Il y a parfois des sons, des images, des odeurs, qui vous rappellent votre enfance, votre adolescence, votre jeunesse, celle des années 80/90.


Ces madeleines de Proust, c’est parfois « Smell Like Teen Spirit » qui passe sur une obscure bande FM, c’est parfois l’odeur de l’essence aux abords d’une station-service qui remémore les grandes vacances d’antan et c’est parfois les images d’un vieux magazine que l’on feuillète, un vieux Joypad, Console +, ou Mega Force retrouvé au fond d’un carton.


On se souvient alors de sa vieille console noire, frappée du logo SEGA, suivit parfois des mots Power Base et souvent du fabuleux 16-Bit en lettre d’or.


Mon histoire d’amour avec l’ex firme de Haneda a commencée sur un malentendu.
En effet, je devais avoir 7 ou 8 ans et mon anniversaire approchait, mes plus proches amis avaient déjà leur console de jeu, la NES en l’occurrence, époustouflé par ce que je voyais s’animer à l’écran j’avais demandé pour comme cadeau une console de jeu, et je l’attendais avec impatience.


A cette époque on ne jouait pas à la Play ou à la Xbox, mais à la Nintendo ou à la SEGA, et ne sachant laquelle des deux choisir, ma maman me pris la seconde.


Quelle déception ce fut lorsque j’entrepris de déchirer le papier cadeau recouvrant le magnifique pack SEGA Master-System Plus, équipé de son Light Phaser et de ses jeux intégrés, quelle erreur de jugement aussi.


Ce fut le début de ma passion pour SEGA, pour ses jeux, ses machines et son esprit qui ne ressemblait à aucun autre au sein de ce qu’était alors le marché des jeux-Vidéo.


Je ne décrirais pas plus ici mon parcours de joueur, ceux qui me connaissent par le biais de mon pseudo sur internet (Enkhyl Sega-Mag) le connaissent, simplement, SEGA, ses consoles et ses jeux sont intimement liés à mon parcours personnel, m’accompagnant de l’école primaire, au Lycée en passant par le collège jusqu’à aujourd’hui.


J’ai été pour l’anecdote abonné du SEGA Club, de Mega-Force ou plus récemment modérateur et rédacteur pour un site de jeu-vidéo spécialiste de SEGA, SEGA-Mag.com pour ne pas le nommer.


C’est là-bas que j’ai eu la chance de côtoyer au sein de la Team du site qui s’appelait Objectif-SEGA dès 2004 Régis Monterrin, auteur du livre aux éditions Omaké Books qui m’emmène à rédiger ces quelques lignes.


Toutefois c’est en lisant le magazine GameFan que je l’ai découvert, tout comme Florent Gorges, j’étais d’ailleurs, mais ils ne s’en souviendront probablement pas un contributeur actif des forums du magazine.


J’ai donc depuis toujours suivi ces deux personnages à travers leurs différentes productions, magazines, livres ou autres.


Jusqu’à ce livre que je tiens dans les mains et que je feuillète depuis quelques jours déjà.


Et à l’image de « Smell Like Teen Spirit », des vapeurs d’essence estivales, ou bien d’un vieux Mega Force, son contenu me fait revivre, me souvenir, me remémorer mon enfance, mon adolescence, ma jeunesse et à ce titre, je ne pourrais jamais remercier comme il se doit le travail de Regis et Florent, de révélations en souvenirs, d’enquêtes en témoignages, ce livre est celui d’une génération, de ma génération, la génération SEGA.


SEGA Legacy SEGA Sega Anthology

LucLeroy-Pasquali
10

Créée

le 24 août 2021

Critique lue 93 fois

Critique lue 93 fois

D'autres avis sur Génération SEGA - Volume 1