selon Zephir

Annotation :

http://www.youtube.com/watch?v=7jxvy7W9bqo
Radio Protector m'a poussé à élargir ma culture musicale et m'a fait découvrir le post-rock. Musicalement simple, mais terriblement précise, cathartique, introspective. Avec sa tonalité, cette chanson capture en même temps la nostalgie et l'espoir comme nulle autre, tout en sublimant l'instant présent.
La claque qui a entraîné toutes les autres, et en cela je lui doit beaucoup.

Annotation :

Que dire, il faudrait une critique. Une intro mythique. Une texture magique et intemporelle. Une mélodie inoubliable taillée pour le shoegaze. Des harmonies qui font décoller, la basse qui vous réceptionne et remue le bide. Pas de long build up, on est tout de suite aspiré. Je suis dans la tête de Neil ou dans mes souvenirs réels ou fantasmés. La fugacité d'un moment, ou de la jeunesse elle-même encapsulée en 3:48. Ma chanson préférée s'il en faut une.

Annotation :

Ici aussi pas de démonstration technique. Des arpèges de guitares et une voix principalement suffisent à créer cette ambiance transcendante.
Le 10 est un peu subjectif mais elle réussit à être très belle et remarquable (mélodie/harmonies/voix/progression) tout en véhiculant un sentiment extrêmement sombre même sans les paroles, un peu comme si elle aspirait la vie autour d'elle en accélérant le temps. C'est rare pour une chanson morne d'avoir un rythme aussi rapide et implacable, ça doit jouer. Même maintenant en la connaissant par coeur depuis le collège il y a toujours quelque chose de spécial avec cette chanson quand elle tombe en shuffle.

Annotation :

Majestueuse et menaçante ; la quintessence du post-rock à climax. Une ascension élégante et ineluctable avant un déchaînement cathartique en spirale. Et que dire des 30 dernières secondes qui reviennent parfois me hanter.
Parmi les compositions les plus riches, intenses et évocatrices du groupe, à coup sûr la plus compacte et aboutie. La basse est le héros dans l'ombre.

Les deux groupes étant liés, dans un genre plus doux et minimaliste, https://www.youtube.com/watch?v=hQZfGa5t4e8 aurait aussi sa place.

Annotation :

La version live de Stop Making Sense (réédité), aka la panacée.
J'ai l'impression d'avoir toujours connu cette chanson (cette tonalité ?) fun et touchante, tropicale, intemporelle... enfouie quelque part dans ma psyché. David Byrne est un génie qui n'aurait pas dû refouler sa sensibilité si souvent. https://www.youtube.com/watch?v=E9aN93S8nl8

Annotation :

Crépusculaire mais lumineuse, ingénieuse, fluide, mélodique, planante...
Tellement belle et brillante qu'elle n'a pas besoin d'être viscérale, on se contentera d'une douce mélancolie universelle. Peut-être le meilleur moment de Gilmour sur l'ensemble.

Annotation :

Peut-être la chanson la plus tragique de tous les temps (avec l'aide du texte et contexte) mais tellement belle qu'on pourrait l'écouter en boucle. Des synthés glaçants d'une justesse impressionnante pour l'époque. Un riff qui compose avec la batterie et la basse une section rythmique méticuleuse et implacable. Et Ian qui balance quelques unes de ses lignes les plus désolées et insidieuses par dessus.
La plus belle fin de discographie, sorte de pont entre le post punk poisseux et la décennie musicale à venir.

Annotation :

"Hello darkness my old friend
I've come to talk with you again..."
Chanson pop/folk intemporelle teintée d'une sobre mélancolie ; mélodie, accompagnement et harmonies magnifiques, texte génial, souvenirs associés...

Annotation :

Deuxième pièce du diptyque carthartique de Funeral, elle est logiquement un peu dans l'ombre de l'envolée fédératrice de Rebellion. D'abord calme, introspective et disharmonique, peu à peu tous les éléments finissent d'en définir les contours, se trouvent, se perdent tels des prolongements de la conscience de Regine, qui chante le deuil et la perte de l'innocence comme si elle était son seul auditoire. Ayant passé d'innombrables heures sur le siège arrière à rêvasser étant fils unique, c'est peut être une des raisons pour laquelle la chanson (l'enregistrement ?) me parle autant.

Annotation :

Comme d'autres chansons assez tortueuses, elle a l'avantage d'être de plus en plus gratifiante une fois qu'on connaît tous ses recoins ; on finit par apprécier chaque inflexion vocale, chaque arrangement, et anticiper les mouvements. Avec 7min c'est la plus "concise" de Ys et je m'en plains pas.
La mélodie du refrain est une de mes préférées tous genres confondus. Elle véhicule parfaitement le coeur d'un texte comme d'habitude superbe. L'ambiance est fantastique et a un charme onirique qu'on ne trouve pas si souvent dans un genre très terre à terre. On est transporté dans un paysage des Appalaches fantasmé et fourmillant de vie, imprégné d'une mélancolie qui semble évoquer le deuil et la fin de l'été.