Il y a des livres qui sont bons en soi et des livres qui sont bons parce qu'on les lit à un moment où on est dans le meilleur des états d'esprit possible pour les apprécier. Je ne crie pas au génie en lisant des romans de Gayman mais force m'est de constater que j'étais à chaque fois au meilleur moment possible pour les apprécier.
Avec American Gods, Gayman, dont j'ai adoré Neverwhere et surtout l'excellent Miroirs et fumées, fait un nouveau sans fautes avec ce roman initiatique formidable où un paumé est embauché comme homme à tout faire d'un homme intrigant qui pourrait bien être l'avatar américain d'un dieu nordique.
Tout ce que j'aime dans ce type de littérature : rebondissements, rythme, personnages attachants (bons et mauvais), crédibilité d'ensemble, narration mature, adulte...
Encore meilleur que Neverwhere.