Spoil :)
Déception. Comme toujours, Dan Brown nous livre un livre (haha, que de répétitions dès la seconde phrase) plein d'énigmes. J'ai dit plein ? Excusez-moi, pratiquement aucune.
Reprenons. Dan Brown, dans ses précédents romans, nous avait habitués à un lot d'énigmes, difficiles à résoudre qui arrivaient toujours à nous surprendre, entrecoupées de courses-poursuites un peu folles. Ici, c'est totalement l'inverse.
Dès le début, tout n'est que course-poursuite durant plusieurs centaines de pages à un rythme assez affolant. Du coup, on s'accroche comme on peut aux pages, on essaye de suivre. Je me suis surpris à sauter des passages, l'auteur n'a pas réussi à me charmer sur la beauté de certains bâtiments, comme avant.
Ensuite, "fin" de la course-poursuite. L'unique et seule énigme commence. Plutôt simpliste, elle n'aboutit à (presque) rien.
Alors, pourquoi un 7/10 me diriez vous ?
Parce que les réflexions soulevées étaient intéressantes. La surpopulation, on n'en parle pas assez. Ici, un tableau noir nous est présenté, la dure réalité. Oui nous sommes énormément beaucoup, oui nous allons droit dans le mur et personne ne fait rien. Je pense que ce roman, grâce à cette problématique, nous sensibilise beaucoup à notre condition d'être humain et au fait que la Terre est un cadeau et pas un bien gagné par l'homme.
De plus, la théorie du déni de l'homme sur cela est tout aussi importante. Avez-vous déjà vu à la télé, sur une grande chaîne, quelqu'un parlant de ce problème ? Je vous l'accorde, quand on a dépassé l'énième milliard et encore. Faut-il s'alarmer ? Je le pense.
Enfin, je tiens d'abord à dire que je ne soutiens pas ce qu'a "fait" Zobrist. Mais, je félicite Dan Brown d'avoir réussi à me surprendre par ce final surréaliste (autant par la manipulation génétique que par l'idée en elle-même). Quand on essaye d'être objectif face à cela, que peut-on dire ? Génie ou fou ? Une solution "propre" pour résoudre le problème ? Bien sûr, notre condition d'homme l'emporte toujours sur notre raison (merci le déni) et on s'insurge violemment.
Je reste donc perplexe devant tant de pistes à explorer et j'ai peur, peur d'un futur pas si lointain.