara Pravi

Arthur Debussy a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

L'Olympia - 5 décembre 2022

Magnifique concert de Barbara Pravi. Elle a accordé un peu trop d'importance à son premier album et à ses premiers EP à mon goût, aux dépens des Prières, ces 3 EP plus tardifs qui sont de vraies réussites je trouve. Fort heureusement, son 2e album On n'enferme pas les oiseaux a eu la place qu'il mérite dans la setlist de la chanteuse. Et puis, moment émotion lorsque son grand-père l'a rejointe sur scène, c'était touchant... et très drôle, ils ont beaucoup d'humour dans la famille, manifestement :-).

Première partie : Blond. Seul sur scène, accompagné de boucles électro, le jeune chanteur m'a moyennement convaincu : trop fade et trop peu inventif, du déjà-vu...

Sentimental Fool
7.4

Sentimental Fool (2022)

Sortie : 28 octobre 2022 (France). Funk / Soul

Album de Lee Fields

Arthur Debussy a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La Villette (Grande Halle) - 7 septembre 2023
Dans le cadre du festival Jazz à La Villette

O.M.G.
Lee. Fields. is. the. greatest. showman. on. earth.

Énorme concert de Lee Fields, l'un des tous meilleurs de ma vie, si pas le meilleur. A 72 ans, Lee a une énergie de maboul... Il débarque sur scène avec une veste rouge à paillettes, en tant que digne dernier représentant de la soul de l'âge d'or, prêt à enflammer la salle. Et il enchaîne les chansons cultes de son répertoire, ainsi que de son dernier disque Sentimental Fool, avec une rage inextinguible.

Il se donne à 1000% et communie (il n'y a pas d'autre mot) complètement avec le public. Il interagit régulièrement avec lui, et de temps en temps se permet un petit monologue très drôle pour introduire sa chanson suivante. Il le dit lui-même : il aime les gens, et ça se voit (et s'entend).

Et puis Lee Fields, c'est avant tout une voix hors du commun. Il a beau chanter à s’époumoner pendant plus d'une heure, il garde une pêche incroyable et une capacité vocale délirante. Ce mec est inusable. Et c'est un régal que de l'écouter chanter...

Il faut dire aussi qu'il est secondé par des musiciens très doués (je n'ai pas bien compris si c'étaient ses fidèles Expressions), dont on voit qu'ils ont plaisir à jouer sur scène, aux côtés de Lee, avec qui ils ont une grande complicité. Mention spéciale pour le moment dantesque de solo de saxophone, où Lee penche son micro sur le pavillon du saxo, conduisant le saxophoniste d'un bout à l'autre de la scène pendant qu'il déroule une pluie de notes, alors que la salle était chauffée à blanc, soutenant la virtuosité du saxophoniste avec une ferveur incroyable.

C'est ça un concert de Lee Fields : du talent, une voix extraordinaire, de la joie, des rires, des litres de sueur, de l'émotion... et de l'âme. Respect Mr Fields, you've stolen my heart.

Première partie : Samm Henshaw, détails en commentaire de l'album suivant.

Untidy Soul
6.8

Untidy Soul (2022)

Sortie : 28 janvier 2022 (France).

Album de Samm Henshaw

Arthur Debussy a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La Villette (Grande Halle) - 7 septembre 2023 - Première partie de Lee Fields
Dans le cadre du festival Jazz à La Villette

Ce qu'il y a de bien avec un showman tel que Lee Fields, c'est que peu importe le niveau de l'artiste en première partie, il n'arrivera jamais à se faire voler la vedette. Il ne semble donc pas hésiter à programmer des artistes talentueux.

C'est le cas de Samm Henshaw, jeune artiste britannique de 29 ans. Très sympathique, il ne s'attendait manifestement pas à recevoir un accueil aussi chaleureux du public, qui était vraiment d'une grande ferveur et lui renvoyait bien sa générosité.

Samm a déroulé un set d'une grande qualité, mettant bien en valeur sa superbe voix. Sa musique, mêlant soul et R&B, dans un mélange à la fois classique et moderne, est un vrai régal. Alors que je découvrais ce chanteur avec ce concert, j'ai vraiment passé un excellent moment. Il a chauffé la salle dans la bonne humeur et avec une belle énergie, c'était vraiment parfait pour enchaîner avec Lee Fields ensuite.

Quelle belle soirée, grâce à deux artistes très généreux et très doués... Un moment inoubliable.

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