Your emotions are nothing but politics

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Une introduction à la pensée communiste selon Marx et Engels. Une pensée déjà avant-gardiste, qui promeut déjà la libération de la femme et qui, plus d'un siècle plus tard, est toujours criant de vérité sur les failles du capitalisme. Une critique pertinente du socialisme littéraire bourgeois, qui montre sans agir, sans voir le prolétaire. J'ai eu du mal avec les passages historiques, trop peu détaillés à mon goût, mais il faut garder à l'esprit que ce livre est introductif.

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Ce livre est une introduction parfaite, je pense. Marx l'a rédigé pour des ouvriers afin d'expliquer le problème que représente le salariat, en quoi il aliène le travailleur et sert le capital. Je n'ai aucune base en économie, et cette ouvrage m'a paru clair. Pas limpide, pas "vulgaire " mais clair.
Cet ouvrage, sur certains points, reste horriblement d'actualité, notamment lorsqu'il évoque la machinisation ou la délocalisation.
Cependant, il ne faut pas en rester là et prolonger ce texte : comment penser le salariat dans une société des services, notamment.

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Je ne l'ai pas terminé, haha, et ce n'est pas faute d'avoir tenté. Ce livre, pourtant, est un apport conséquent à la compréhension à la pensée de Karl Marx, en particulier d'un point de vue historique. Mais je ne pense pas avoir lu assez Marx pour saisir la portée de cet ouvrage. De plus, Lefebvre est quelque peu biaisé, il ne cesse de louer Marx pendant tout le livre.

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la sixième partie, le matérialisme dialectique et les idéologies.

Je n'ai pas appris grand chose dans cet ouvrage, très simpliste, qui vulgarise à outrance (au sens péjoratif du terme) mais qui demeure, à mon sens, une introduction convenable aux concepts d'idéologie et de matérialisme dialectique. Par contre, ce livre ne se veut pas objectif du tout, à renfort de "nous marxistes !". J'ai eu l'impression de lire de la propagande parfois.

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Je suis partagée. Certains passages sont pertinents, soulignent l'absurde de la tradition religieuse, validée car ancienne et son impact sur le peuple. Puis aussi, la hiérarchie violente qu'elle crée entre les peuple. Cependant, l'ouvrage est plus dans la provocation que dans la réflexion. Il propose peu de solutions.

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Lu de manière éparpillée. Un tour d'horizon de ces trois auteurs selon des thématiques. J'aimerais le relire.

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Kropotkine évoque la morale sous un angle pour le moins intéressant. Comme son camarade Bakounine, il va bien entendu fustiger l'Eglise et sa répression. Cependant, il considère que l'homme est apte par nature à distinguer le bien et le mal, comme le peuvent les fourmis, les moineaux, les taupes... Oui, cela peut prêter à sourire, mais Kropotkine utilise l'observation des animaux pour montrer que nous sommes aptes à savoir ce qui est mal d'instinct. Kroptokine vise à mettre en avant l'égalité et à détruire les institutions qui empêchent ceci - pas de liberté sans égalité et pas d'égalité sans liberté -. L'égalité ne suffit pas, il évoque aussi la création et avant tout la solidarité. La morale anarchiste, pour Kropotkine, consiste en cet élan de solidarité et à être cohérent.
Alors, je ne sais pas pourquoi, mais quand je lis certains textes de Bakounine ou Kropotkine, je suis désarmée par tant de "simplicité". Ces textes sont si limpides que par réflexe, j'ai presque envie de chercher la petite bête. Drôle de réflexe. Avec plus de sérieux, j'aimerais croire Kropotkine quand il croit en la nature humaine, que la plupart des maux sont dus aux institutions... Mais une partie en moi doute.

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Je ne connaissais pas cette révolutionnaire, mes connaissances de l'insurrection en Ukraine se limitant à la Makhnochina dans de grandes lignes. Maria y est dépeinte non pas comme une héroine glorifiée, mais comme une femme, humaine, et grande par sa détermination parfois enflammée. Car la révolution est une affaire d'êtres humains, et non de héros figés. Faire des révolutionnaires des mythes est spectaculaire par essence et c'est ce que tend à montrer ce livre, toujours prudent avec les diverses sources, des SR aux mémoires de Makhno.