Extension du domaine de la lutte : tout un programme. La question que tout lecteur est en droit de se poser est bien sûr : de quelle lute ?
À vrai dire, il ne s'agit pas de la lutte pour la qualité de la littérature française contemporaine. Sous ses airs désabusés, le narrateur ne fait rien de plus qu'une énumération des fantasmes et des états d’âme de l'auteur. Et à force de forcer le trait, on tombe dans la caricature ridicule du dépressif raciste et... inintéressant. Oui, être désabusé est à la mode, oui, se trouver dans une position sociale favorable et s'en foutre fait vendre (on ne citera pas ici 99 francs, il faudrait plus de quelques lignes pour faire une critique constructive mettant en relation les deux ouvrages...) Alors à quoi bon faire un livre grossier si c'est pour n'apporter rien de plus au lecteur qu'un étalage de sa médiocrité ? Assurément à rien.
kaderwan
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le 5 juin 2013

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kaderwan

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