Couleurs de l’incendie dépeint le destin d’un petit bout de femme, héritière de l’empire banquier de son défunt père, et qui va se venger de toutes les personnes qui ont concouru à détruire sa vie. Le résumé annonce un roman à rebondissements. Malheureusement, le scénario se veut très linéaire. Sans accro, ni revirement de situation. Les personnages clichés prennent chacun le rôle d’un parisien type de l’époque des années 30, sans ambiguïté ni mystère. Il n’y a donc pas de suspense, tout est déjà su avant d’être lu. Beaucoup de chance et quelques incohérences en prime. Dommage car le premier chapitre promettait une histoire affolante et drôle. Les personnages sont attachants et les touches d’humour les caricaturant égayent le récit bien que morose sur sa grande partie. Les actions s’enchaînent bien donc on s’accroche et les pages défilent vite, mais on reste sur sa faim lorsque l'on referme le bouquin.
En bref, un roman frustrant par son trop de simplicité.