Un peu de tout sur Hildegarde von Bingen

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Hildegarde a composé plus de soixante-dix chants liturgiques, hymnes et séquences. L'ensemble des chants forme la collection Symphonia harmoniae celestium revelationum (Symphonie de l'harmonie des révélations célestes), qu'elle mit en musique.

Elle a aussi composé un drame liturgique intitulé Ordo virtutum (« Le jeu des vertus »), qui comporte quatre-vingt-deux mélodies et met en scène les tiraillements de l'âme entre le démon et les vertus.

Sequentia a été l’un des premiers ensembles vocaux à faire revivre la musique d’Hildegarde à notre époque, en travaillant en étroite collaboration à partir de sources manuscrites médiévales et en employant des concepts de pratique d’interprétation qui auraient été connus de l’abbesse et de ses sœurs bénédictines au XIIe siècle. Sous la direction générale de feu Barbara Thornton, et en étroite collaboration avec des musicologues et des philologues (en particulier Leo Treitler, Peter Dronke et Barbara Stühlmeyer), de nombreux chanteurs et instrumentistes parmi les plus éminents du monde dans le domaine de l'interprétation de la musique historique ont rejoint Sequentia pour interpréter et enregistrer les œuvres d'Hildegarde sur un disque. régulièrement entre 1982 et 2012. Dès le début, l'ensemble du projet a été généreusement soutenu par la radio ouest-allemande de Cologne (producteurs Alfred Krings et Klaus L Neumann), qui a coproduit la plupart des enregistrements sur le label Deutsche Harmonia Mundi. En plus de l'enregistrement, l'ensemble a effectué de nombreuses tournées acclamées par la critique en Europe, en Amérique du Nord, en Australie et au Japon.

En septembre 2017, juste à temps pour sa fête du 17 septembre, Sony a sorti un coffret de luxe de 9 CD contenant les enregistrements Sequentia complets des œuvres musicales d'Hildegard von Bingen, la Symphonie et le drame Ordo Virtutum, ainsi que tous les livrets à partir des CD originaux (en anglais, français et allemand) dans un nouveau format de livre.

Les textes chantés, en latin original et traduits en anglais, français et allemand, sont disponibles en PDF gratuit sur le site de Sequentia.

Ce projet d'enregistrement monumental, débuté à Cologne en 1982 (avec WDR Köln et Deutsche Harmonia Mundi), a abouti à l'enregistrement final sorti par Sony en 2013. Sur neuf CD contenant près de douze heures de musique, on peut entendre les musiciens de Sequentia, sous sous la direction de Barbara Thornton et Benjamin Bagby, dans ces enregistrements légendaires. Pendant 3

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Disque 1

Les enregistrements Sequentia des œuvres d'Hildegarde sont contenus dans 8 sorties (plus de onze heures de musique) pour le label DHM et incluent l'ensemble des 77 symphonies d'Hildegarde ainsi que son drame musical Ordo Virtutum (enregistré deux fois, avec un intervalle de 15 ans entre le deux productions radicalement différentes). L’un de ces albums, Canticles of Ecstasy, a reçu plusieurs prix internationaux (dont un Edison Prize, un Disque d’Or et une nomination aux Grammy Awards pour le meilleur enregistrement choral) et s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires dans le monde.

En 2009, une anthologie, composée de morceaux exceptionnels de six des sorties de Sequentia sur DHM, a été publiée pour mettre en valeur non seulement le génie mélodique et textuel d'Hildegard, mais aussi les variétés frappantes de modes, de structures, de couleurs et d'échelles qui définissent son œuvre. Des notes complètes du programme et un aperçu plus approfondi de la musique d’Hildegard peuvent être trouvés dans les livrets détaillés des CD originaux de Sequentia – tous toujours disponibles sur DHM – à partir desquels cette anthologie a été réalisée.

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Disque 2

https://www.youtube.com/watch?v=_Ht5l0t1L48 (audio)

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Disque 3

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Disque 4

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Disque 5

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Disque 6

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Disque 7

https://www.youtube.com/watch?v=zUMlhtoGTzY (vidéo)

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Disque 8

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« Voices of Angels », chanté par la section entièrement féminine de Voices of Ascension, vise le chant direct et sans fioritures d'un répertoire de base : « Nous avons le sentiment », explique Dennis Keene, « que la poésie inspirée et la musique très nuancée apparaît plus clairement sans l’ajout d’une deuxième couche de musique. Il y a beaucoup à dire sur cette approche : peu de groupes ont le courage ou la discipline et l’austérité nécessaires pour s’y essayer. Ces chanteurs introduisent de la variété en opposant les solistes au groupe de soprano et à leur homologue alto : c’est aussi simple que cela. Le chant est pur, peut-être exactement ce qu’Hildegarde elle-même aurait apprécié et promu. Le seul inconvénient est que sa fadeur même peut pâlir dans un programme d'une durée supérieure à une heure et quart. Un dernier mot d'éloge cependant pour la présentation de l'écrin, avec son portrait découpé d'Hildegarde et son joli cadre serti de pierres précieuses noires et dorées !

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Par rapport à "Voices of Angels", "Celestial Stars", de l'ensemble de musique ancienne d'Augsbourg, se situe à l'autre extrémité de l'échelle. Tout est mis en œuvre pour animer le spectacle, le placer dans un contexte imaginaire aux connotations monastiques et médiévales. Des extraits de l’Office divin créent l’illusion d’un milieu monastique (bien que masculin et non féminin). Les intermèdes instrumentaux (joués de manière experte) – violon, harpe, psaltérion et flûte à bec – sont improvisés, utilisant des phrases typiques hildegardiennes. Le beau chant professionnel est accompagné – pourrait-on penser inutilement – ​​de drones vocaux et d’une instrumentation délicate.

L'auditeur peut ou non se sentir à l'aise avec une telle exubérance : au lieu de l'approche tranquille et voire remarquée des chanteurs du Maryland, ces Allemands se livrent à une interprétation rythmique originale qui leur est propre, qui a au moins le mérite de rechercher la structure notes de chaque mélodie, comblant les lacunes avec de légères cascades de mélodie ondulantes. Ils parviennent cependant à capter un peu de l'esprit d'extase et c'est un plus indéniable.