Dans ce cinquième tome, l'ambiance est plus noire que dans les autres, le stress s'en part du lecteur lorsqu'il arrive vers le mois d'avril. L'angoisse de révisions et des examens est bien ressenti.
Harry a pris la grosse tête, ressasse ce qu'il a vécu et veut sortir de chez les Dursley, sans penser que où il se trouve il est en sécurité. Le point positif de sa colère est qu'il ne s'en prend qu'à Dudley qui jusqu'à récemment le prenait encore comme un punchingball. Heureusement, il peut compter sur sa maman de substitution pour essayer de le protéger aux mieux des terribles vérités qu'il l'entoure. Si Harry a toujours eu une certaine jalousie pour ses amis, désormais elle est nommée, surtout depuis qu'ils ont été nommés préfet, en plus ses ressentiments de colère n'arrange rien à son personnage, qui devient presque antipathique. L'adolescence lui apporte un peu de tendresse en le personnage de Cho. Une Serdaigle qu'il a toujours un peu aimé. Cependant, elle est rapidement montré comme une jeune femme jalouse même d'une relation amicale.
De nouveau personnage arrivent dans ce tome 5, autant sur Tonks, la Métamorphomage - maladroite, je n'ai pas trouvé grand chose à dire sur elle, autant sur Louna Lovegood, il y a beaucoup à dire. Déjà dès sa première apparition, elle apprend à Harry qu'il est aussi saint d'esprit qu'elle, alors que ses discours et son expression laissent clairement voir qu'elle n'est pas toujours sur terre. Mais malgré tout, elle apporte aussi beaucoup à l'histoire. C'est elle qui propose le moyen de se rendre au ministère de la Magie, c'est elle qui permet à Harry de donner sa version des faits au Chicaneur (journal sous la direction de son père). Toutefois, le nouveau personnage qui fait beaucoup enragé les lecteurs est Dolores Ombrage, la nouvelle enseignante des défenses contre les forces du mal. Sa description bien que courte est exactement comment on pourrait imaginer une bonne femme pareille. Un crapaud avec un nœud papillon, qui se croit au-dessus des autres. Le personnage est tellement détestable que rien que son nom apporte l'antipathie des lecteurs (chapeau bas à l'auteur d'avoir réussi à la rendre si détestable). Avec elle, un autre personnage devient une sorte de grosse loque au vue des lecteurs Cornélius Fudge qui fait tout pour montrer aux sorciers que Harry et Dumbeldore sont deux menteurs.
À nouveau, je ne comprends pas très bien le sens des parenthèses dans l'écriture. L'auteure ne s'est pas relu après écriture, comme le passage où Molly Weasley demande à Maugrey de s'occuper du secrétaire dans le salon, alors qu'il lui avait déjà répondu qu'il le ferait un mois auparavant, ou encore quand Ron dit s'entraîner depuis le jeudi au quidditch, alors qu'on est le jeudi en question. Sinon, les problèmes temporels sont très fréquents dans Harry Potter, comme pour le miroir du Risèd que Harry a vu dans le tome 1, soit 5 ans auparavant et pas 4.
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